1 J’aurais du préciser mais vous l’aviez parfaitement bien compris qu’il s’agissait du « champ du pouvoir judiciaire » ou plus exactement encore « de la Justice »…
J’aurais du préciser aussi, pour vous, que je ne parle que des « avocats-parlementaires » et non des avocats en général…
2 - Là encore je ne veux pas ergoter lorsque vous revenez en
avril 1848 car vous aviez bien compris qu’il s’agissait depuis la 5° République et la floraison des affaires politico-financières.
3 - Il n’est pire sourd que celui qui ne
veut pas entendre. Je pense que vous en faites exprès à ce point que je me
demande si vous n’êtes pas vous-même avocat dans un cabinet dans lequel il y
aurait un « avocat-parlementaire ? ».
Dans le texte « Les Maîtres du Parlement » il y a assez d’exemples
qui démontrent la réalité des raisons que j’évoque. Je vous en soumets une avec
la lettre ci-dessous que j’ai adressée à Maitre Hunault
« avocat-député . »
14
janvier 2004
Lettre à Michel HUNAULT
Monsieur le député,
Je vous ai transmis, comme à tous vos collègues de l’Assemblée nationale, une
lettre-ouverte dans laquelle je formulais la proposition de légiférer sur
l’inéligibilité à vie des élus impliqués et condamnés dans le cadre d’affaires
touchant à la gestion de fonds publics avec recher-che de prise de profit
direct ou indirect.
Je me souviens de votre déclaration, assez surprenante pour un représentant du
barreau, en principe au service de la Justice, peu après les élections
de 2002 concernant « l’éventualité d’une amnistie pour les délits « politico -
financiers », cela en vous appuyant sur "la longueur de la
procédure" (?) concernant particulièrement celle des affaires du
préident CHIRAC. Je pense qu’il serait très symbolique et très fort, que vous
soyez un des premiers porteurs de ma proposition auprès de vos collègues.
Il s’agit en effet de réhabiliter et de moderniser la politique, de redonner
toute leur crédibilité aux élus et de combler la fracture qui existe entre eux
et les citoyens. Objectifs louables auxquels, j’en suis certain, vous adhérez.
L’annonce faire par Monsieur Alain JUPPE indiquant « qu’il se retirerait de la vie politique s’il
était, à la fin de janvier, condamné et par voie de conséquence atteint par
« une inéligibilité » est lucide, courageuse. Pour autant cette rigueur
intellectuelle - vous pouvez en juger par la présence à vos côtés de
certains de vos collègues - n’est
pas le fait de tous les individus.
D’où l’importance qu’il y a ouvrir le débat à l’Assemblée nationale cela pour
protéger l’institution à laquelle vous appartenez, les élus eux-mêmes, la
démocratie.
Du fait de vos qualités d’avocat et de membre de la Commission des lois, vous
êtes en mesure de prendre la dimension que revêtira aux yeux des citoyens, qui
ont souvent actuellement le sentiment qu’il existe une Justice à deux vitesses,
le fait que vous vous engagiez dans cette démarche.
Je reste à votre entière disposition.
N.B - Pour la petite histoire il n’y a pas eu d’action concrète de
l’avocat-député pour que la cause de la démocratie avance !
4 - Vous parlez d’affirmation grotesque… Il est évident que c’est une évocation de l’attitude, ne serait-ce que sur le plan de l’éthique, qui pose question née d’un raisonnement logique. Je n’ai pas remarqué que vous ayez relevé par contre : « Or en votant des lois, trop nombreuses et parfois liberticides… » Approuveriez-vous ?
25/08 15:22 - zelectron
L’ordre moral n’a en principe rien à voir avec la loi que tout les gens de robe (...)
25/08 14:46 - coyotebreton
1 J’aurais du préciser mais vous l’aviez parfaitement bien compris qu’il (...)
25/08 14:00 - J. SCIPILLITI
@ l’auteur Je constate une fois de plus que dès qu’il s’agit de justice, de (...)
25/08 12:28 - iris
et eva joly v se présenter - encore une personne du droit- peut etre pour la bonne cause car (...)
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