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Commentaire de pigripi

sur Braquage de Nîmes : légitime défense reconnue, mais lendemains difficiles pour le policier qui a tiré


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pigripi pigripi 14 septembre 2010 10:30

Quand on accepte (pas forcément qu’on choisit) de faire un métier de flic, on sait qu’il y a des risques sérieux car, par définition, le maintien de l’ordre implique la confrontation au désordre, y compris la violence armée.

La question est de savoir si les flics (et autres agents du maintien de l’ordre) sont efficacement formés pour faire face aux risques et dangers inhérents à leur métier. Il semble que non.

Ce qui est incompréhensible c’est qu’ils ne soient pas défendus par leurs tutelles. On les l’ance dans l’arêne et on s’en lave les mains.

Les conséquences d’une telle incohérence irresponsable est que les citoyens ne font plus confiance aux flics et dérivent vers l’auto défense et que les flics eux-mêmes sont découragés, stressés et inefficaces. Certains deviennent dingues et tirent dans le tas, d’autres se suicident ou battent leur compagne ou se réfugient dans le shit et l’alccol, quand ils ne deviennent pas ripoux.

De leur côté les délinquants et criminels savent qu’ils prennent des risques à enfreindre la loi, semer violence, terreur et insécurité.
Aujourd’hui, ces risques sont complètement niés : les délinquants sont systématiquement qualifiés de victimes de bavures ou de violences policières. C’est le monde à l’envers. On élève des stèles à la mémoire de petits délinquants qui se sont tués en fuyant la police, les criminels sont considérés comme des héros s’ils survivent, des martyrs s’ils décèdent dans l’exercice de leur « métier ».
C’est inacceptable.

Je regarde avec beaucoup d’intérêt « New York section criminelle » et New York police judiciaire" qui mettent en scène les responsabilités des uns et des autres, la rigueur des enquêtes sur la responsabilité et la déontologie des flics, l’application rigoureuse des règles pour le respect de la loi, application tellement rigoureuse qu’elle conduit parfois à la libération du criminel et au non lieu.
Ces séries montrent aussi les pressions politiques exercées sur les flics et les magistrats pour aller dans un sens ou un autre selon leurs intérêts.
Bien que les structures foncionnent différemment en France, je trouve que ces séries révèlent et soulignent des questions très intéressantes sur la police et la justice.


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