Ta critique de la science sur internet ne vaut-elle pas aussi sur la science par moteur de recherche (certes spécialisés) interposé ?
Evoquer l’expansion du globe, c’est évoquer un fait. Il est vérifiable ou réfutable. Puisqu’il y a un système d’observation qui permet de suivre l’évolution du rayon terrestre, il suffit d’en prendre les mesures brutes sur une quarantaine d’année pour ou bien vérifier ou bien réfuter cette idée (Je dis bien « mesures brutes », le précédent du climate-gate ayant montré la possibilité des tripatouillages).
Tu me dis qu’il n’y a de pas référence à cette réflexion de Stephano Robaudo & Christopher Harrison (désolé pour l’erreur orthographique dans les noms, méa culpa), rapportée par James Maxlow dans la série yes, earth is expanding partie 11 à 2’45) Référence pourrie ? Bruit de couloir, non publié ? Une autre réflexion plus précise rapporte (en anglais) :
-----------------------------
Calculations of a potentional increase in Earth radius based on
published GSFC VLBI baseline vectors (Ma & Ryan, 1998) now indicate a
mean global increase in radius of 4.1 3 mm/yr.
"In contrast when Robaudo & Harrison (1993) combined SLR solution
UT/LLA9101 (including all data from 1976 to the beginning of 1991) and
VLBI solution GBL66- (containing data up to the end of 1990) data sets
to derive observation station horizontal motions for plate motion
studies, they allowed all stations to have three independent motion
velocities. These calculations, based on a global observational network,
gave
"A ROOT MEAN SQUARED (RMS) VALUE OF UP-DOWN [INCREASE IN EARTH RADIUS]
MOTIONS OF OVER 18 MM/YR" (ROBAUDO & HARRISON, 1993, PG. 53.) This
value was considered by Robaudo and Harrison (1993) to be extremely high
when compared to expected deglaciation rates, estimated at les than 10
mm/yr (Argus, 1996). "It is significant to note that Robaudo &
Harrison (1993) ’expected that most VLBI stations will have up-dwon
[radial] motions of only a few mm/yr’ and RECOMMENTDED THAT THE VERTICAL
MOTION BE ’RESTRICTED TO ZERO, BECAUSE THIS IS CLOSER TO THE TRUE
SITUATION THAN AN AVERAGE MOTION OF 18 MM/YR" (ROBAUDO AND HARRSION,
1993, PG. 54)....’ "As recommended by Robaudo & Harrison (1993) the
EXCESSES IN VERTICAL MEASUREMENT ARE GLOBALLY ZEROED, RESULTING IN A
STATIC EARTH RADIUS PREMISE BEING IMPOSED ON SPACE GEODETIC
OBSERVATIONAL DATA.
-----------------------------------------------------------------
Est-ce vrai ? Est-ce faux ? La composante verticale a-t-elle vraiment été zappée dans les calculs ? Avez-vous l’opportunité de trouver les pages 53-54 d’un livre écrit par Robaudo & Harrison en 1993 ? Avez-vous le moyen d’accéder aux données bruts des interféromètres à large base (VLBI) du monde pour estimer la variation de la circonférence terrestre ?
Je note que, dans le lien que tu m’as donné le spécialiste écrit « on ne sait pas si le rayon a changé ». De plus, aucun moyen d’estimer cette variation de manière contemporaine n’est rapportée, ce qui n’empêche pas l’auteur de donner une explication préventive dans le cadre théorique actuel. Le dégazage lui semblant insignifiant, le spécialiste invoque la chaleur radioactive intérieure, se plaçant dans la perspective d’une terre isolée dans le cosmos. D’autres évoquent les neutrinos qui effectueraient des transmutations internes... Il me semble en effet que la terre est dans un flux perpétuel (vent solaire, rayonnement), qu’elle n’est donc pas un corps isolé.
Mais encore une fois, il faut d’abord vérifier le fait : la terre est-elle en expansion, oui ou non ? Et si ceux qui disposent des données brutes tripatouillent les calculs...
"Avant de chercher une théorie pour expliquer une observation il faut prouver l’observation et l’absence d’explication triviale dans le cadre de la théorie en vigueur«
A qui sont donnés les moyens d’observations, payés par les contribuables ? Qui peut-donc »observer« , si ce n’est ceux qui accèdent aux instruments ? L’explication dans le cadre de la théorie en vigueur n’est en fait nullement nécessaire, l’intérêt étant d’avoir le maximum d’hypothèses différentes à tester.
Cette phrase reflète bien ce que je disais au départ de notre discussion et qui explique la décrépitude de la science mondiale.
La science est à l’inverse de ce qu’elle devrait être.
- Refus de s’accorder sur les faits, voire même de les chercher, l’accès aux données étant monopolisé par certains. (sexe des anges).
- conformisme obligatoire dans la manière d’interpréter ces faits (respect du dogme)
C’est donc une conception scolastique. La science c’est le contraire :
- Chercher des faits vérifiables et s’accorder tous dessus (principe : »pincez-moi je rêve« ).
- Imaginer librement à partir de ces faits (principe : »laissez-moi rêver« )
(Par exemple, un des découvreurs de la structure du Benzène a rêvé cette nuit-là d’un serpent qui se mord la queue... Mais il vrai que l’éducation consiste à introduire la théorie avant les faits, ça limite le recours à l’imagination.)
Ce recours à l’imagination est le propre de l’humanité créative. Mais elle doit s’ancrer dans la réalité pour être efficace. En revanche, le recours au conformisme est le propre des moutons. Une science faite par des moutons ne saurait assurer de progrès pour l’humanité, au contraire, elle donnera l’assurance aux bergers d’avoir un troupeau manipulable à merci.
En attendant, puisque vous n’avez pas pu apporter des faits contradictoires (constance du rayon terrestre), je peux continuer mes recherches théoriques (multidisciplinaires) librement sur cette base d’une expansion du globe, que vous n’avez pas pu réfuter dans les faits. Si vous l’aviez pu, ma réflexion aurait évolué. En l’absence de possibilité personnelle d’accéder aux données, ma conviction vient des traînées laissées par le Sial (continent) sur le Sima (fond océanique) , extrêmement visibles sur google map, tant dans l’atlantique que dans le pacifique ou l’océan indien. En faisant parcourir ces traînées aux continents en ordre inverse, il est clair qu’on peut déterminer sans peine la pangée, mais le fait est que l’on arrive à une terre plus petite.
Pour connaître une ville, il faut parcourir toutes ses rues et en rechercher dessus tous les points de vue. A suivre le GPS, on n’en connaîtrait jamais que la nationale qui la traverse.
Globalement, les scientifiques français devraient pouvoir accéder librement aux données bruts, et non aux données reconstruites, lesquelles ne sont pas dénuées de »choix". Sinon ils risquent d’être menés en bateau, comme le précédent du climate-gate l’a montré.
C’est une question d’indépendance.
07/09 03:32 - Gerard Lucon
La banquise fond au pole nord et s’étend au pole sud .... donc en déduire le (...)
29/08 23:37 - ffi
29/08 23:11 - ffi
Ps : sur cette vidéo La surface du pacifique se transforme « en mer de sable (...)
29/08 22:14 - ffi
@jjwaDal Merci pour votre réponse et vos réflexions. Je connais bien les objections théoriques (...)
29/08 11:37 - jjwaDal
@ffi Le document est en libre accès pour 12,8€ et je ne peux le mettre en ligne sans être (...)
29/08 00:23 - ffi
Merci de ta réponse. Tu as sûrement raison, mais j’aimerais néanmoins avoir (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération