@jjwaDal
Merci pour votre réponse et vos réflexions. Je connais bien les objections théoriques à l’expansion (j’ai une formation ingénieur matériaux, donc la physique est ma spécialité), d’où son acception impossible puisque certaines connaissances établies seraient alors rétrogradées au rang de croyance.
Si je me suis lancé dans cette ascension par la face nord de la science (je ne suis pas un adepte du principe du rasoir d’Okham, principe de flemmardise et de conformisme selon moi, façon pseudo-scientifique de discriminer entre diverses théories - les faits physiques ne sauraient obéir à ce genre de principe), c’est initialement que toutes les conceptions théoriques auxquelles vous vous êtes référées consistent à considérer la Terre comme un milieu isolé, inerte et fossilisant (eau fossile, ...), ce qui, je l’admets, est la conception majoritaire.
L’inconvénient que je relevais dans cette vision, c’est
1/ d’abord la déprime permanente et la sensation d’impuissance en tout.
2/ son aspect à mon avis erroné :
L’explosion de la vie à sa surface, les phénomènes électriques de l’atmosphère (foudre), les tremblements de terre, le volcanisme, les aurores boréales, tout ces phénomènes nécessitent une quantité d’énergie qui me semble inimaginable pour une Terre isolée, laquelle aurait déjà dû tendre à l’uniformisation et à l’endormissement depuis ses 4milliards années d’existence. Par conséquent, je ne contredis pas les divers « paragraphes » du livre des découvertes, mais plutôt la manière dont ils sont agencés, i.e, le scénario.
Vous parliez d’eau fossile.
Je vous avais donc soumis le mécanisme de création de l’eau :
SiH₄ + 2.O₂ → SiO₂ + 2.H₂O
proposé par Larin, interprété comme l’effet de l’oxydation d’une Terre, faite d’hydrures, par un environnement cosmologique, devenu oxydant.
De fil en aiguille, nous avions dérivé vers l’expansion terrestre... mais c’est une anecdote de la réflexion (un paragraphe).
Merci encore pour cet intéressant échange.
Cordialement.