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Accueil du site > Actualités > Politique > Et si la CPAM avait un excédent de 9 milliards ?

Et si la CPAM avait un excédent de 9 milliards ?

Et si la CPAM avait excédent de 9 milliards

Savez-vous que les sommes suivantes, destinées à la Sécu, ne lui sont pas reversées :
  • Une partie des taxes sur le tabac : 7,8 Milliards
  • Une partie des taxes sur l’alcool : 3,5 milliards
  • Une partie des primes d’assurances automobiles : 1,6 milliards
  • La taxe sur les industries polluantes : 1,2 milliards
  • La part de TVA : 2 milliards
  • Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards
  • Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
Et si ces chiffres étaient bien issus du rapport de la cour des comptes consultable sur le site de la sécu ?

Conclusion :

Si chacune des institutions reverse ce qu’elles doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent ! ?

A qui profite ce tour ?

En premier chef, l’Etat qui voit ainsi un moyen d’introduire dans notre conscience un impôt justifié. Dans un deuxième temps, les mutuelles, et donc le monde des finances - encore lui.
 
Qui va arrêter ce jeu de massacre ?
 
Le vote semble être le seul moyen à notre disposition - du moins c’est ce que l’on veut nous faire penser - pour changer cela.

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64 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 28 septembre 2010 11:21

    Pareil avec les caisses de retraites !


    • verdan 28 septembre 2010 11:29

      à l’auteur et Tutti

      Bonjour.

      d’accord, bien vu l’enfumage !.

      Voxagora, SVP, pourriez-vous developper un peu , très curieux sur le sujet ? Merci d’avance

      Cordialement


    • survol 28 septembre 2010 12:00

      Surtout quand je viens de recevoir un article un peu ancien (9 mois) où j’apprends que les politiques (avec leur caisse de retraite propre) sont en train de ponctionner la notre (agirc-arrco) depuis cette année.
      Ils ne cotisent qu’à hauteur de 5,63% pour un rendement de 11,4% donc il n’y a pas assez et ils viennent de voter un texte pour se servir sur notre caisse (cotisation à 9,5% et rendement à 6,7%).

      Source ici :
      http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=614

       


    • zelectron zelectron 28 septembre 2010 16:49

      @survol & l’auteur
      « les politiques (avec leur caisse de retraite propre) sont en train de ponctionner la nôtre (agirc-arrco) depuis cette année ».

      - ne me dites pas que les élus politiques de gauche sont complices de la droite dans cette affaire, je n’y crois pas un seul instant ! Comment ? des hommes et des femmes de gauche, mandatés par le peuple ? Ca, c’est un mensonge capitalistique des ennemis du peuple payés par la CIA et tutti quanti !!!


    • NORMAN 5 octobre 2010 15:25

      Les ponctions sur les caisses de retraite du privé ne sont pas une nouveauté. De nombreux gouvernements y ont eu recours (de gauche, oui, oui, oui) pour équilibrer les caisses de certains régimes « spéciaux ».

      Renseignez vous donc, vous serez... ébahi smiley

    • foufouille foufouille 28 septembre 2010 11:34

      il faut aussi ajouter que la secu demande le minimum aux assurances en cas d’accident


      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 septembre 2010 12:11

        Quand une structure encaisse, dépense, contrôle, effectue et organise les soins, c’est à dire est à la fois juge et partie, et tout cela avec l’argent de personne, comment voulez-vous que cela soit bien géré ?

        Une compagnie d’assurance est contrôlée par ses actionnaires : Moins de risque de non encaissement des sommes dûes.

        Une compagnie d’assurance est choisie par ses clients : Contrôle des coûts pour les services rendus.

        Une compagnie d’assurance juge le rapport qualité/prix d’une clinique, ce que ne pourra jamais faire un particulier.

        Un hôpital, géré par la Sécu, n’est pas contrôlé sur ses coûts ni sur son efficacité, si ce n’est de façon stupidement comptable. Or la comptabilité n’est qu’un élément de la gestion, il faut aussi tenir compte de la satisfaction des clients, de la qualité des conditions de travail, de l’efficacité des services rendus. Il faut anticiper les évolutions (équipement, technique, besoins).

        Toute structure où les dirigeants ne craignent pas pour leur porte-monnaie et/ou leur poste, ne pourra jamais bien être gérée.


        • foufouille foufouille 28 septembre 2010 12:23

          LES GROS ACTIONNAIRES
          plus tu es riche plus tu touches
          bien sur le pauvre, tes potes lui donneront le mimnimum


        • HELIOS HELIOS 28 septembre 2010 12:33
          Toute structure où les dirigeants ne craignent pas pour leur porte-monnaie et/ou leur poste, ne pourra jamais bien être gérée.


          D’apres vous, il n’existe donc plus de professionnels honnetes et qui font leur travail serieusement ?

        • Auccia 29 septembre 2010 10:23

          Le but d’une société privée, fut-ce une clinique, est le profit. Et nous entrons là dans une opposition idéologique.
          Doit-on profiter des défaillances de santé de nos concitoyens ? La rémunération d’un médecin est normale. Le rendement versé aux investisseurs actionnaires me semble indécent. Quand vous parlez d’une petite structure à visage humain, dont les responsables sont clairement identifiés, comme c’est le cas pour une petite clinique de province, soit : Il y a encore moyen de contrôler si l’on se donne la peine. Quand vous parlez d’entreprises multinationales que génèrerait la totale privatisation de notre sécurité sociale ou les actionnaires seraient disséminés aux quatre coins de la planète et qui ne sont responsables de rien (en cas de défaillance on jette le PDG avec retraite chapeau), et tant pis pour le pauvre malade ayant souffert des défaillances...on verserait à sa famille de copieux dédommagements !
          Les dérives sont déjà amorcées en France : Les opérations « juteuses » et ne nécessitant pas un plateau technique de haut niveau sont assurées par les cliniques, les cas difficiles ainsi que la recherche et la formation des futurs praticiens par les hôpitaux publics.


        • tchoo 28 septembre 2010 12:20

          Vous avez raison hommelibre, le secteur privé à largement fait preuve de sa préoccupation du bien des ses clients, surtout ces dernières années.
          C’est tellement évident que l’on se demande comment il existe encore des personnes ayant l’outrecuidance de défendre le service public.

          Vive le monde des bisounours !


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 septembre 2010 12:37

            Quand une entreprise privée fait défaut, elle perd des clients. La sanction est immédiate.

            Regardez le monde automobile : Fiat a failli disparaitre, après avoir fabriqué de mauvais produit (première Panda, par exemple). Depuis, les produits se sont améliorés, les résultats ont suivi.

