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Commentaire de Halman

sur Rentrée 2010 et les racines du pire


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Halman Halman 4 septembre 2010 10:03

Quand même le proviseur carburait au gros rouge dans son bureau.

Quand le lycée n’était plus devenu qu’une ruine, les rideaux déchiquetés, arrachés, les portes explosées, trouées, les radiateurs arrachés, les alarmes incendies arrachées et brulées, les extincteurs qui avaient servi de béliers pour exploser des portes et des bureaux.

Quand certains profs avaient quarante ans mais en paraissaient 70.

Quand les jeunes n’hésitent pas à souder des bouteilles d’oxygène et d’acétylène, risquant de transformer le lycée en bombe qui aurait fait sauté la moitié du quartier.

Quand ils n’hésitent pas à faire exploser des pièces d’acier au tour et à la fraiseuse, faisant voler dans l’atelier des pièces chauffées au rouge et fumantes de suif en feu au risque que quelqu’un se les prennent dans le crane.

Quand l’infirmière du lycée avait tellement peur qu’elle se réfugiait plusieurs rues plus loin dans sa voiture.

Quand un gars dont la famille n’avait pas les moyens d’une hygiène normale se faisait noyer dans les lavabos.

Quand le lycée certains soirs se transformait en zone de règlements de comptes de bandes rivales et qu’on se planquait dans des coins pour pouvoir sortir sans se prendre une balle perdue.

C’était il y a plus de 30 ans et ça se passait déjà comme ça.

Ce n’était pas des arabes, pas des rappeurs, mais ils étaient déjà comme ça.

Voilà là où l’EN n’hésite pas à envoyer ses jeunes profs.


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