Goc
Si nous parlons des élections de mi-mandat, vous avez raison, il est possible que l’influence des Tea Party fassent basculer le vote vers la droite républicaine. Il faudra voir. Ce que je dis est simple et les républicains en sont bien conscients : la radicalisation de la droite vers l’extrême-droite et vers un discours religieux, avec le Tea Party, risque de nuire aux républicains car dans la population, il existe des conservateurs modérés. D’autre part, ces réussites à répétition qui consistent à déloger les candidats officiels du GOP ne donnent pas non plus une image de stabilité et d’unité. Rien n’est simple au pays de l’Oncle Sam. S’agissant maintenant des élections générales, là, c’est une toute autre affaire. D’ici à 2012, personne ne peut prédire l’avenir. Que sera le Tea Party à ce moment là ? Sarah Palin aura-t-elle annoncé officiellement sa candidature ? Et sous quelle bannière se présentera-t-elle ? Y aura-t-il d’autres candidats qui brigueront la présidence américaine ? Trop d’inconnus subsistent pour poser un jugement clair.
J’évite de tomber dans des généralités qui consistent à dire que les médias sont là pour protéger l’establishment. Après l’épisode Georges W. Bush, les médias américains, qui avaient sombré bien bas après avoir abdiqué leur esprit critique, ont retrouvé leur aplomb. Il est évident qu’ils ont une politique éditoriale que leur dictent les propriétaires mais la liberté d’expression aux États-Unis est exceptionnelle et enchâssée dans le premier amendement de leur constitution.