            Idem pour VW, ou Toyota récemment.

            Idem dans les services informatiques. Si Microsoft faibli avec Windows Vista, cette société repart avec Windows 7. Même chose pour la compétition Yahoo / Google / Voila / Altavista ...

            Les bisounours, ce sont ceux qui croit que quelqu’un travaillant dans le privé est nécessairement un horrible profiteur, avide d’escroquer ses clients, mais dès qu’il devient fonctionnaire, il devient un ange, plein d’abnégation, travaillant uniquement pour le bien public, sans soucis des ses propres besoins, consacrant tout son temps et son énergie à satisfaire les « usagers ». Merveilleux !!!

            L’altruisme et l’avidité sont équitablement partagées. Mais qu’est-ce qui va contrôler les dérives, sinon le risque pour son porte-monnaie/emploi ?


          • foufouille foufouille 28 septembre 2010 12:45

            ya autant de cons chez les fonctionnaires
            par contre certains dans le prive ne QUE a leur portefeuille
            meme la mort est rentable


          • Rudolph 28 septembre 2010 15:08

            quand une entreprise fait défaut ????????

            Gros naze ! Quand les banques ont fait défaut, on les a renflouées, prétenduement too big too fail ! Le rêve des râclures enfin réalisé : le prélèvement en bonne et due forme sur la société sans même plus se justifier à part cette foi unique : vous avez besoin que l’on vous saigne à blanc (vous êtes tellement cons ! nous on le vaut bien)


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 septembre 2010 15:35

            Votre langage est à la hauteur de votre comprehension :

            Je clame de façon permanente que quand les gens sont déresponsabilisés, ils peuvent se permettre de faire n’importe quoi. Et l’exemple parfait est le renflouement des banques décriés par tout les libéraux. Là où les interventionnistes de tout poils et autres défenseurs du service public étatisé réclame un état toujours plus fort et encore plus d’intervention : Les bénéfices pour la coalition état/finance et perte pour les contribuables citoyens.

            Plus d’état, c’est plus de pauvreté, plus de dette, plus de pouvoir entre les mains d’un nombre restreint de personnes qui se tiennent par la barbichette.

            Faut-il être bête pour, comme certain, reprocher l’omni-présence de Sarkosy et son excès de pouvoir, et, dans la même phrase, soutenir le renforcement de l’état. Renforcer l’état, c’est renforcer ceux qui le dirigent.

            L’état n’est là que pour protéger les plus faibles des plus fort, les minorités des majorités, en faisant appliquer la loi, et uniquement la loi.

            « N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième » Frédéric Bastiat


          • foufouille foufouille 28 septembre 2010 15:48

            "Plus d’état, c’est plus de pauvreté, plus de dette, plus de pouvoir entre les mains d’un nombre restreint de personnes qui se tiennent par la barbichette."

            et ton systeme libertaryen, menne vers l’esclavage


          • romaeterna romaeterna 28 septembre 2010 21:38

            Vous écrivez : "Plus d’état, c’est plus de pauvreté, plus de dette, plus de pouvoir entre les mains d’un nombre restreint de personnes qui se tiennent par la barbichette.« 

            Ma version : »Plus de privé, c’est plus de pauvreté, plus de dette, plus de pouvoir entre les mains d’un nombre restreint de personnes (les actionnaires) qui s’entendent pour s’en mettre plein les poches."

             Le capitalisme tout bêtement !

            C’est faux ?


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 septembre 2010 23:22

            Bien sur que c’est faux ! Citez moi un pays, ayant une économie dirigée, riche ?

            La richesse des pays, et de ses habitants, est strictement proportionnelle à la liberté économique et politique qui y règne. C’est vrai qu’il peut y avoir une grande disparité de richesse, mais que vaut il mieux, être égaux dans la pauvreté, ou être un peut plus riche à coté de gens extrêmement riches ?

            Pour moi, je préfère la seconde solution. Je bénéficierai ainsi des développements (technique, santé, confort ...) permis grâce aux demandes initiales des plus riches : médicaments, sécurité des véhicules actuels, constructions, informatiques et communication ...


          • sisyphe sisyphe 5 octobre 2010 16:58

            Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.166) 28 septembre 23:22


            La richesse des pays, et de ses habitants, est strictement proportionnelle à la liberté économique et politique qui y règne. C’est vrai qu’il peut y avoir une grande disparité de richesse, mais que vaut il mieux, être égaux dans la pauvreté, ou être un peut plus riche à coté de gens extrêmement riches ?

             smiley smiley 

            Ou extrêmement pauvre, à côté de gens extrêmement riches ? 


            Les statistiques publiées récemment par l’INSEE sur l’écart entre les riches et les pauvres de ce pays n’en sont pas moins édifiantes.

            Ces statistiques confirment ce qui saute aux yeux : l’ accroissement important de la pauvreté. Elles portent pourtant sur la période 2004-2007, avant l’aggravation actuelle de la crise. Huit millions de personnes, plus de 13 % de la population, se retrouvent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire disposent d’un revenu de moins de 900 euros par mois. Des chômeurs, des retraités mais aussi, pour 1,9 million d’entre eux, des travailleurs ayant encore un emploi et un salaire.

            L’INSEE publie d’autres chiffres, portant cette fois sur la fraction la plus riche de la société dont les revenus et la richesse se sont envolés pendant la même période. Les plus riches parmi les riches, qui représentent quelque 5000 ou 6000 personnes en France, soit une sur dix mille, disposent d’une moyenne de trois millions d’euros par an.

            Cette petite frange de riches possède usines et banques et domine l’économie. Ils sont le sommet de la classe riche, de ce demi-million de personnes dont le revenu annuel dépasse les 500 000 euros. Contrairement aux fadaises des médias, il n’y a, parmi eux, que quelques footballeurs-vedettes ou hommes de spectacle (et ceux-là, au moins, font quelque chose en contrepartie de leurs revenus). La majorité, ce sont des capitalistes petits et grands qui vivent de leurs capitaux, c’est-à-dire de l’exploitation. Or, pendant ces trois ans, si les salaires ont stagné, les revenus du capital ont augmenté de 46 % !


            Les rapports de l’Insee 2010 




          • Bertrand Vuaroqueaux Bertrand Vuaroqueaux 5 octobre 2010 19:42

            « Citez moi un pays, ayant une économie dirigée, riche ? »

            La Chine...

            Si la « validité » d’un système se mesure uniquement en points de PIB, alors le « capitalisme d’État » est sans conteste le modèle le plus compétitif. On ne cesse de nous répéter que l’avenir appartient aux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) du fait de la progression géométrique de leurs économies.

