Anti-oligarchie :
Sur les sciences, tu te trompes.
D’abord, Copernic est prêtre.
Ensuite lit donc :
Kepler (l’harmonie du monde), chrétien.
Pascal (Pression atmosphérique), chrétien.
Leibniz (calcul différentiel, énergie cinétique, action) ... chrétien
Fermat (principe de moindre temps, optique)... chrétien
Lavoisier (chimie)... chrétien
Coulomb (électricité)... chrétien
Je ne ferais pas le tour aujourd’hui. Il va sans dire que je parle d’innovations et de découvertes.
En fait, ce qu’il faut voir, c’est la spécificité de la culture chrétienne. Et c’est par la musique classique tu le comprendras le mieux. Une pièce de musique classique a un début et une fin. Le temps s’écoule linéairement et le morceau progresse de mouvement en mouvement.
Dans d’autres cultures, le temps est cyclique, les musiques sont d’un rythme « endiablé », basée sur une boucle répétitive.
En fait, la culture chrétienne est basée sur l’extase (communion de l’esprit avec Dieu).
D’autres cultures sont basées sur la transe, répétition mécanique de ce qui est, vénération physique de Dieu.
Ce temps linéaire, qui découle directement des principes de la chrétienté, est par définition le progrès. Mais il est vrai que l’église était fort exigente du point de vue de la vérité et les débats était forts houleux à cet endroit.
Bref, l’exemple des moines, défrichant la nature, asséchant les marais, conservant les techniques agricoles (soc..), des méthodes alimentaires (bière, champagne, panification), ont fondé la société actuelle, basée sur le travail collectif dans le but que chacun participe à l’oeuvre de Dieu, dans l’Amour.
Cette capacité d’organisation par le travail a créé peu à peu une société riche, prospère, où a pu se constituer un enseignement et une recherche scientifique (premières universités vers l’An mille).
Malheureusement, une oligarchie, viscéralement haineuse de l’église (« sectes ésotériques », « magiciens », « alchimistes », « sectes initiatiques » ...), depuis des temps immémoriaux, a profité des mers, là ou l’église n’était pas.
- d’abord à Venise spéculant avec le moyen-Orient (effondrement du 14ème siècle).
- puis en Amérique (découverte selon l’idée imaginée par le Cardinal de Cuse, et réalisé par Colomb, de joindre les Indes par l’Océan - ceci pour contourner l’Islam), où cette oligarchie a pu mettre à profit sa soif de domination en reproduisant le même type de société mais en pratiquant l’esclavage (qui était interdit par l’église, d’où absence d’esclaves au Québec).
A la fin du 18ème, ces oligarchies enrichies par le commerce maritime, fomentent un coup d’état en France, en plein coeur de la chrétienté, et parviennent à y imposer la « Révolution » des droits de l’homme, qui abolit les prés communs et légalise l’usure (Lol !)... Le principe de la société fondée par l’église est repris, mais en privilégiant le salariat à l’indépendance économique de chacun, et non plus pour participer collectivement à l’oeuvre de Dieu, mais pour que chacun participe à la gloire des propriétaires des moyens de production...
J’affirme, en effet, que le principe même de la société Européenne, fut fondée par l’Eglise, car c’est elle qui en a impulsée la logique, mais, une fois s’être fait emparée, cette société a été détournée de son but initial (la gloire de l’Amour de Dieu). Les pays se sont alors refondés sur l’Idée de Nation (la gloire de la patrie).
Depuis, la force de l’impulsion initiale, chrétienne, faiblit. La société devient décadente. Le temps est redevenu cyclique (voir la musique). C’est la fin du progrès, puisqu’il n’y a plus de but clairement définit et que la société s’éparpille dans tous les sens. L’Europe, tourne en rond, sans boussole.
L’Islam propose la soumission collective, perpétuelle à la parole d’Allah. Cette parole est intemporelle. Le Coran définit l’Islam comme l’origine, qui a toujours existé, et le but.
Si l’origine et la fin se confondent, c’est que la boucle est bouclée ...et donc qu’il faut fermer sa gueule... pour l’éternité.
Prie donc l’Amour de Dieu, au lieu de l’abaisser. Jamais la haine n’a porté de fruit. Seul l’Amour fut fécond, c’est ce que démontre l’Histoire.