c’est plutôt avec des mecs comme vous qu’on va les avoir sur le dos à force de trembler de terreur. c’est sûr qu’ils doivent bien rigoler les barbus. un qui tousse et tout le pays qui s’enrhume.
au secours, ils sont à nos portes.

maître chez soi montre sérénité et détermination. la frousse du plus fort encourage et enhardit le plus faible.

c’était pareil en 40.
 4 divisions de boches sur les champs élysées et 40 millions de français drivés par un brillant militaire maréchal , qui s’inclinent et demandent qu’on les épargnent en échange d’une efficace collaboration !

des barbus enturbannés qui vont me dire ce que je dois faire ? moi je ne me cague pas dessus au bruits de peurs qui sont distillées par des gens qui y ont intérêt en direction de sots qui ne cessent de trembler en criant au loups. ça marche à tout les coup.

qu’ils viennent, barbus ou pas !

ceux qui ont essayé en 40, ils n’étaient pas barbus, mais ils ont été chassés à coups de pieds au cul par une poignée . et d’autres demain ils nous trouverons encore devant !

en attendant on tremble pas de terreur devant un big mac ou une burqa. et si on tremble, on se garde de le faire voir.

je suis loin d’être anti-militariste. la seule différence, c’est que pour moi les militaires sont faits pour défendre une nation au cas où elle serait attaquée, pas pour aller détruire des peuples lointains qui ne m’ont rien fait dans le but s’emparer de leurs ressources, de défendre de sombres et glauques intérêts capitalistes détenus par des gens jamais repus qui ne se soucient guère des peuples et de leur devenir.

tout pour les sous, et tout pour moi ! 

rappelez vous que ceux qui envoient nos jeunes mourir pour rien la-bas, en général eux n’y vont pas. ils se contentent d’épingler des médailles sur leurs cercueils.

« vivement enfin un gouvernement à poigne ,un vrai !... ».

 des gens qui réclament la manière forte, les régimes forts, c’est quoi ?

et partout où ils ont sévi, ces régimes, ce fut la mort et la désolation. vous voulez quoi ? pinochet ? castro ? salazar ? franco ? et on va vous laisser faire ?

c’est sûr qu’on ne joue pas dans la même cour, mais je préfère de loin ma conscience.