Bonjour,
Avant tout, j’écris ce que je pense et non dans le but de « prendre les gens pour des abrutis », c’est bête de penser ça.
La Turquie est un pays jeune - création 1923 - il fait des erreurs ou commet des fautes, quel pays n’en commet pas ? mais il a toujours l’objectif de progresser économiquement et démocratiquement, en ce sens, certes ce n’est pas un pays « parfait », il est positivement dynamique.
Concernant la question kurde et le terrorisme, par exemple aujourd’hui en France dés qu’il y a un petit évènement en banlieue entre « jeunes » et forces de l’ordre les médias et les gens en font tout un tintamarre, durant les émeutes de 2005 et même après certains voulaient l’état d’urgence et que l’armée intervienne. Pensez alors que des actes de terrorisme (explosion de bombe parmi la population, attentats contre les forces de l’ordre etc) se produisent comme en Turquie, que ferait-on dans cette même France si prompte à donner des leçons ? Récemment le site Wikileaks a mis à disposition des documents sur la guerre contre le terrorisme en Afghanistan dans lequel on apprend que des soldats français ont tiré sur un bus rempli d’enfants afin d’assurer leur sécurité.. Il reste que l’armée turque fait très peu de bavures de ce genre, et encore moins l’utilisation de bombes à phosphore comme en Palestine, puisque vous faites la comparaison.
Bien entendu les Kurdes doivent avoir le droit de réclamer des droits, justement, particuliers, ce qu’ils font sans se gêner d’ailleurs en Turquie, il suffit d’écouter les discours du BDP (parti pro-Kurde) mais user du terrorisme n’est pas justifiable pour peser sur la politique d’un pays. Si vous justifiez le terrorisme en Turquie alors il faut également accepter que des gens de banlieue use de méthodes extrêmes pour « s’exprimer ».
Enfin, les relations franco-turques, bonnes il n y a pas si longtemps, sont aujourd’hui très mauvaises, il faut l’admettre et quand un pays concentre toute sa politique sur le rejet d’un autre pays ou d’un peuple, comme c’est le cas actuellement en France à propos de la Turquie et des Turcs (lors des référendums sur la Constitution Européenne ou Française, l’argument anti-turc arrivait malheureusement en première position des discours politiques), il est possible alors de parler de peur, de « phobie », comme ceux qui s’expriment ici d’une « invasion musulmane » ou que sais-je encore de déraisonnable, la turcophobie c’est cela.