Elle confirme une priorité que la réalité n’a cessé d’imposer et qui se trouve au coeur, depuis toujours, des pratiques gouvernementales de droite.
C’est à dire ?
De quoi parlez vous ?
De la sécurité ? C’est loupé ; puisque la droite n’a jamais fait que dans la répression, occultant entièrement la prévention (suppression de la police de proximité, des différents relais sociaux), comme de la réinsertion (les prisons constituant par leur surpeuplement, l’absence de psychologues, la véritable école de la délinquance et du crime).
Quand on ne s’occupe que de répression, on ne fait que sanctionner les effets, sans jamais s’attaquer aux causes, ce qui mène à la situation actuelle où, la droite détenant toutes les clefs du pouvoir depuis maintenant 8 ans, la délinquance n’a fait qu’augmenter.
La droite ne songe pas à s’attaquer aux causes............ et pour cause ; elle est celle qui avalise le système qui les produit, engendrant l’aggravation des inégalités, les discriminations, le chômage, la pauvreté...
En revanche, si vous voulez parler du « sentiment d’insécurité », là, c’est gagné : c’est sur ce ressort que joue, depuis toujours, la droite, cultivant la peur, désignant des boucs émissaires, réduisant la sécurité à la répression ; le plus souvent inefficace...
La sécurité, c’est, d’abord et avant tout, l’assurance, pour chaque citoyen, d’un travail, de revenus suffisants pour une vie décente, d’une éducation, d’un LIEN SOCIAL (que la droite n’a de cesse de déliter), qui empêche les individus d’être livrés à eux-mêmes, ou à se regrouper en « bandes »...
C’est, ensuite, la prévention ; par les différents relais sociaux connaissant ceux qui sont en difficulté, et susceptibles de plonger dans la délinquance, pour faire un travail psychologique et social auprès d’eux.
C’est ensuite la répression, à condition que celle-ci soit appliquée avec JUSTICE et équité, pour toutes les formes de délinquance ; tant sociale, que financière. Quel impact, en effet, d’une justice à plusieurs vitesses, qui semble s’acharner sur les petits délinquants, quand les grands délinquants de la finance peuvent agir impunément, en dehors des lois ?
C’est, enfin, la réinsertion de ceux qui ont effectué leur peine ; et, pour cela, encore faut-il un soutien pendant l’application de cette peine, puis un suivi efficient, des conditions (travail, entre autres) qui permettent à l’individu de renouer un lien social.
Avec la droite, on n’a jamais été dans ce « compte » là ; d’où, malgré ses gesticulations, effets d’annonce, et rodomontades, son échec permanent vis à vis de l’insécurité.
La crise ? Oui, certes, et pas qu’un peu ; avec son cortège de paupérisation, de laissés pour compte, de chômeurs ; mais il faut quand même rappeler que cette crise n’est pas surgie ex nihilo ; qu’elle est le fait des voyous de la spéculation, des actifs pourris, des jeux bancaires ; et que ces voyous n’en ont non seulement pas été sanctionnés, mais bien au contraire renfloués par les états, pour pouvoir continuer leur système de dépeçage et de privatisation du monde, au détriment croissant de la majorité des citoyens.
Cette crise n’est que l’effet systémique d’un système global d’aggravation des inégalités directement engendré par l’ultralibéralisme que défend, promeut, et impose la droite.
La droite est, de très loin, au delà de ses effets d’annonce, la principale responsable de la situation qui engendre la délinquance, la violence, l’insécurité ; et, de plus, elle s’en nourrit, pour justifier le système qu’elle défend ; c’est le syndrome du pompier pyromane dans tout son cynisme...