Le but d’une société privée, fut-ce une clinique, est le profit. Et nous entrons là dans une opposition idéologique.
Doit-on
profiter des défaillances de santé de nos concitoyens ? La rémunération
d’un médecin est normale. Le rendement versé aux investisseurs
actionnaires me semble indécent. Quand vous parlez d’une petite
structure à visage humain, dont les responsables sont clairement
identifiés, comme c’est le cas pour une petite clinique de province,
soit : Il y a encore moyen de contrôler si l’on se donne la peine. Quand
vous parlez d’entreprises multinationales que génèrerait la totale
privatisation de notre sécurité sociale ou les actionnaires seraient
disséminés aux quatre coins de la planète et qui ne sont responsables de
rien (en cas de défaillance on jette le PDG avec retraite chapeau), et
tant pis pour le pauvre malade ayant souffert des défaillances...on
verserait à sa famille de copieux dédommagements !
Les dérives sont
déjà amorcées en France : Les opérations « juteuses » et ne nécessitant
pas un plateau technique de haut niveau sont assurées par les cliniques,
les cas difficiles ainsi que la recherche et la formation des futurs
praticiens par les hôpitaux publics.