Tiens, à propos de paresse, j’en ai une que tout le monde doit connaitre mais qu’il me plait d’écrire :
Un pro du télétravail s’en va dans un chalet qu’il s’est fait construire au sud du Canada.
Il s’installe tranquillement en automne et aperçoit tous les jours l’indien en haut de la colline.
Après avoir coupé son bois et tout mis au point pour l’hiver, il monte un jour saluer l’indien et en profite pour lui demander si l’hiver est rude. L’indien lui répond : Hiver rude.
Alors il descend aussitôt et recoupe vingt stères de bois qu’il range pendant deux mois, et tous les jours voit l’indien du haut de sa colline. Il remonte donc un jour, engage la conversation et lui redemande si l’hiver sera très rude. L’indien lui répond ; Hiver très rude.
Alors il redescend illico et décapite un hectare de bois qu’il entrepose sous un appentis de sa fabrication au cul de son chalet pendant deux mois de travail acharné et remonte un soir voir l’indien et lui demande encore. Il répond : hiver très très rude.
Il redescend et terrasse toute la vallée après avoir construit de ses mains un hangar de cent mètres cubes dans lequel il range consciencieusement ses cent stères de bois jusqu’au mois de mars et le printemps arrive sans un gramme de neige...ouf. Lessivé, soufflant, sifflant, et étonné, il remonte quand même et pose la question à l’indien alors que les premiers bourgeons percent et sont en fleur. Mais qu’est ce qui vous fait dire que l’hiver sera très très rude ?
Quand homme blanc couper du bois, hiver très très rude !
Hug !