Pour en avoir fait les frais, je peux vous affirmer que vous
vous trompez lourdement sur la procédure d’internement, ce que vous décrivez n’est
que la théorie des règles imposées, mais en réalité une seule autorité décide,
le Préfet ou le Maire, l’aval du premier médecin n’est qu’une simple formalité,
qui s’apparente à un certificat de complaisance, et le deuxième n’allant pas à
l’encontre de la décision prise par son confrère, et encore moins contre
l’arrêté lui-même, même s’il est manifestement irrégulier, ce dernier l’avalise
outrageusement, et cela, même si votre comportement est irréprochable, comme le
fut le mien.
N’ayant rien à me reprocher, j’ai patiemment attendu que
cette situation passe, en essayant calmement de convaincre tout le monde de
l’erreur commise, mais personne n’écoute un désigné malade mental, vous l’êtes
d’office du moment qu’un représentant de l’État le dit.
Le premier médecin rencontré a décrit mon comportement comme
suit :
« Calme
coopérant, propos cohérents »
Le deuxième médecin rencontré, qui était psychiatre, le
décrit comme suit :
« Pondéré, propos
cohérent »
Et tous les procès-verbaux de la police judiciaire attestent
de mission terminée sans aucun incident.
Aucune dangerosité ni péril imminent n’a été établi ce jour-là.
Seule la parole du dénonciateur calomnieux (Maire UMP) et
les écrits du Préfet ont fait foi et sa décision a fait loi, et elle s’est
imposée à tous les médecins qui eurent à se prononcer.
Il n’est nul besoin d’un psychiatre pour autoriser
l’internement psychiatrique, la plus part du temps, un simple généraliste fait
l’affaire, bien qu’il s’en prévale sur le certificat d’hospitalisation
d’office, celui qui m’a fait interner et qui était indexé à l’arrêté, n’était
que généraliste, son code ADELI est catégorique sur le sujet, c’est une
usurpation de qualité et de titre professionnel, de plus il ne m’a jamais rencontré
faisant son certificat à distance en lieu et place du premier médecin
rencontré, vu que cette ordonnance était non conforme dans la forme, absence de
cachet du praticien et dans le fond, par ses écrits positifs de mon
comportement, rappelé ci-dessus, ce document n’est ni plus ni moins qu’un
certificat de complaisance, interdite par l’article 28 du code de
déontologie médical et réprimé par l’article 441-7 du Code pénal, il fut fait uniquement
pour les besoins de la cause et pour régulariser la procédure, c’est aussi un
faux en écriture publique, fait pour un usage de faux, réprimé par les articles
441-1 et suivant du Code pénal, et malgré toutes ces illégalités, le tribunal
administratif refuse l’annulation de l’arrêté, car s’il le faisait, cet internement
devenu illégal ne serait rien d’autre qu’un enlèvement et une séquestration de
personne avec usage de la force publique, et de fait tous les protagonistes se
verraient renvoyés devant un tribunal pénal.
Il n’y a aucune limite à l’arbitraire, toutes les
illégalités sont permises à ceux qui ont les rênes du pouvoir.
Mais le pire de tout, c’est que lorsque vous faites l’objet
d’internement, qu’il soit justifié ou non, vous êtes inscrits dans des fichiers
d’aliénés mentaux durant 25 ans, et encore pire que cela tous les membres de
votre famille y sont inscrits.
Et ne vous croyez pas à l’abri, il ne suffit de pas
grand-chose pour que les autorités s’intéressent à vous.
En ce qui me concerne, ce fut une incontestable dénonciation
calomnieuse, le non-lieu ordonné en ma faveur est catégorique et malgré cela le
tribunal administratif refuse l’annulation de cet ignoble arrêté.
Si vous voulez en savoir plus, suivez ce lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-selective-77726