@ Benoît Thévard
Merci de
reconnaitre au moins que ces technologies nouvelles sont à l’étude et propres
au débat et que tout un chacun a des pensées lucides et raisonnables à dire,
même si comme moi il n’est pas un spécialiste.
Reconnaissez toutefois qu’il y a dans votre article une lacune essentielle et que la
combler représentait dans le fond de votre esprit un « amusement »
futile et un amalgame qui les lie à « toutes les initiatives », et donc
aussi à celles qui sont les plus mauvaises ou les plus irraisonnables. Espérons
que la discussion apporte une clarté nouvelle sur ces techniques et efface tôt
ou tard des préconceptions dont nous avons tous été au départ les victimes,
concernant sciences et technologies.
Lacune,
parce que, d’une part nous avons certainement beaucoup plus de 15 ans à courir
encore sans grosse pénurie de carburants carbonés (d’autres l’expliquent bien
ici), d’autre part des technologies révolutionnaires peuvent apparaitre et se
développer très rapidement du fait de leur extrême simplicité. Le progrès de la
science va dans le sens de la simplification des techniques, même s’il faut
paradoxalement des mathématiques de plus en plus lourdes et complexes pour les
concevoir à la source (vous le savez mieux que moi).
Regardez,
ne serait-ce que le procédé breveté de BlackLight (laisser courir l’animation, voir la vidéo) . Pour le pékin que je suis,
il n’y a que tuyauteries et échangeurs de chaleur qui ne sont guère difficiles
à réaliser. La complexité est au niveau de la préparation (gardée assez secrète
je pense) du combustible tiré de l’eau grâce à certains catalyseurs. Une
interprétation avancée en sciences de la matière est nécessaire. Mais une fois
maitrisé, le processus est simple et reproductible à l’infini, sans les frais
d’extraction des fuels fossiles. L’eau n’est pas perdue, elle se reconstitue
dans le procédé.
Pour
répondre à votre question sur les échéances, BlackLight est
déjà sur sept contrats d’exploitation, dont un en Italie, et propose des
applications dans de nombreux domaines dont les transports, le chauffage,
l’éclairage, les batteries, la
chimie, l’électronique, la propulsion
dans l’espace.