            Je pense que vous conviendrez que le gouvernement chinois ne réalise pas complètement l’idéal de Hayek ou Bastiat.

            Le gouvernement russe est assez éloigné, lui aussi, d’un État-croupion qui n’interviendrait pas dans le domaine économique (Mikhaïl Khodorkovski serait, je pense, d’accord avec cette affirmation).

            Le décollage du Brésil a réellement commencé quand il a jeté au feu les recommandations du FMI (qui ont failli tuer l’Argentine voisine).

            Je connais beaucoup moins bien le système politique indien mais il s’agit également d’un pouvoir relativement fort (ce qui n’interdit pas une dévolution démocratique).

            Quant à la « Main Invisible du Marché », on ne sent vraiment toute sa puissance que quand on se la prend dans la gueu**, comme ces retraités qui ont tout perdu avec la faillite de leurs fonds de pension...


          • Polemikvictor Polemikvictor 28 septembre 2010 12:22

            La cour des compte à refuser de certifier les compte de la sécu et pas pour des détails 
            je cite :

            Les opinions exprimées par les auditeurs externes des régimes témoignent de

            l’ampleur des progrès restant à accomplir pour disposer d’une information

            comptable fiable, particulièrement en matière de contrôle interne et de systèmes

            d’information.
            Pour lire le document complet :
            N’importe quelle société du privdans la meme situation verrait ses drigeants poursuivis par la justice !!!

            http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RELFSS/Synthese_rapport_securite_soc iale_2010_septembre_2010.pdf


            • Rolles 28 septembre 2010 13:38

              Peter Pan,

              J’ai déjà vu passer sur le net des articles dans ce sens.
              Mais à aucun moment les auteurs (pas plus que vous), n’ont donné leurs sources (preuves).
              Pouvez vous nous les indiquer, de manière à ce que votre article soit crédible, ainsi que les commentaires qui l’approuvent.
              Merci.

              • Chris83 28 septembre 2010 13:56

                Rolles m’a devancée...

                En effet, Peter Pan, j’ai reçu ce jour cette information par mail. Ce message signé :

                 Evelyne DUBIN
                Secrétaire Générale
                Adjointe au Directeur Général 
                INDL : Institut National du Développement Local
                Avenue Michel Serres //BP 32 // 47901 AGEN Cedex 9 court sur le net au moins depuis 2009.

                fait couler pas mal d’encre depuis au moins 2009. J’ai retenu la lecture sur ce site (pas le meilleur choix, je le concède) :

                 http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_contributions.php?idForum=3152&idMess=83025

                Bonne journée.


                • Le nanaconda 28 septembre 2010 14:48

                  Bonjour,

                  Ce qui est dommage et enlève tout crédit à votre théorie, c’est que vous mélangez tout : Sécurité Sociale, Assurance Maladie, CPAM …

                  Je ne comprends pas bien d’où vous sortez vos chiffres et s’ils concernent la Sécu, le régime général, l’Assurance Maladie, qui ne sont pas financés de la même manière.

                  Difficile donc de vous suivre dans votre raisonnement.


                  • Rudolph 28 septembre 2010 15:10

                    « Et si ces chiffres étaient bien issus du rapport de la cour des comptes consultable sur le site de la sécu ? »

                    Voici la source de l’auteur pour ceux qui savent pas lire.
                    S’ils veulent prouver qu’au contraire ils le savent très bien, alors qu’ils aillent vérifier !


                    • Le nanaconda 28 septembre 2010 15:21

                      Il y a aujourd’hui un déficit de 20,3 milliards donc le chiffre 11 milliards est erroné.
                      Il peut correspondre à peu près au déficit de la branche maladie mais les financements évoqués dans l’article ne sont pas ceux du régime général de la branche maladie donc ça ne colle pas non plus.
                      Quand à l’appelleation Cpam, elle désigne le relais local et de droit privé de l’Assurance Maladie, rien à voir avec les fonctionnaires évoqués dans certains commentaires.
                      Bref la théorie est intéressante mais l’article trop mal troussé pour qu’on y comprenne quelque chose, et surtout pour qu’on ait envie d’y croire.


                    • emile wolf 28 septembre 2010 18:10

                      Cher Rudolph,

                      Essayez de trouver les chiffres en question sur le rapport de la sécurité sociale publié en 2010 par la Cour des Comptes. 
                      Et indiquez-nous à quelle page.

                      Les chiffres indiqués par l’auteur sont incomplets. Ils correspondent à une partie des ITAF ( Impôts et taxes affectés... à la Sécurité Sociale) dont l’enveloppe 2009 dépasse les 30 milliards. En supplément les retards de paiement ne s’ajoutent pas dans un compte de recettes. Ils sont déjà comptés comme créances. Ce qui veut dire que la dette supposée de l’Etat serait de 16 milliards et non de 20 ! à suivre les informations de Peter Pan. Ceci réduit à 5 milliards l’excédent.

                      En supplément, comme les retards de paiement ne sauraient s’ajouter à un résultat, les 30 milliards d’ITAF sont pris sous cet intitulé en compte dans celui de la Sécu, dont les recettes totales avoisinent les 310 milliards € en 2009.
                      Je vous renvoie à ma réaction en bas de cette page pour ce qui concerne le montant de la CSG (+ de 62 milliards) versée par l’Etat sans parler de menues annexes.

                      Pour ce qui concerne les tableaux virtuels d’équilibre sur l’ensemble de l’ITAF 15, 407 milliards et 50,860 milliards sur l’ensemble de la CSG ont été ventilés sur la branche maladie, et, 10,14 milliards d’ITAF ont été attribués à la branche retraite.

                      Il n’y a donc aucune raison de mulitplier des ardoises étatiques qui sont déjà réglées pour dégager un excédent qui n’existe pas.

                      En fin 2009 la totalité du retard de paiement de l’Etat à la sécurité s’établit à 0,8 milliard ce qui est déjà énorme. Inutile d’en rajouter.

                      Sans vous offenser : vous devriez donc vous-même vérifier. C’est à la page 15 et suivantes du rapport en question.

                      Ou je fais erreur et il me manque des informations, ou cet article n’a pas été l’objet d’une recherche approfondie par une personne compétente en comptabilité voire en fiscalité. Apparemment, elle interprète mal les informations qu’elles a trouvées et diffusées de manière irresponsable en trompant, involontairement bien sûr, les lecteurs. 

                      Il y a suffisamment de griefs à évoquer contre l’Etat dans le domaine socialo-fiscal considéré . Il n’est pas nécessaire de discréditer l’image d’Agoravox avec de regrettables erreurs de ce type.


