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Commentaire de raoul

sur Il refuse son diplôme de résistant


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cimonie raoul 22 septembre 2010 16:08

@gelone

Nous y voilà ! Le contexte ! C’est bel et bien lui qui permet aussi de comprendre que certains aient choisi la LVF (Légion des volontaires français, pour ceux qui sont plus familiers du point Godwin, que de l’histoire proprement dite), ou un peu plus tard, la 33e division SS de grenadiers volontaires « Charlemagne ».

J’imagine que vous allez nous dire que ces gens là étaient tous des communistes ?

« On est sous l’oppression nazi, la France a capitulé avant même d’avoir commencé la guerre... » En partie à cause du sabotage de l’effort de guerre par les communistes, alors alliés du IIIe Reich, ce qu’Amilcare Rossi raconte très bien dans « Les Communistes français pendant la drôle de guerre » et dans « La guerre des papillons »

Non. En très grande partie parce que les industriels français avaient d’ores et déjà commencé à collaborer avec les nazis. La drole de guerre qui en suivit ne fut qu’une guerre de façade. 

« ...et le pouvoir en place est le reflet d’une collaboration zélée avec l’occupant. »Occupant qui a été demandée l’autorisation de faire reparaître « L’Humanité », je connais aussi...

Il faut analyser la stratégie à ce moment là : C’était un moyen d’amadouer les opposants communistes.

« Ceux qui ont combattu n’ont pas que combattu contre l’envahisseur nazi mais aussi contre l’oppression et pour la liberté. »

Sûr qu’ils auraient fait pareil si, à la place de la Wehrmacht, il y avait eu l’Armée rouge, ce qui n’a pas passé loin, comme le démontre Victor Suvorov dans « Le Brise-glace ».


Vous avez tort de vous obstiner à faire l’amalgame entre les communistes de la resistance française et les communistes de la Russie.

"Et si les communistes français se sont retirés du pouvoir après-guerre c’était afin que la France puisse bénéficier du plan Marshall."

...et aussi participer à la guerre contre l’envahisseur communiste de la Corée du Sud. Quelle grandeur d’âme ! Quelle noblesse ! Quel patriotisme. Pour ceux qui doutent, on trouve tout ça, dans « Contes et Légendes de la Guerre froide » (éditions de la GRU, Moscou, 1987). Celui-là aussi, je l’ai lu...

Plutôt que de vous empiffrer de contes et de légendes, je vous conseille la lecture d’ouvrages plus objectifs comme ceux d’Annie Lacroix-riz par exemple. smiley


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