@ l’auteur,
vous adoptez une vision extrêmement réductrice sur ce sujet.
La dette vient de la loi 73-7 (décret de Pompidou) qui oblige l’Etat à emprunter sur les marchés monétaires, aux banques commerciales.
En clair, cela signifie que :
- avant l’état ne paye pas d’intérêt sur la dette.
- après, il en paye (et il a déjà remboursé autant qu’il en doit encore).
Je me demande bien toujours pourquoi la gauche, pourtant si généreuse, ne s’est toujours pas emparée de ce sujet. En effet,
- Philosophiquement, il est illogique que la Nation, qui représente le bien commun, doive payer une taxe aux intérêts privés.
- Il est injuste que l’intégralité des impôts sur le revenus viennent alimenter les pensions des rentiers.
- Il s’agissait d’un acquis du conseil de la résistance.
- Si les investissements privés sont en défaut pour garantir les besoins populaires, alors la Nation doit pouvoir prendre le relais sans dépendre de ces dits intérêts privés sui se refusent à leur devoir.
Ce problème de la dette n’a donc aucun sens : puisque l’argent s’imprime, il ne coûte rien à produire, il n’y a donc aucune raison de bloquer les investissements Nationaux qui rétabliraient le plein-emploi, selon ce qu’avait établit le CNR.
C’est incroyable de constater combien les militants de gauche sont tenus à l’écart de cette problématique.
Bref, sans souveraineté monétaire, droite ou gauche creuseront les déficits. Ignorer le problème de la souveraineté monétaire, c’est vouloir ou l’aggravation des déficits, ou le démantèlement de l’état à moyen terme.