                    • emile wolf 28 septembre 2010 15:21

                      Cher Peter Pan,

                      Merci de votre bref exposé.

                      Il est un peu rapide pour mon entendement et je vous suis à l’avance reconnaisant de bien vouloir expliquer vos méthodes de calcul.

                      Quand vous écrivez : une partie de la taxe sur le tabac, l’alcool, l’assurance automobile, les industries polluantes et la TVA, pourriez-vous avoir l’obligeance d’indiquer quel % revient de droit à la Sécurité Sociale ou plus exactement à la caisse primaire d’assurance maladie ?

                      J’observe que vous n’avez cité, par exemple, la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) . Ne participe-t-elle pas à soutenir l’assurance maladie ?

                      Je remarque que, selon votre calcul, 4 millards sont intitulés retards de paiement, en quoi concernent-ils le résultat de la Caisse Maladie ? Comptablement, corrigez-moi si je me trompe, un retard est pris en compte dans le résultat d’un exercice. Une créance ne s’ajoute pas au résultat sans être un doublon.

                      Je prends acte que la Cour des Comptes, en page 15 du rapport 2010 sur ceux 2009 de la Sécurité Sociale, inscrit dans les produits de celle-ci deux versements de l’Etat percus par le fisc :

                      - La CSG pour la somme de 62,389 milliards € ;
                      - L’ITAF (impôts et taxes affectés) pour la valeur de 31,621 milliards € .

                      Ce deuxième poste qui concernerait les taxes que vous décrivez et mettez en cause pour dégager un résultat excédentaire dépasse de plus de 10,5 milliards votre addition toute bête pour employer votre expression, De laquelle vous déduirez, bien sûr, les 4 milliards d’excédent évoqués faisant double emploi. En conséquence la participation de l’Etat aux recettes de la Sécurité Sociale est pratiquement le double de ce que vous calculez toutes barbes essuyées. 

                      Ma question est : lequel d’entre nous fait une erreur ? Si c’est moi merci de m’indiquer ce dont je n’ai pas tenu compte. Si c’est vous, merci d’informer la Sécurité Sociale que l’assurance maladie n’a pas d’excédent en 2009.

                      cordialement.


                      • Bulgroz 28 septembre 2010 18:06

                        1) Si vous regardez le budget de l’état, dans la partie recettes il y a Zéro pour les tabacs, les alcools et les licences pour les bureaux de tabac et de jeux.

                        2) Si vous regardez le budget de la SS dans la partie ITAF (Impôts et taxes affectés), vous y verrez 26 milliards (budget 2010) dont :

                        a) Rendement total des droits de consommation sur les tabacs et montants affectés à la CNAM et au panier de recettes fiscales : 10,050 Milliards
                        b) Rendement total des prélèvements sociaux sur les boissons : 3,212 milliards

                        Pour les tabacs, il est vrai qu’une partie de ces taxes était réorientée non pas à la CNAM mais au fonds CMU jusqu’en 2008, plus maintenant .

                        En tout état de cause, l’état ne garde rien. Zéro.

                        Au bilan final, l’état apporte à la SS 73,1 milliards + 26 milliards d’ITAF.

                        Sans compter ce que l’état prend en charge directement (CMU, AME, Handicap et dépendance, Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales....)

                        De toute manière, je vous signale que c’est l’état qui, in fine, prend en charge les déficits de SS via la CADES qu’elle garantit. La dette CADES est à la charge de l’Etat pas de la SS..

                        Il est malsain de faire croire que les déficits de la SS ne soient pas réels.

                        • Francis, agnotologue JL 28 septembre 2010 18:27

                          Ce matin, à 7H50, Mr Philippe Lefébure disait sur France Inter, je cite de mémoire : « La note de confiance de la CPAM auprès des marchés c’est triple A. Ceci veut dire que la CPAM peut se financer à des taux intéressants ». Et il poursuivait : « en fin de compte, les remboursements de Sécu, c’est soit les taxes, soit les marchés financiers ».

                          Deux choses : d’une part le triple A, d’autre part l’amalgame entre un endettement pudiquement appelé dans les milieux autorisés, « émission de dettes », et taxes, impôts ou prélèvements sociaux.

                          Sur le premier point, le triple A : c’est vraiment tout et n’importe quoi  ! En effet, triple A pour une institution déclarée en quasi faillite, c’est du délire !

                          Sur l’amalgame : monsieur Lefébure laisse entendre qu’une taxe et un emprunt pour payer du fonctionnement c’est la même chose ! Cela relève, soit de l’obscurantisme le plus abject soit de la bêtise la plus risible !

                          Prétendre pouvoir payer demain, à la fois les remboursements des soins et ceux des des emprunts, alors qu’aujourd’ui on affirme ne pouvoir payer ni l’un, ni a fortori l’autre est une énormité mensongère ! Et dans peu de temps ce seront les mêmes qui viendront nous dire que la Sécu est en faillite parce qu’elle ne peut payer ses dettes.

                          Vous je ne sais pas, mais moi je pense que, puisque ce monsieur continue d’être payé avec notre argent (France Inter !), c’est qu’en haut lieu, on considère qu’il fait bien son boulot. Et j’en conclue qu’aujourd’hui, bien faire son boulot du point de vue de ceux qui sont aux commandes, c’est mentir odieusement au peuple.

                          Le lobbying c’est aussi la corruption des esprits : plus généralement, le lobbying est le nom novlangue de la corruption !


                          • emile wolf 28 septembre 2010 19:09

                            J.L

                            Le coût de la sécu, à en croire le dernier rapport de la Cour des Comptes, n’est pas le résultat du mauvais travail de ses collaborateurs que vous « relevez » avec désapprobation, mais les mauvais choix politiques du Gouvernement. Les pages 133 et suivantes de l’ouvrage cité les examinent avec soins. Permettez-moi de vous y renvoyer vous ne serez pas décu.

                            Sarkozy l’ aurait, paraît-il, affirmé en Conseil des Ministres :« Bien faire son boulot c’est mentir au peuple ».


                          • Francis, agnotologue JL 28 septembre 2010 19:24

                            emile wolf, vu votre capacité à joindre P. Le fébure, répondez donc sur le fond, l’amalgame public entre taxes et dettes ! On est là, au coeur du problème. Ne bottez pas en touche.


                          • emile wolf 28 septembre 2010 19:51

                            JL

                            je ne comprends pas votre question.

                            Qu’entendez-vous par l’amalgame des taxes et des dettes ?

                            Je suis également très intime avec Lhuberus celui qui pratique la plus honnête des désinformations.

                            Allez ! J’attends votre question.


                          • Francis, agnotologue JL 28 septembre 2010 20:18

                            émile wolf, je suppose, j’espère même ! que vous faites la différence entre taxes et dettes ?

