@ xm78fr
Vous dites que "les
religions ont bon dos".
Non, ce sont les croyants passant au crime effectif
qui « ont bon dos ». Ceux qui leur ont enseigné que Dieu commande ou a
commandé des « bons » crimes ne se sentent pas responsables, voire même
pas concernés, quand certains de leurs élèves commettent effectivement des
crimes qu’ils croient bons, qu’ils croient « voulus par Dieu ». Moi je
considère que les mauvais enseignants sont aussi responsables que leurs élèves
« incultes », ayant « mal interprété » les appels "de
Dieu" à la violence.
D’ailleurs vous savez aussi bien
que moi que, dans l’époque récente, les croyants criminels sont très souvent
des individus qui ont beaucoup étudié leur religion et les "bonnes
interprétations" des textes sacrés.
Voyez par exemple, dans le livre
« Al-Qaïda dans le texte » publié au Puf en 2005 sous la direction de
Gilles Képel, les longues réflexions théologiques des animateurs du mouvement
criminel. C’est trop facile de dire que ça n’est pas de la théologie lorsqu’elle
a EFFECTIVEMENT conduit au crime, et que c’est trop voyant.
Depuis maintenant 17 ans que
j’essaie de faire réfléchir là-dessus on me reproche invariablement de croire,
moi, que c’est bien Dieu qui a commis ou commandé les actes monstrueux qu’on
lui attribue dans les textes sacralisés par les religions. Je réponds
invariablement qu’il y a énorme méprise ou, dans le pire des cas, franche
malhonnêteté.
Je ne crois PAS DU TOUT, moi,
qu’il y a une parole de Dieu criminogène. Je REPROCHE aux institutions
religieuses d’enseigner qu’il faut le croire.
Et je leur REPROCHE d’aggraver
cet enseignement par l’ENORME TRICHERIE qu’ils appellent la "bonne
interprétation". C’est là qu’est toute l’horreur de la criminalité
religieuse. Il ne faut pas inverser les éléments de cette réalité.
Les seuls auxquels on peut
pardonner d’avoir, il y a 3000 ans, ou 2000, ou 1400… "mal pensé
Dieu« , d’avoir »mal imaginé et mal exprimé" ce qu’il voulait, dans
des textes par la suite sacralisés ce sont les CHERCHEURS DE DIEU. Plus ils
étaient anciens plus leurs erreurs sont excusables. Tout le monde peut comprendre et admettre ça.
Mais on ne doit plus tolérer que
les théologiens D’AUJOURD’HUI réaniment ces constructions théologiques
anciennes QUAND ELLES SONT CRIMINOGENES.