Benoit Thévard
Merci de votre explication.
Je n’ai pas lu votre article sur les retraites et je n’ai pas limité mes doutes à celles-ci. J’ai évoqué les salaires et les difficultés de tout un chacun du petit peuple de joindre les deux bouts. S’ils sont importants les soucis liés à l’environnement semblent plutôt la préoccupation des nations bourgeoises qui se préoccupent bien peu du sort des peuples des pays qu’elles dominent.
Ne Vous excusez pas votre article est complet, il est clair, illustré et j’ai eu plaisir à connaître les informations qu’il contient.
Votre réaction, en revanche me peine.
La grande nouveauté dont vous parlez : la prise de conscience que les ressources de notre planète ne sont pas illimitées a fait l’objet de bien des campagnes. Celles.ci ont commencé au début des années 70 avec le premier choc pétrolier. qui attira l’attention sur les énergies fossiles de la planète.
Ce qui a poussé des états à développer l’énergie nucléaire avec les résultats divers que vous connaissez. Je ne pense pas seulement à Tchernobyl mais au prix de l’énergie à domicile pour les ménages et sa répercussion dans les assiettes. Je pense aux guerres du golfe et à celle d’Afghanistan dont le but paraît plus stratégique qu’autre chose. Je pense aussi aux développement des techniques de transports et d’utilisation des énergies renouvelables qui vous en conviendrez n’ont pas attendu la résilience des discours de Madame Duflot qui sait sans doute tout mieux que ses prédécesseurs mais dont les solutions n’ont pas encore fait leurs preuves.
Les solutions pour continuer à vivre nécessitent toujours de gigantesques investissements que des états ruinés comme l’est aujourd’hui la France ont bien du mal à réunir. Curieusement elles profitent toujours à certains, souvent aux mêmes, mais rarement à ceux qui les financent sur leurs impôts, taxes et contributions.
Si aujourd’hui les verts allemands recueillent 24 % de soutien dans les sondages et constituent le second parti de la République Fédérale à égalité avec les socialistes, en revanche les verts francais peine à la reconnaissance de leurs concitoyens. Ils ne sauraient rêver, qu’importe les prises de conscience, de réaliser leurs ambitions de pouvoir de sitôt.
Cecile Duflot n’est ni Jeanne d’Arc, ni Bernadette Soubirous, a-t-elle les qualités de ses ambitions ? Ses visions de l’avenir sont -elles réalisables et comment ?
Croyez-vous que les nouvelles générations, bien en peine à trouver leur voie pour gagner leur vie décemment, puissent croire au rêve écologique ? Mon septicisme est grand.
Les jeunes des banlieues et des provinces déshéritées veulent du changement poltique plus lourd, plus aguerri. Eva Joly, un peu moins écolo, moins académique et plus sereine dans ses interventions est plus près d’eux, elle incarne davantage leur espoir.