                            Quant à "Lhuberus qui pratique la désinformation honnête, désolé, c’est de l’hébreu pour moi.

                            Je n’ai aucune question à vous poser, n’inversez pas les rôles je vous prie.


                          • emile wolf 28 septembre 2010 21:34

                            J.L

                            "emile wolf, vu votre capacité à joindre P. Le fébure, répondez donc sur le fond, l’amalgame public entre taxes et dettes ! On est là, au coeur du problème. Ne bottez pas en touche."

                            Vous ne posez de question écrivez-vous. A quoi me demandez-vous donc de répondre ?

                            Vous savez tout et parlez de coeur du problème. Vous portez des jugements sur ceux qui désinforment et ne vous rendez même pas compte que Peter Pan est un gentil farceur. Votre discernement est redoutable. Votre tolérance est, comme votre sensibilité, infinie.

                            Que vous ne parliez pas hébreu est votre affaire et je n’ai pas d’intérêt pour vos connaissances linguistiques.

                            Peut-être distinguez-vous le fémur et l’humérus ? Lefébure et L’Hubérus ? Ceci n’était ni une attaque ni une moquerie, seulement une taquinerie sans plus.

                            J’observe que vous avez modifié votre propre intervention, ce dont je ne peux que vous féliciter 
                            Je remarque aussi que vous utilisez la censure quand on relève avec humour et courtoisie votre propos anonyme puisque vous ne présentez que des initales. Je ne comprends pas quel tort j’ai pu vous causer.

                            A lire votre second message ce n’est pas en touche que vous avez envie de botter, aussi me garderai-je de vous tourner le dos.

                            Serviteur, J.L

                             


                          • Francis, agnotologue JL 28 septembre 2010 22:12

                            émile wolf pour moi, est aussi anonyme que JL. Et d’une.

                            De deux : vos pirouettes n’abusent que vous-même.

                            De trois je persiste et signe : Philippe Lefébure a ce matin fait une chronique effarante d’obscurantisme. J’ai envie de dire : comme d’hab !

                            Maintenant j’ai mieux à faire qu’à lire vos plaisanteries oiseuses.


                          • SEPH SEPH 28 septembre 2010 18:56

                            Avec les 65 milliards de subventions au patronat

                            (cf le Canard enchaîné du 14 avril 2010)  on peut combler les trous les retraites, la SS et financer une politique sociale audacieuse et de qualité.

                            • pigripi pigripi 28 septembre 2010 19:04

                              L’auteur s’est contenté de faire un copier-coller d’un hoax qui circule depuis 2004 !!!!!
                              http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=47302

                              Quel sérieux chez la modération d’A gore Vox ;-((((

                              L’auteur est-il un ignorant naïf, un manipulateur ou un provocateur ?

                              La sécu est un sujet trop grave pour balancer n’importe quoi et décridibiliser les critiques !


                              • Jowurz 28 septembre 2010 22:06

                                Perseus,

                                Il n’y a pas que Descartes que vous possédiez sur le bout des doigts.

                                Remerci


                              • Peter Pan Peter Pan 29 septembre 2010 01:59

                                Belle réaction. Le texte est ponctué. Prendre pour argent comptant toutes les infos prédigérées, c’est un risque. Vous avez fait un choix. A chacun -que le sujet préoccupe- de creuser pour se faire sa propre opinion.


                              • amedebout amedebout 28 septembre 2010 19:27

                                Depuis une vingtaine d’années, les entreprises ont une fâcheuse tendance à ne proposer que des « CDD », ce qui a pour avantage de leur permettre de bénéficier d’exonération totale ou partielle des cotisations « patronales », voire également d’exonération d’une partie des cotisations « ouvrières » (précomptées sur les salaires) dues à la « sociale sécurité »...

                                Cela représente des sommes « gastronomiques » : avant le passage à l’euro (c.a.d. il y a près de dix ans !...), certains syndicalistes évaluaient le manque à gagner de la sécurité sociale à un montant voisin de 130 milliards de francs...

                                Aujourd’hui, on se contente de culpabiliser le « bon peuple », qui en a vu d’autres... ce qui est d’autant plus facile avec une précarisation du travail qui va croissant, et des méthodes de « management » qui ne considèrent plus l’homme que comme une des variables de la gestion des stocks...

                                Ceux qui sont au pouvoir peuvent bien tenter nous faire croire tout ce qu’ils veulent...

                                Rien, absolument rien ne changera...

                                Cf. La vignette auto qui devait bénéficier aux retraités, et qui a été détournée de ses fins le plus illégalement du monde par l’Etat qui ne l’a jamais reversée aux « vieux travailleurs »...

                                Les assurances privées ont tout lieu de se frotter les mains et les babines...

                                Le « hold-up » sur la « sociale sécurité » a commencé avec les ordonnances de 1967 qui ont permis l’entrée en force du Patronat dans les Conseils d’Administration des Caisses de Sécurité Sociales...

                                C’est un gouvernement d’union nationale rassemblant gaullistes et communistes qui créa, en 1945, la « sécu », sur la base du programme du Conseil National de la Résistance : il s’agissait alors de reconstruire le pays !...

                                Est-ce à dire qu’on voudrait le détruire aujourd’hui ?...

                                Rien n’interdit de le penser.


                                • pigripi pigripi 28 septembre 2010 19:44

                                  Je ne fais pas confiance aux chiffres pour la bonne raison que leurs sources sont innombrables, que les critères de recueil des données sont innombrables, que les interprétations sont variables selon l’ntérêt de leur diffuseur (Etat, administration, partis, syndicats, particuliers), etc. chacun s’en servant pour « prouver scientifiquement » ses dires et actions.

                                  Je regarde donc les faits et je constate :

                                  les honoraires et frais médicaux grimpent indépendamment des rembousements sécu
                                  les remboursements sécu baissent en nombre de produit et en pourcentage des tarifs
                                  Les assurances complémentaires haussent leurs cotisations, de plus en plusde gens renoncent à cotiser
                                  les hôpitaux refusent de soigner les gens qui n’ont pas de couverure santé
                                  De plus en plus de gens renoncent aux soins médicaux
                                  Les pharmaciens rechignent à vendre des génériques si on n’insiste pas

                                  Beaucoup de praticiens poussent à la consommation d’examens couteux et inutiles ou d’interventions chirurgicales discutables, ils sont influencés par les visiteurs médicaux qui les harcèlent, leur proposent des avantages s’ils prescrivent leurs produits. Par exemple la formation médicale continue est assurée par les labos pharmaceutiques.

