Bonjour et bravo pour ce résumé de l’état de la recherche sur ce sujet, recherche en pleine évolution ... elle aussi !
La « vulgarisation » (quel vilain mot) est un art difficile et c’est d’autant plus méritoire.
Il n’y a qu’un point qui me choque dans les hypothèses actuelles : c’est l’idée d’un très faible nombre d’êtres du genre « homo » , entre autres d’homo sapiens, jusqu’à la « révolution » néolithique (on ne doit d’ailleurs plus employer ce terme de « révolution »).
Imaginez : quelques dizaines de milliers répartis sur l’ensemble du globe (au moins depuis homo erectus). Autrement dit les quelques groupes n’avaient quasiment aucune chance de se rencontrer à raison de 0,001 habitant/km2 !
Or se développent des « cultures », des techniques en tout cas qui se répandent sur l’ensemble de la planète.
Je pense que l’on confond rareté des restes, que vous rappelez d’ailleurs, et rareté des habitants.
Pourtant la majeure partie de la surface du globe n’a pas été fouillée, les conditions de conservation sont draconiennes, ... nombre de facteurs qui devraient rendre plus prudents nos chercheurs, surtout quand on sait que les estimations de la population d’une ville aussi connue et fouillée que Rome varie de 250 000 à plus d’1 million d’habitants suivant que l’on examine la surface habitée, les ressources en eau et en nourriture, les écrits de l’époque, etc ....