Depuis une vingtaine d’années, les entreprises ont une fâcheuse tendance à ne proposer que des « CDD », ce qui a pour avantage de leur permettre de bénéficier d’exonération totale ou partielle des cotisations « patronales », voire également d’exonération d’une partie des cotisations « ouvrières » (précomptées sur les salaires) dues à la « sociale sécurité »...
Cela représente des sommes « gastronomiques » : avant le passage à l’euro (c.a.d. il y a près de dix ans !...), certains syndicalistes évaluaient le manque à gagner de la sécurité sociale à un montant voisin de 130 milliards de francs...
Aujourd’hui, on se contente de culpabiliser le « bon peuple », qui en a vu d’autres... ce qui est d’autant plus facile avec une précarisation du travail qui va croissant, et des méthodes de « management » qui ne considèrent plus l’homme que comme une des variables de la gestion des stocks...
Ceux qui sont au pouvoir peuvent bien tenter nous faire croire tout ce qu’ils veulent...
Rien, absolument rien ne changera...
Cf. La vignette auto qui devait bénéficier aux retraités, et qui a été détournée de ses fins le plus illégalement du monde par l’Etat qui ne l’a jamais reversée aux « vieux travailleurs »...
Les assurances privées ont tout lieu de se frotter les mains et les babines...
Le « hold-up » sur la « sociale sécurité » a commencé avec les ordonnances de 1967 qui ont permis l’entrée en force du Patronat dans les Conseils d’Administration des Caisses de Sécurité Sociales...
C’est un gouvernement d’union nationale rassemblant gaullistes et communistes qui créa, en 1945, la « sécu », sur la base du programme du Conseil National de la Résistance : il s’agissait alors de reconstruire le pays !...
Est-ce à dire qu’on voudrait le détruire aujourd’hui ?...
Rien n’interdit de le penser.