                                  On continue à prescrire trop d’antibiotiques inutiles

                                  Les praticiens basent leurs tarifs et prescription sur les normes sécu et pas forcément sur les moyens et les besoins des patients

                                  De manière générale, la médecine française ne fait pas assez de prévention, un moyen reconnu de faire des économies médicales.

                                  Les personnes âgées ne sont pas correctement suivies par des gériatres alors qu’inquiètes elles surconsomment consultations et médicaments et que les familles sont débordées et dépassées

                                  Les enfants handicapés moteur, cérébral ou intellectuel restent majoritairement à la charge de leur famille faute de structures ad hoc en nombre suffisant

                                  Les handicapés adultes sont totalement à la charge des familles ou expatriés en Belgique faute de structures ad hoc

                                  Etc.

                                  Tout un chacun peut constater maintes aberrations couteuses et inefficaces dans sa prise en charge santé.


                                  • Peter Pan Peter Pan 29 septembre 2010 02:03

                                    Merci pour ces informations complémentaires. Notre santé prise en otage est effectivement un sujet trop grave pour le ridiculiser.


                                  • La sentinelle La sentinelle 28 septembre 2010 19:46

                                    Bonjour

                                    Sujet intéressant, mais pas de surprise.

                                    En 1978, j’ai effectué une mission pour la Sécu, le problème était déjà largement évoqué sous le manteau. Gouvernement de droite, gauche, droite, rien n’a changé.

                                    L’argent de la sécu sert de trésorerie à l’Etat, et ce depuis bien longtemps. Peut être même depuis sa création.

                                    Résultat, encore des mesures de restrictions annoncées aujourd’hui. Les mutuelles vont augmenter pour compenser et les familles seront de moins en moins bien soignées. Enfin, les plus pauvres j’entends.

                                    On arrête pas le progrès.

                                    A+


                                    • Jowurz 28 septembre 2010 21:08

                                      A tous les participants,

                                      Peter Pan a monté un magnifique canular et, à l’exception de quelques intervenants, tout le monde l’a cru . Parce que tout le monde voulait l’entendre.Une telle ineptie est grotesque.

                                      Qu’un nouvel auteur s’aventure sur un terrain aussi miné pour se couvrir de ridicule en déclarant, à l’aide de chiffres mal interprétés, cette sottise est peu pobable. 

                                      Que chacun, faisant abstraction de tout sens critique, se jette sur une fausse information est inquiétant. Cette information manipule les participants et se moque d’eux.

                                      Que chacun consulte le rapport 2010 des comptes 2009 de la sécurité sociale publié sur le site de la Cour des Comptes. Il suffit de le télécharger.

                                      Il se rendra compte dès la page 22 de la version PDF que l’ITAF (impôts et taxes affectés), dont l’auteur détaille une partie, est une des enveloppes budgétaires attribuées par l’Etat à la sécurité sociale et s’élève à 31,6 M €.

                                      Il constatera, en page 25, que l’Assurance Maladie a obtenu 15,4 M€ et, en page 27, que les retraites ont encaissé la somme de 10,14 M€ sur cette enveloppe, la branche Accidents du travail et maladies professionnelles ainsi que la branche famille ont recueilli le reste 6 M€ .

                                      Les 9M€ d’excédent dont il est question dans le titre sont un attrape-nigaud. Ce torchon est probablement destiné à jeter la confusion et la disgrâce sur la qualité et la crédibilité des articles présentés par Agoravox.

                                      Enfin, ne trouvez-vous pas curieux que l’auteur ou la fée clochette ne soit pas encore intervenu pour répondre aux questions de certains participants au débat ?

                                      A croire que le bon sens n’est désormais plus la chose du monde la mieux partagée parmi les lecteurs de ce forum. Dommage !


                                      • Jowurz 28 septembre 2010 21:46

                                        Perseus

                                        C’est ce que j’ai lu de meilleur et de plus sensé sur cette page.

                                        Quel talent !

                                        Merci.


                                      • La sentinelle La sentinelle 28 septembre 2010 22:07

                                        Bonjour

                                        Perseus

                                        C’est ce que j’ai lu de meilleur et de plus sensé sur cette page.

                                        Quel talent !

                                        Merci.

                                        Vous pensez avoir déjoué un canular de l’auteur, mais vous n’avez pas déjoué celui (Sympathique) de Perseus et son copié collé d’un extrait de « Discours de la méthode » de Descartes.

                                        A+



                                      • Jowurz 28 septembre 2010 22:55

                                        Sans doute allez-vous douter de ma sincérité mais à aucun moment mon admiration ne s’adressait à vous. En revanche le remerciement si.

                                        Non pas que je me permette de comparer deux talents et doute du vôtre. Mais j’ai tellement apprécié que vous repreniez le texte cartésien que je n’aurais pas trahi la perfection de votre mémoire, n’ayant pas songé au copier-coller.

                                        Puis j’ai imaginé que vous aliiez croire que la louange vous était destinée.
                                        C’est la raison pour laquelle ayant vu une autre de vos interventions je vous ai laissé un clin d’oeil à ce sujet.

                                        Toutefois j’observe que votre réaction a été plus rapide que la mienne et que vous avez les meilleures raisons du monde de croire ce que vous affirmez... savoir : je ne m’en suis pas rendu compte.

                                        Ce qui plaide en faveur de la version que je vous expose est la différence de style entre vos interventions habituelles caractérisées par le tranchant et la briéveté tandis que la tirade citée use d’une langue plus ancienne.

                                        Mais l’horaire plaide indiscutablement en votre faveur, Bravo !

                                        Cordialement.

                                         


                                      • Peter Pan Peter Pan 29 septembre 2010 01:42

                                        Canular ?... vous avez regardé,trouvé et vérifié. Jeter le discrédit ? Au contraire, j’espère. Le texte est ponctué. Prendre pour argent comptant toutes les infos prédigérées, voilà une attitude pour une manipulation grotesque.


                                      • romaeterna romaeterna 28 septembre 2010 22:01

                                        Merci jowurz de votre intervention. J’avoue avoir cru à cet article mais comme vous le présentez , j’ai maintenant de très sérieux doute.
                                        Je pense que AV surtout sur un article aussi court pourrez nous prévenir que les chiffres n’ont pas été vérifié ou du moins qu’il manque les sources.
                                        Une vérification par quelqu’un capable de nous prévenir serait une très bonne chose !
                                        Étant en arrêt maladie, le sujet m’importe beaucoup et les hoax sur AV ; cela m’inquiète !

                                        Ne confondez pas pas bon sens et crédulité !


