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Commentaire de Imhotep

sur Woerth : Cours de Justice de la République ?


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Imhotep Imhotep 30 août 2010 15:16

Pour Woerth : Par un arrêt du 26 janvier 1990, le Conseil d’Etat annule son élection. En cause, l’incompatibilité avec sa fonction de directeur général de l’ADO. ADO, trois lettres pour « Agence de développement de l’Oise », trois lettres qui auraient pu causer sa perte dès l’entame de sa carrière politique.


pour Dray : Julien Dray s’est vu infliger, jeudi, un simple rappel à la loi, qui devrait lui permettre de se présenter aux régionales, au terme de plus d’un an d’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes et ceux d’associations dont il est proche.

Le parquet de Paris, qui dirigeait depuis décembre 2008 une enquête préliminaire pour « abus de confiance », a finalement tranché pour ce rappel à la loi, une mesure alternative aux poursuites qui n’est pas inscrite au casier judiciaire, à l’égard du député socialiste.

Selon le parquet, Julien Dray est « susceptible de se voir reprocher un délit d’abus de confiance, à savoir l’achat d’une montre pour 7.000 euros, en utilisant un chèque tiré sur les comptes de l’association « 10ecirconscription » ». Mais ce seul délit présumé ne suffit pas à le renvoyer en correctionnelle.


Les choses sont claires : les fautes sont reconnues, les associations n’ayant pas porté plainte le procureur Marin (sous les ordres de Sarkozy très porche de Dray) se refuse de se saisir or les actes commis sont avérés. Dray et ses amis se sont servis de ce simple rappel à la loi comme si Dray était blanchi de tout soupçon et comme s’il n’avait rien commis. Or il s’est servi dans les caisses de diverses associations. Et il n’en était pas à son coup d’essai. Avec la Mnef il avait aussi été inquiété (et toujours avec la même défense on l’a prêté et je rembourse, tiens tiens) : 

Julien Dray et des proches sont mis en cause par un avocat de l’ex-président de la MNEF. Le député PS veut distinguer les emplois « fictifs » des emplois « militants ».

La MNEF a-t-elle été, outre une source d’enrichissement personnel pour son ex-dirigeant Olivier Spithakis, comme le soupçonne la justice, une « pompe à finances » au profit de plusieurs élus socialistes et de SOS Racisme au début des années quatre-vingt-dix ? À en croire le quotidien le Parisien-Aujourd’hui daté d’hier, un avocat, conseil d’Olivier Spithakis, aurait fait aux juges, au début du mois, quelques confidences mettant en cause Julien Dray, député PS de l’Essonne et fondateur de SOS Racisme, ainsi qu’Harlem Désir, député européen et ancien responsable de l’association antiraciste.

Me Claude Duval, mis en examen pour « recel d’abus de biens sociaux », aurait reconnu lors de son audition avoir fait transité au Luxembourg un million de francs en espèces au profit d’Olivier Spithakis, sur un compte dénommé « Zorba », et il aurait également évoqué des « confidences » faites par Bruno Pelletier, ancien patron d’EFIC, l’imprimerie de la MNEF. Celui-ci est actuellement détenu.

Face à ces accusations, les deux élus PS nient en bloc. Dans une interview au quotidien, Julien Dray assure que « ni SOS Racisme, ni moi-même n’avons touché le moindre centime d’EFIC ou de son entourage. Dans toutes ces périodes visées (par l’instruction, NDLR), nous n’avons jamais reçu d’argent occulte, sale ou liquide d’Olivier Spithakis ou de qui que ce soit », explique le député de l’Essonne, ajoutant avoir « de la sympathie pour Olivier Spithakis », et souhaitant ne participer à « aucun lynchage ». Julien Dray admet par ailleurs qu’en 1997, le numéro 1 de la mutuelle étudiante lui avait prêté de l’argent « sur ses fonds personnels, que je lui ai remboursé depuis en toute transparence ».


Et ici Libé où Dray apparaît également.

Voilà pour votre culture.


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