@ Benoît
Thévard
Une énergie, même « libre », ne sera pas infinie : coûts de construction de la machine qui recquiert aussi d’autres ingrédients de source minérale en général, mais surtout les coûts sociaux, écologiques et autres impedimenta légaux (il ne sera pas permis d’éclairer toute la surface des territoires par ex.). Bien sûr une telle énergie va de pair avec un être humain mieux éduqué et raisonnable. Elle se développera mieux quand nous la mériterons. Mais en s’offrant à nous elle nous fera aussi réfléchir et progresser mentalement et moralement.
Heureux d’ouvrir une fenêtre et de constater notre entente sur le fond. Car si le pétrole reste disponible trop longtemps, ce sont des catastrophes à répétition comme celle du Golfe du Mexique et tous les autres méfaits de la combustion carbonée qui prendront le dessus, avec tous les aspects de la violence et de la démesure politique qui apparait déjà. Même si le réchauffement climatique à cause humaine a peut-être été exagéré il n’en demeure pas moins une menace. L’acidification des océans en est une autre très sérieuse.
Quelles que soient les possibilités réelles d’un recul du peak du pétrole, il faut coûte que coûte ouvrir la voie à de nouvelles technologies. Restons à l’écoute de ces « initiatives », quelques-unes d’entre elles porteront des fruits et nous devrons leur donner une chance de voir le jour plutôt que de les tuer avec des méthodes qui vont du dénigrement ou du silence médiatique au plus littéral des assassinats d’inventeur.