                                        • Peretz Peretz 29 septembre 2010 18:10

                                          La source est officielle très facile à vérifier à la Cour des comptes. Les chiffres sont probablement vrais. C’est la présentation qui fausse le jugement. Voir plus bas pourquoi il faudrait compléter ces chiffres. On voit quelques fois sur la toile ce type de message où l’argument est mauvais car incomplet et bancal. La seule conclusion serait qu’il faudrait augmenter les prélèvements obligatoires...ou diminuer le montant des remboursements ce que le gouvernement s’empresse de faire. On se demande pourquoi. www.voixcitoyennes.fr


                                        • Annie 28 septembre 2010 22:24

                                          Je pense surtout que lorsqu’on présente des chiffres, il faut mettre des liens. Sans ces liens, un article est juste un article d’opinion. Pourquoi voudrait-on faire un hoax sur un tel sujet, cela me dépasse, mais je suis fachée avec les chiffres. Dans tous les cas, si c’est un hoax, l’article doit être supprimé.
                                          Perseus, quel esprit cartésien. Je suis sure que vous vous demandez comment vous pouvez vous en sortir honorablement sans blesser personne. Et personne ne devrait être blessé, car la réflexion était totalement spontanée.


                                          • christian 29 septembre 2010 00:08

                                            Je voudrais ici éclairer le débat sur la véracité de l’information ou de la désinformation.
                                            Car nous sommes au coeur même du mode de fonctionnement social et psychologique de l’être dit humain (par lui-même bien entendu).

                                            Je vous livre ici un extrait d’article issu du mobile.boston.com du 9 Juillet 2010, ou des scientifiques de l’Université du Michigan ont démontré qu’il ne suffit pas de démonter une manipulation ou des mensonges proférés par des politiques, notabilités,célébritès,scientifiques,ou autres relais d’opinion, en présentant la véracité de faits acquiq et parfaitement démontrès, pour rétablir la vérité ou faire changer d’opinion les personnes, les groupes sociaux qui ont cru de bonne foi aux mensonges et manipulations dont elles ont été l’objet.

                                            L’extrait et le lien de l’article pour vous faire votre propre opinion et surtout la mettre en perspective, car vous le comprendrez « il ne suffit pas d’être dans le vrai » pour avoir raison tout seul (meme « au pluriel ») face à l’opinion du groupe social ou humain auquel vous appartenez.

                                            Attention ça décoiffe et peut perturber votre vision du monde :

                                            C’est l’une des hypothèses sous-jacentes grande démocratie moderne d’un public informé est préférable à une ignorance. “Whenever the people are well-informed, they can be trusted with their own government,” Thomas Jefferson wrote in 1789. « Chaque fois que les gens sont bien informés, ils peuvent faire confiance à leur propre gouvernement », Thomas Jefferson a écrit en 1789. This notion, carried down through the years, underlies everything from humble political pamphlets to presidential debates to the very notion of a free press. Cette notion, réalisée à travers les années, à partir de la base de tout humble pamphlets politiques de débats présidentiels à la notion même d’une presse libre. Mankind may be crooked timber, as Kant put it, uniquely susceptible to ignorance and misinformation, but it’s an article of faith that knowledge is the best remedy. L’humanité peut être Crooked Timber, comme l’exprime Kant, uniquement sensibles à l’ignorance et la désinformation, mais c’est un article de foi que la connaissance est le meilleur remède. If people are furnished with the facts, they will be clearer thinkers and better citizens. Si les gens sont meublées avec les faits, ils seront plus claires les penseurs et les meilleurs citoyens. If they are ignorant, facts will enlighten them. Si ils sont ignorants, les faits seront les éclairer. If they are mistaken, facts will set them straight. S’ils se trompent, les faits leur étant en ligne droite.

                                            In the end, truth will out. En fin de compte, la vérité sur. Won’t it ? Est-ce que ce pas ?

                                            Maybe not. Peut-être pas. Recently, a few political scientists have begun to discover a human tendency deeply discouraging to anyone with faith in the power of information. Récemment, quelques scientifiques politiques ont commencé à découvrir une tendance humaine profondément décourageant pour quelqu’un à la foi dans le pouvoir de l’information. It’s this : Facts don’t necessarily have the power to change our minds. C’est ceci : Les faits ne doivent pas nécessairement le pouvoir de changer notre esprit. In fact, quite the opposite. En fait, bien au contraire. In a series of studies in 2005 and 2006, researchers at the University of Michigan found that when misinformed people, particularly political partisans, were exposed to corrected facts in news stories, they rarely changed their minds. Dans une série d’études en 2005 et 2006, des chercheurs de l’Université du Michigan a constaté que lorsque les gens mal informés, notamment des partisans politiques, ont été exposés à des faits corrigée dans les nouvelles, ils ont rarement changé d’avis. In fact, they often became even more strongly set in their beliefs. En fait, ils sont souvent devenus encore plus fortement ancrés dans leurs croyances. Facts, they found, were not curing misinformation. Les faits, ils ont trouvé, ne sont pas guérir la désinformation. Like an underpowered antibiotic, facts could actually make misinformation even stronger. Comme un antibiotique de faible puissance, les faits pourraient effectivement faire la désinformation encore plus forte.

                                            This bodes ill for a democracy, because most voters — the people making decisions about how the country runs — aren’t blank slates. Cela augure mal pour une démocratie, parce que la plupart des électeurs - les gens de prendre des décisions sur la façon dont le pays se dirige - ne sont pas des pages blanches. They already have beliefs, and a set of facts lodged in their minds. Ils ont déjà croyances, et un ensemble de faits déposé dans leur esprit. The problem is that sometimes the things they think they know are objectively, provably false. Le problème est que parfois les choses qu’ils pensent savoir objectivement, probablement fausse. And in the presence of the correct information, such people react very, very differently than the merely uninformed. Et en présence de la bonne information, ces personnes réagissent très différemment de ce qui est simplement mal informés. Instead of changing their minds to reflect the correct information, they can entrench themselves even deeper. Au lieu de changer leurs esprits afin de refléter les informations correctes, ils peuvent se retrancher encore plus profondément.

                                            “The general idea is that it’s absolutely threatening to admit you’re wrong,” says political scientist Brendan Nyhan, the lead researcher on the Michigan study. "L’idée générale est qu’il est absolument menaçant d’admettre que vous avez tort », explique le politologue Brendan Nyhan, le chercheur principal de l’étude du Michigan. The phenomenon — known as “backfire” — is “a natural defense mechanism to avoid that cognitive dissonance.” Le phénomène - connu sous le nom « retourner » - est « un mécanisme naturel de défense pour éviter que la dissonance cognitive."


