Pour ma part, c’est parler de définition de communautarisme qui n’a pas de sens puisque ce terme est définit différement suivant les personnes, les pays et également leur affinité politique. Ensuite, la France n’est pas intrinséquement anti-communautaire même si plusieurs intellectuels, journalistes et hommes ploitiques le prétendent, ce n’est pas ce que dit la loi, ni la constitution. Et même en supposant que la France soit totalement anti-communautaire, ce n’est pas les individus qui ont fait le choix de se regrouper entre eux mais bien les politiques successives qui ont délibérément parqué des individus « indigénes » à l’écart de « l’homme blanc ».
Donc, nous avons rassemblé des individus de même origine dans les mêmes quartiers avec les difficultés sociales en prime, ces individus ont eu droit à des services publics et des habitats de deuxième catégorie et lorsqu’on voit que des quartiers se sont ghétoisés, que des femmes portent le voile, que des restaurants hallal ouvrent, on oserait leur reprocher ? Je ne trouve pas cela très cohérent et juste.
De plus, si le terme communautarisme blanc pose problème, on peut le remplacer par absence totale de mixité « ethniqe ». Et si on peut déplorer cette absence à Argenteuil, il faudrait le faire de la même façon à Paris 16éme.