Bonjour Pierre
Le Pakistan ne paie non seulement sa mauvaise réputation auprès de la communauté internationale (surtout les pays occidentaux) mais aussi et surtout ses mauvaises relations avec ses voisins.
A l’ouest, l’Iran, pays lui-même de plus en plus isolé, le soupçonne (lui aussi !) de servir de base arrière à des organisations terroristes comme le Jundallah.
L’Afghanistan le soupçonne de maintenir des visées hégémoniques sur l’ensemble de son territoire (en vue d’en faire une arrière-cour stratégique dans sa confrontation avec l’Inde) et de servir de base arrière aux talibans afghans.
Quant à l’Inde, n’en parlons pas... Pourtant, c’est le seul pays aurait pu faire acheminer une aide massive, immédiate et efficace auprès des populations sinistrées, et qui a en plus une solide expérience en matière d’inondations...
Si les relations indo-pakistanaises étaient au moins cordiales, les populations sinistrées bénéficieraient sans nul doute d’une aide matérielle plus conséquente, et la communauté internationale auraient emboîté le pas à la plus grande démocratie du monde...
Au lieu de cela, l’establishment militaire pakistanais, véritable état dans l’état, refuse toute assistante en provenance de son voisin indien. Idem pour les politiques et les organisations islamistes qui, comme toujours, se lancent dans la surenchère dans le sentiment anti-indien.
Le problème pour les 160 millions de Pakistanais, c’est la nullité crasse et absolue de leur appareil d’état dans son entier, armée comprise, qui sont de mèche avec les organisations islamistes radicales, talibans inclus.
Le mieux qui pourrait leur arriver serait la mise sous tutelle de l’ONU de leur pays ou le retour dans le giron de l’Inde (après une laïcisation bien poussée), tant leurs dirigeants depuis la création de leur pays ont accumulé des choix criminels qu’ils sont seuls à continuer de payer.