                                          • Annie 29 septembre 2010 09:21

                                            C’est intéressant comme réflexion et pas vraiment surprenant. Je me souviens avoir vu un reportage aux actualités britanniques, où les habitants d’un quartier avaient dénoncé à la police un présumé pédophile. Après enquête, il s’était avéré qu’il n’était pas du tout un pédophile, mais les habitants du quartier refusaient toujours de lui parler sous prétexte qu’il avait quelque chose de « bizarre ». En fait ils n’arrivaient pas à remettre en question leurs premières impressions qui les avaient amenés à conclure qu’il s’agissait d’un pédophile.
                                            Sinon, je crois qu’il est quand même important d’essayer de débusquer ces fausses informations, même si cela ne sert à rien au bout du compte. Encore que l’on puisse imaginer que les auteurs de ces hoax feront plus attention la prochaine fois, ou .... qu’ils seront plus malins.


                                          • PierreLe+ 28 septembre 2010 23:32

                                            Effectivement c’est le genre d’information qui ressort régulièrement, les chiffrent sont probablement faux, certains ici les ont d’ailleurs corrigés mais ce « pseudo article » nous donne quand même à réfléchir sur le bon usage ces prélèvements de plus en plus en plus importants pour une redistribution qui semble de plus en plus faible.
                                            Il y a depuis de trop nombreuses années un problème de panier percé qui n’a jamais été résolu smiley


                                            • voxagora voxagora 29 septembre 2010 08:34

                                              Je crois que vous résumez bien les choses,

                                              et les lecteurs pensent certainement de même,
                                              en tout cas moi, qui fait partie des 70% ayant voté oui pour l’article.
                                              .

                                            • voxagora voxagora 29 septembre 2010 08:35

                                              pardon, 70 votes et 92 % de oui !


                                            • Peretz Peretz 29 septembre 2010 17:59

                                              Attention à l’amalgamme entre déficit et dette. Dans le tableau de l’auteur il n’est question que de dettes. Il faudrait en face comptabiliser les avoirs. Ce qui compte c’est leur différence et leur exigibilité. Si les dettes sont taxées, et si ces taxes sont payées, les comptes ne sont pas forcément dans le rouge. Or ce qu’on reproche à la Sécu c’est son déficit, d’être dans le rouge. Donc que le total des dettes dépassent le total des avoirs et non le fait des retards de paiements. Ceux-ci peuvent être alors la source d’un manque de liquidité qu’il suffit de combler par des emprunts. Ce sont ces emprunts qui génèrent à leur tour un solde négatif. Dettes contre créances, lesquelles sont plus importantes ? Dans ce petit jeu, la façon de sortir du rouge serait tout simplement d’augmenter les prélèvements patronaux. Mais vous entendez déjà les hurlements de Laurence Parizot, dont évidemment nos gouvernements successifs ont peur.


                                            • Francis, agnotologue JL 29 septembre 2010 09:12

                                              « C’est vrai qu’il faut savoir que les examens ne sont pas tous obligatoires, et que beaucoup sont anxiogènes. Il faut savoir demander à quoi sert un examen et savoir discuter avec le praticien. Le patient est en droit de refuser (loi du 4 mars 2002) » (JulieCoudray)

                                              J’ajouterais : non obligatoires, et peut-être inutiles. Et cela est vrai pour bien des « affections » autres que la grossesse. Mais comme aime à le dire si justement notre « bien aimé » avoxien Paul Villach, « nul ne délivre de plein gré une information qui lui nuirait çà ses intérêts », il ne faut surtout pas compter sur l’institution médicale pour éclairer les patients.


                                              A bon entendeur ...


                                              • Auccia 29 septembre 2010 10:20

                                                Le but d’une société privée, fut-ce une clinique, est le profit. Et nous entrons là dans une opposition idéologique.
                                                Doit-on profiter des défaillances de santé de nos concitoyens ? La rémunération d’un médecin est normale. Le rendement versé aux investisseurs actionnaires me semble indécent. Quand vous parlez d’une petite structure à visage humain, dont les responsables sont clairement identifiés, comme c’est le cas pour une petite clinique de province, soit : Il y a encore moyen de contrôler si l’on se donne la peine. Quand vous parlez d’entreprises multinationales que génèrerait la totale privatisation de notre sécurité sociale ou les actionnaires seraient disséminés aux quatre coins de la planète et qui ne sont responsables de rien (en cas de défaillance on jette le PDG avec retraite chapeau), et tant pis pour le pauvre malade ayant souffert des défaillances...on verserait à sa famille de copieux dédommagements !
                                                Les dérives sont déjà amorcées en France : Les opérations « juteuses » et ne nécessitant pas un plateau technique de haut niveau sont assurées par les cliniques, les cas difficiles ainsi que la recherche et la formation des futurs praticiens par les hôpitaux publics.


                                                • Canine Canine 29 septembre 2010 10:34

                                                  Article intéressant, mais il manque une source.


                                                  • Bertrand Vuaroqueaux Bertrand Vuaroqueaux 5 octobre 2010 20:29

                                                    Toujours sur le même site, je conseille plutôt ce lien :
                                                    http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=47302

                                                    La réponse est plus fouillée et prouve surtout que le message est en circulation depuis 2004...


                                                    • Bertrand Vuaroqueaux Bertrand Vuaroqueaux 5 octobre 2010 20:57

                                                      Erreur de placement dans l’ordre des messages...


                                                    • Bertrand Vuaroqueaux Bertrand Vuaroqueaux 5 octobre 2010 20:53

                                                      Mais il n’y a pas de différence entre une taxe et une dette publique, c’est aussi simple que cela !

                                                      Une dette doit bien être remboursée, non ?

                                                      Une dette publique est remboursée avec des ressources publiques.

                                                      Et les ressources publiques sont des taxes et impositions (futures, en l’occurrence).

                                                      CQFD

                                                      Si on veut aller un peu plus loin, il existe cependant une différence : ceux qui paieront demain pour rembourser les dettes d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui auraient dû payer des prélèvements obligatoires aujourd’hui pour éviter cet emprunt public. Et il ne s’agit pas d’une question de générations.

                                                      Les niches fiscales (« bouclier » fiscal compris), baisses d’impôts et exonérations de charges profitent aux plus aisés et aux entreprises. L’argent qu’ils conservent ainsi est en partie investi dans les emprunts publics : cet argent leur donc finalement restitué après avoir été rémunéré !

                                                      La dette est ensuite payé par l’ensemble des contribuables, d’abord par la TVA qui frappe plus durement les plus pauvres.

                                                      Est-ce pour cela que les gouvernements de droite sont les champions de l’endettement public ?
                                                      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/03/Dette_publique_france_%25_du_PIB.png

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