Les « Hasbaras » : Agents de la désinformation et
de la propagande pro-israéliennes
Suite au massacre subi par la population
de Gaza en janvier 2009, de la part de l’armée israélienne, dans son agression
baptisée « Opération Plomb Durci », et l’isolement international
intégral d’Israël qui l’a suivi, et selon le
« Guardian » (guardian.co.uk 09|01|2009)
et les journaux israéliens « The /fr.wikipedia.org/wiki/The_Jerusalem_Post" title="The Jerusalem Post">Jerusalem Post » et « Haaretz » du 19|09|2009, le
Ministère des Affaires Etrangères et le Ministère de l’Intégration israéliens /fr.wikipedia.org/wiki/#cite_note-0"> ont décidé d’organiser des brigades
composées de volontaires (juifs de l’intérieur ou de la Diaspora, ainsi que
d’étrangers favorables à la politique de l’Etat hébreu, de préférence
plurilingues) capables de relayer les positions du gouvernement israélien
en intervenant dans les sites web où il
est question du conflit israélo-palestinien , et ce, chaque fois, selon un plan
ad hoc, spécifique et bien arrêté, orchestré par les autorités israéliennes en
fonction de la thèse à défendre. Dans ce cadre, des stages et des cours sont même proposés à ces volontaires. Dans
ce contexte, le Ministère des Affaires Etrangères israélien explicite dans son
site (mfa.gov.il/MFA/…/Ambassador-s Course) que « les participants et
les diplômés (sic) du cours reçoivent, aussi, des séances d’information sur la
situation actuelle par des fonctionnaires du Ministère des Affaires
Etrangères ». Les Services israéliens désignent, officiellement, ces
opérations de désinformation et de propagande par « Opérations de
Hasbara » et les membres des « Brigades » qui en sont les
vecteurs sont, eux-mêmes, appelés, par abus de langage, les « hasbaras »,
car le mot « hasbara » est, en réalité, un terme d’origine hébraïque
dont la signification littérale est « éclaircissement »
ou « explication ».
HORCHANI Salah