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Commentaire de pigripi

sur Le MLF a 40 ans !


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pigripi pigripi 30 août 2010 10:57

@Tall

Vous relevez la responsabilité des mères dans la construction du macho et je vous approuve.

C’est un sujet tabou chez certaines féministes qui pensent qu’on accable déjà suffisamment les femmes à l’exemple du défunt Bettelheim qui les rendait responsables de l’autisme (qui touche les garçons en majorité) jusqu’à ce qu’on découvre qu’il était la conséquence d’un facteur génétique.

Moi je dit en caricaturant : Il faut tuer toutes les mères de mecs !

Je pense en effet que les mères qui font de leur fils un petit mari, qui s’attribuent son phallus, qui lui font croire qu’il est un roi devant lequel tout le monde, femmes et hommes compris devront s’inciner, qui ne lui mettent aucune limite, qui se pâment devant le moindre de ses actes, qui éventuellement sucen sont pénis de bébé pour le calmer et se concentrent sur la chose, qui lui parlent des autres femmes avec mépris et jalousie, qui le pistent sans répit jusque dans la salle de bains, qui le servent en tout comme s’il était handicapé physique, etc....
Je pense que ces mères fabriquent des machos afin qu’ils lui restent fidèles toute leur vie : « toutes des putes sauf maman ».

Les relations incestuelles mères/fils sont une catastrophe pour la société.

De plus ces relations favorisent les garçons au détriment de leurs soeurs qui sont invitées à le servir et lui obéir, qui deviennent tout de suite des « petites mamans » privées de leur enfance et du développement de leur potentiel personnel au profit de la soumission à la loi du mâle.

Pire, dans certaines sociétés comme l’Inde et la Chine, on tue les bébés filles. Ici et là on les vend à des proxénètes ou des vieux maris.
Même chez nous, surtout autrefois, avoir une fille était une malédiction car il faudrait la doter et elle ne pourrait pas travailler aux champs aussi bien qu’un garçon. Et si elle tombait enceinte avant le mariage, ce serait un poids mort avec des bouches supplémentaires à nourrir.

De plus le nom de famille se perdrait (alors que selon la loi du 6 fructidor an II « nul ne devra porter de nom autre que son nom de naissance). A ce propos la loi de 2005 qui autorise les parents à donner le nom de la mère OU celui du père à leurs enfants est une révolution.

Le résultat est que les garçons se surévaluent alors que les filles se dévalorisent et sont dépourvues de self-esteem au point de recourir à tout ces artifices dits de »beauté« pour attirer l’attention de ceux qui ont été réduits à n’être que des porteurs de phallus.

Et si vous voulez rire des mères, lisez la BD de Claire Brétécher »Les mères".


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