@gelone
Nous y voilà ! Le contexte ! C’est bel et bien lui qui permet aussi de
comprendre que certains aient choisi la LVF (Légion des volontaires
français, pour ceux qui sont plus familiers du point Godwin, que de
l’histoire proprement dite), ou un peu plus tard, la 33e division SS de
grenadiers volontaires « Charlemagne ».
J’imagine que vous allez nous dire que ces gens là étaient tous des communistes ?
« On est sous l’oppression nazi, la France a capitulé avant même d’avoir commencé la guerre... » En partie à cause du sabotage de l’effort de guerre par les
communistes, alors alliés du IIIe Reich, ce qu’Amilcare Rossi raconte
très bien dans « Les Communistes français pendant la drôle de guerre » et dans « La guerre des papillons »
Non. En très grande partie parce que les industriels français avaient d’ores et déjà commencé à collaborer avec les nazis. La drole de guerre qui en suivit ne fut qu’une guerre de façade.
« ...et le pouvoir en place est le reflet d’une collaboration zélée avec l’occupant. »Occupant qui a été demandée l’autorisation de faire reparaître « L’Humanité », je connais aussi...
Il faut analyser la stratégie à ce moment là : C’était un moyen d’amadouer les opposants communistes.
« Ceux qui ont combattu n’ont pas que combattu contre l’envahisseur nazi mais aussi contre l’oppression et pour la liberté. »
Sûr qu’ils auraient fait pareil si, à la place de la
Wehrmacht, il y avait eu l’Armée rouge, ce qui n’a pas passé loin,
comme le démontre Victor Suvorov dans « Le Brise-glace ».
Vous avez tort de vous obstiner à faire l’amalgame entre les communistes de la resistance française et les communistes de la Russie.
"Et si les communistes français se sont retirés du pouvoir
après-guerre c’était afin que la France puisse bénéficier du plan
Marshall."
...et aussi participer à la guerre contre l’envahisseur
communiste de la Corée du Sud. Quelle grandeur d’âme ! Quelle
noblesse ! Quel patriotisme. Pour ceux qui doutent, on trouve tout ça,
dans « Contes et Légendes de la Guerre froide » (éditions de la GRU, Moscou, 1987). Celui-là aussi, je l’ai lu...
Plutôt que de vous empiffrer de contes et de légendes, je vous conseille la lecture d’ouvrages plus objectifs comme ceux d’Annie Lacroix-riz par exemple.