Bonjour,
en premier lieu, un lien vers le site : http://www.enercoop.fr/
Concernant les différences entre Enercoop et tous les autres fournisseurs conventionnels, voici ce que je peux en dire (et ce qui a motivé mon passage chez eux) :
— la structure juridique d’Enercoop est une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). Je vous invite à consulter le lien du site Enercoop pour plus de détails sur ce statut : http://www.enercoop.fr/index.asp?id=488 .
Pour ma part, les deux grands avantages que j’y vois sont que, déjà, il n’y a pas d’actionnaire goulu à rémunérer, et que, ensuite (et surtout !), l’ensemble des parties prenantes de l’aventure sont sociétaires de la coopérative (consommateurs, producteurs, associations, collectivités, …) et que le pouvoir de chaque sociétaire est 1 homme = 1 voix, quel que soit le capital qu’il ait apporté. Cela permet à mon sens aux citoyens de reprendre en main leur avenir énergétique, plutôt que de le laisser dans celles des financiers.
— en termes écologiques, l’objectif de la coopérative est de fournir une électricité d’origine 100% renouvelable, de produire et d’injecter sur le réseau au moins autant d’électricité que consommée par ses sociétaires.
— parmi les autres projets écologiques de la coopérative figurent l’objectif de relocaliser la production de l’énergie ; cela me semble faire sens quand on connaît les très importantes pertes d’énergie occasionnées par le transport de l’électricité. Cela commence déjà à se concrétiser, avec, par exemple, la naissance toute récente d’Enercoop Rhône-Alpes.
Voilà pour les différences et raisons principales qui m’ont poussée à changer de producteur pour aller chez Enercoop et en devenir sociétaire, pour contribuer à leur développement.
N’hésitez pas à consulter leur site pour des détails que j’aurais pu omettre.
Si je dois résumer très brièvement les différences avec les autres, je dirais :
— écologique (vraiment, pas juste du flanc comme les autres) ;
— économie sociale et solidaire où le pouvoir est partagé entre toutes les parties prenantes, quelque soit leur apport (plutôt que les bonnes veilles grosses SA et autre structure où le pouvoir revient à celui qui a l’argent)