Tout ce qu’il dit est vrai. La natalité allemande est très faible. Sa population active diminue. Elle est obligée de faire venir des adultes déjà formés. Tout cela est avéré.
Pour la France également. Nous avons une démographie plus dynamique. Notre population active ne cesse d’augmenter.
Ce ne sont en rien des clichés, mais des faits avérés et précisément chiffrés.
@Yaurrick Les 100 milliards dont vous parlez, à quoi servent-ils ? Les 40 milliards offerts, eux, sont volés aux travailleurs puisqu’ils sont en fait des baisses de notre salaire socialisé. (les fameuses cotisations sociales). Cela signifie donc, en réalité, une diminution des rentrées de notre système de santé, de nos retraites, de nos allocations familiales, etc.
Quant aux rentiers capitalistes, je ne partage pas votre analyse. S’il est vrai qu’au tout début, un capital est nécessaire, cela fait très longtemps que ce n’est plus le capital qui finance la production, mais bien l’inverse. Les entreprises financent plus les actionnaires que ceux-ci ne les financent.
Enfin, dans le système capitaliste actuel, il est une situation totalement inacceptable : ceux qui détiennent le capital, les riches donc, sont les seuls en réalité à pouvoir décider ce qui est produit, où, comment, et avec qui. Ils ont pouvoir absolu sur les autres, ceux qui n’ont pas de capital : les salariés, qui ne sont que de simples outils pour eux.
Bref, c’est tout simplement un système qui permet à certains, ceux qui ont le capital, de dominer et d’exploiter le travail de tous les autres pour leur principal profit, laissant juste le minimum de miettes nécessaires pour que ce système d’exploitation de l’homme par l’homme perdure.
Ce système est, en plus d’être inique du simple fait qu’un homme ne devrait jamais considérer un autre homme comme une marchandise, totalement anti-démocratique. Car il implique nécessairement que seuls ceux qui ont du capital, peuvent décider de ce qui se produit, où, quand, comment, dans quelles conditions, etc. Et plus ils ont de capital, plus ils ont ce pouvoir. C’est en fait une autre forme de suffrage censitaire, où plus vous êtes riches, plus vous avez de pouvoir.
Cela apparaît de plus en plus clairement quand on voit que les états ne cessent de laisser les coudées franches à ce capital, lui octroyant de plus en plus les moyens de nous dominer à sa convenance. Dans le language moderne, on parle de « libérer », de « déréguler », de « supprimer des carcans », etc.
Bref, je ne partage pas votre avis : le capitalisme est un gros mot, puisqu’il permet l’exploitation de l’homme par l’homme et la domination des puissants sur tous les autres. Dans ce cadre, l’entrepreneur est bien entendu un exploiteur.
Bien sûr, il y en a toujours qui ont un bon fond, qui respectent ceux avec qui ils travaillent, qui partagent correctement la valeur générée par le travail. Mais c’est loin d’être la majorité. Et, surtout, le problème majeur n’est pas qu’il y ait des entrepreneurs. C’est que le capitalisme lui-même est vicié, de par sa structure et son fonctionnement même, et nous mène à notre perte.
Il suffit pour cela de constater à quel point la destruction de notre environnement est massive et continue.
Cependant, rien n’empêcherait pourtant de penser autrement. C’est même un impératif de survie.
Comme quoi, filer plus de 40 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires aux entreprises déjà surgavées de subventions en tous genres, dégommer les droits des travailleurs n’a strictement servi à rien d’autre qu’enrichir les rentiers capitalistes qui vivent sur le dos de ceux qui travaillent.
Et après, on s’étonne que la part du revenu national reversée aux travailleurs (les seuls qui, par leur travail, génèrent ce revenu pourtant), qui a perdu plus de 3 points depuis 1990. Et je vous épargne le nombre de points perdus depuis 1970.
Je vous laisse faire le calcul, en milliards, sur ce qui est spolié aux travailleurs pour alimenter les vampires capitalistes.
Mais cela ne semble toujours pas assez pour les libéraux tels TDK qui réclament toujours plus de précarité, toujours moins de salaires, toujours moins de droits pour les travailleurs, déjà bien faibles dans leur pouvoir de négociation.
En outre, ajoutons tout de même que ce n’est pas en cassant du salarié que le chômage va baisser. Cela fait longtemps que cela a été démontré.
Un excellent exemple est le Japon : meilleurs salaires, travail quasiment à vie dans les entreprises, et pourtant, seulement 2% de chômage.
Croire que MLP va faire du social est un non-sens. Il suffit, pour s’en assurer d’examiner à la loupe tout ce que les députés FN ont voté que ce soit au parlement Français ou au parlement Européens. C’est simple : vous prenez les idées économiques de carnage social de Fillon, ils ont voté la même chose.
Certes, dans les paroles, ce n’est pas ce qu’elle dit, mais dans les actes concrets que l’on peut déjà observer, c’est tout l’inverse. Dit autrement, elle nous prend vraiment pour des jambons.