Face à la mondialisation les vieilles nations européennes se redécouvre des identités régionales, néo-relent du nationalisme qui les a façonnées.
Les catalans en Espagne, les Corses en France, les Flamands en Belgique en sont des exemples ; je connais mal l’Europe de l’Est mais je serais surpris que la situation y soit très différente.
Et en effet, la nation ne répondant plus à un mode de vie et une économie devenus « global », nous avons fait le choix depuis la Seconde Guerre de nous unir pour peser plus par le biais de l’Union Européenne.
Et la question qui se pose en Belgique devrait selon moi trouver sa réponse au niveau européen. Celle-ci ne pèse pas assez lourd notamment face aux blocs américain et chinois, notamment politiquement, car elle manque d’unité (à quoi sert Catherine Ashton ??) ; si on regarde les chiffres, elle fait économiquement largement le poids.
D’un autre côté elle doit faire face à des velléités d’indépendance (ou du moins autonomie).
Je pense donc qu’il faudrait tendre d’un côté vers plus de fédéralise pour répondre au premier point, tout en développant des régionalismes plus autonomes de l’autre.
Les français seraient prêts à intégrer la Belgique... Les gens du Nord y sont certainement plus sensibles qu’un habitant de Bayonne qui se préocupe plus du Pays Basque. De telles dispositions de rapprochements régionaux (transfrontaliers ou non) existent déjà et fonctionnent bien dans leur ensemble.
La définition de nouvelles « régions identitaires » (désolé pour la connotation du titre) devrait se baser sur des critères géographiques, historiques, culturels et économiques notamment, qui adresserait une réponse aux tiraillements autonomistes dont est un exemple le cas de la Belgique.
Resterait la question (trop longue pour être traîtée succintement) du statut de ces « régions identitaires » ainsi que de la manière de tendre vers plus de fédéralisme européen.