Il est clair désormais que le candidat Sarkozy n’était pas à la hauteur d’une tâche que, pour paraître, il complique chaque jour un peu plus. Quand la mécanique est grippée on ne peut plus la faire rouler.
Le plus grand atout de M.Sarkozy est la fragilité de l’opposition.
Sa plus grand faible est lui-même. Le farfelu des idées coercitives est légion. Les solutions inadaptées s’empilent, mal arrimées par le comportement hargneux de parvenu profiteur et les éclats peu dignes de la fonction. Les calculs sans dessein politique s’arrêtent à la combine et boudent la stratégie.
Toute son action trahit ses complexes. Rien n’est construit pour durer. Tout est brouillon, virtuel, pour la galerie et l’effet de manche. Son besoin d’être admiré et craint pour s’imposer, despote, est significatif. Assoiffé de pouvoir et de reconnaissance, être colérique, il suspend ses comptes au croc du boucher sans repentir.
Quoi de plus productif ?
Aux yeux du monde il figure une France arrogante, superficielle, peu fiable et xénophobe. A l’intérieur il personnifie l’échec, le gaspillage et l’incompétence. Quelle valeur républicaine incarne-t-il ? Quelle démocratie échaffaude-t-il ? Il démantèle république et démocratie sans méthode avec acharnement systématique.
Sa baisse de popularité semble irréversible. Elle provoque le remue-ménage d’une majorité où les successeurs, sentant le moment venu, se bousculent sans respect pour l’icône déchue.
Si le Président a fait son temps pour la grande majorité des citoyens, il faut désormais protéger la nation du pire à venir. Les solutions d’un tel touche-à-tout sont mauvaises, inefficaces et toujours dangereuses. Elles naissent du caprice d’un être faible peu scrupuleux et amoral. Le génie est si imbu de lui-même qu’il n’est pas en mesure de tirer les conséquences de son échec personnel pour sauver l’Etat.