Katinka : La Islamic Human Rights Commission Iranienne est dite une organisation non-gouvernementale, mais elle loge au ministere de la Justice et dépend de lui. On ne peut donc pas lui faire une confiance exagérée.
Néanmoins, ses déclarations paraissent présenter une autre solidité que les conneries obligeamment répercutées par la presse.
Les mauvais traitements allégués étaient reportés par un avocat qui a mystérieusement émigré dans un pays occidental entre-temps. Aucune enquête, aucune vérification n’a été faite par la presse, visiblement.
Les allégations du fils de Mme Sakineh, qui reposent parait-il sur des on-dit venus
de prisonniers, n’ont été accompagnés non plus d’aucune précaution. Si je comprend bien l’émotion du fils, personne ne s’est dit qu’il pouvait raconter un peu n’importe quoi à la presse, pour aiguillonner le soutien international à sa mere par exemple.
Bref, le professionnalisme de la presse qu’on nous vante se résume ici à une farce.
Quand à moi, je pense que les déclarations faites sont proches de la position officielle du gouvt Iranien, et sont donc assez fiables pour l’essentiel.
Quand au fils, est-ce qu’un journaliste va lui demander le pourquoi de ses manipulations ? Attendons.