« donc augmenter les impôts, ou bien réduire leur salaire net. Les retraites des fonctionnaires étant payées par définition par nos impôts, dans le premier cas, que les privés participent à la retraite des fonctionnaires par leurs propres cotisations, ou par leurs impôts revient au même. Dans le second cas, les fonctionnaires seront-ils d’accord pour voir leur pouvoir d’achat amputé ? »
Si je suis bien d’accord qu’un fonctionnaire « actif » ou un fonctionnaire « retraité » sont de toutes façons financés par nos impots, mais on ne pas considérer que c’est la même chose.
Un fonctionnaire « retraité », est remplacé par un « actif ». Il y a donc une période non négligeable ou le cout est donc double. C’est ce recouvrement qu’il faut réduire : soit en ne remplacant pas le « retraité » (ce qui n’est pas la bonne réponse, car un fonctionnaire rend un service fut il minime), soit en reculant le moment ou il sera remplacé et donc en reculant l’age de départ.
« Les régimes par capitalisation supposent qu’un organisme cumule les recettes, ..., du moins en maintienne le pouvoir d’achat. Inéluctablement cet organisme tombera dans le travers du capitalisme, »
Le système par répartition tombe dans le travers de la logistique en flux tendu : il faut qu’en permanence les recettes financent les dépenses, avec un risque énorme. Que ceux qui ont financé ne puissent en profiter.
A noter également deux points que personnes n’aborde dans le débat :
- La liberté : celle de s’affilier ou pas au régime général. Chacun devrait être libre en fonction de ses convictions et de ses intérêt d’adhérer ou pas au régime général.
- Ce qu’en droit d’entreprise on appelle la « confusion de patrimoine »... En effet en france le système social est alimenté par les travailleurs et géré par les partenaires sociaux et ne relève donc pas du budget de l’Etat. L’impot finance le budget de l’Etat qui est géré par les elus du peuple souverain.
Je suis allergique à la pensée que des impots pourraient tombés directement dans les poches des syndicats pour en faire ce qu’ils ont l’habitude d’en faire : n’importe quoi.
Or c’est un aspect que l’on oublie d’aborder : les syndicats sont juges et partis lorsqu’ils défendent la répartition car ils défendent en fait leur gagne pain.