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Commentaire de charmord

sur Débats sur le 11 septembre : la nécessaire évolution


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charmord (---.---.210.103) 30 décembre 2006 22:19

(...)

- Il faut déplorer aussi que les thèses officielles de l’effondrement des tours soient, même cinq ans après les faits, multiples et discordantes. La théorie originaire défendue par le Professeur Eagar - celle du pancake collapse (empilement des étages à partir du point d’impact)- est rejetée par le NIST qui lui substitue une nouvelle explication basée sur le relâchement de la structure à la hauteur de l’impact en raison de son affaiblissement dû aux flammes et à la perte des propriétés ignifuges de l’acier.

Vu les faiblesses et silences du rapport du NIST , un récent article et nième article de debunking des “thèses conspirationnistes”, également publié dans counterpunch, semble quant à lui revenir à la thèse du pancake collapse .

De telles discordances ne valent-elles pas d’être tranchées par un organe scientifique indépendant ? S’il est impossible au non spécialiste que je suis d’affirmer ou dénier catégoriquement que les WTC ont fait l’objet d’une démolition contrôlée, il me paraît ahurissant que toutes les enquêtes scientifiques officielles - postérieures à l’enquête criminelle qui plus est- aient omis d’analyser les éléments qui ne concordent pas avec la version défendue. Une enquête judiciaire qui se clôture, avec un tel constat de carence, est tronquée, au mieux inachevée.

D’autres questions se posent.

4- Comment expliquer le fait que se déroulaient le 11 septembre des exercices de simulations d’attaques (comme à Londres le jour des attentats, où des exercices de simulations d’attentats à la bombe se sont produits dans les mêmes gares et au même moment que les vraies). Ce n’est pas un mais au moins cinq exercices de simulations qui étaient programmés le jour du 11 septembre, dont un qui prévoyait le crash d’un avion dans un bâtiment civil et un autre un exercice d’évacuation des WTC commençant la veille le 10 septembre 2001. Le rapport de la commission en fait d’ailleurs mention mais prétend que cela a permis en réalité aux autorités d’être plus rapidement sur le front. Peut-on sérieusement se contenter de l’explication de la Commission Kean selon laquelle il s’agissait d’une simple coïncidence ?

Les témoignages des opérateurs démontrent que la FAA (Aviation civile) et le NORAD (chargé de défendre le ciel américain) ont été désorientés lorsqu’ils ont appris que les exercices devenaient réels. Il semble que des faux témoins visuels aient pu s’inscrire sur leur radar et brouillé les pistes des opérateurs au moment de devoir donner l’alerte pour l’identification des cibles suspectes .

Ces questions ne nécessitent-elles pas une investigation approfondie qu’il n’y eut pas ?

5- Les flux importants de transactions (put) portant notamment sur les actions des compagnies aériennes, dans la semaine qui a précédé peuvent-elle être le fruit d’une coïncidence ? L’explication officielle tendant à dire que les mouvements ciblés n’étaient pas suspects me semble également un peu courte eu égard aux premiers éléments d’une enquête rapidement abrégée 6- Sur le seul Pentagone, un nombre important de questions reste également ouverte :
- Pourquoi ne dispose-t-on pas des images des très nombreuses caméras de sécurité (hôtel, autoroute) ? Ces images pourraient évidemment confirmer les dizaines de témoins ayant assisté au crash du boeing de l’AA-77 dans le Pentagone. On parle de plus de cinquante caméras ayant été en mesure de capter les moments du crash...

- Pourquoi celles qui ont été délivrées en mai 2006 et qui provenaient de la caméra de sécurité du parking du Pentagone sont-elles si floues ? Pourquoi n’y distingue-t-on pas le commencement de preuve d’un boeing 757 ? Que penser de l’opinion de certains spécialistes selon laquelle ces images auraient été trafiquées (L’un de ces spécialistes est J.P Desmoulins et il explique cela longuement lors d’une émission radio à télécharger sur le site Reopen 9/11 (version française)

- Pourquoi occulter dans le rapport les témoins ayant fait état d’explosions, bombes et forte odeur de cordite (explosif) dans les temps ayant suivi le crash ? Il y a des myriades des questions comme celles-ci quand on prend la peine de s’intéresser au sujet. Et force est de constater qu’il n’y a pas de réponses à ces questions dans la version officielle. Les réponses que l’on trouve dans les sites qui « débunkent » les versions dites avec beaucoup de dédain « conspirationnistes » sont souvent largement sinon plus orientées que celles qu’elles critiquent. De toute façon, on attend des autorités qu’elles les donnent elles-mêmes après une enquête digne de ce nom et non qu’elles laissent à des tiers le soin de consolider leur œuvre pour la moins inachevée. 2. La désignation des coupables et des complices.

Si l’on peut en théorie admettre que les citoyens se hasardent à se prononcer sur les questions scientifiques et factuelles qui précèdent, il est en revanche en principe exclu qu’ils portent des accusations contre l’un ou l’autre des personnes qu’ils estiment impliquées dans ces attentats. Compte tenu des nombreuses questions restant ouvertes quant à ces attentats, leur préparation et le modus operandi, ce constat vaut autant pour ceux qui soutiennent qu’Al Quaida les a commis que pour ceux qui désignent d’autres coupables.

Ceci est conforme à la présomption d’innocence, à l’interdiction de calomnier, au droit à bénéficier d’un procès équitable, en ce compris une instruction complète de son dossier, ... A noter que la déontologie journalistique reprend expressément l’obligation de ne pas accuser des personnes tant qu’ils n’ont pas été condamnées par une décision de justice.

Nombreux sont ceux qui reprochent à juste titre à l’administration Bush et à la justice américaine de ne pas avoir rapporté à suffisance les preuves de la culpabilité des 19 pirates et leur mentor Ossama Ben Laden ainsi que de ne pas avoir traduit en justice les cerveaux de l’opération, qu’ils prétendent détenir.

Les seuls éléments de preuve connus du grand public impliquant formellement Ossama Ben Laden et des membres de son réseau dans la commission de ces attentats (ce qui va au delà de leur préparation) sont des éléments aussi peu probants qu’un passeport retrouvé parmi les décombres des tours ou des vidéos parvenues dans des conditions très douteuses - parfois, et même le plus souvent, plusieurs années après les faits et à des moments où les revendications n’offraient plus le moindre intérêt pour ceux dont l’opinion majoritaire reconnaissait la culpabilité, à des moments que l’on ne peut que considérer comme stratégiques dans l’agenda politique US (La vidéo la plus longue et circonstanciée a été envoyée la veille des élections US) ; des spécialistes ont en outre établi la haute probabilité qu’elles aient été falsifiées, en particulier celle où l’on voit un Ossama Ben Laden au facies physiquement méconnaissable reconnaître pour la première fois (après avoir nié précédemment) la paternité des attentats, tout en expliquant à ses hôtes du jour qu’il était fier d’avoir été le seul à deviner que les tours allaient s’écrouler grâce au choc des avions... N’oublions pas encore que les videos-testaments de certains kamikazes qui sont parvenues à Al Jazeerah quatre ans après les attentats ne pourraient techniquement qu’établir l’intention de commettre les crimes et non pas les crimes eux-mêmes.

(...)


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