Il y a une usure du pouvoir inhérente a toute vraie démocratie, dans la mesure où les changements bénéfiques les plus évidents étant rapidement acquis, on en arrive ensuite a un inéluctable jeu de partage inégal des avantages qu’on pourait dire secondaire.
C’est là que la réaction revient en force, se faisant des alliés de ceux que déçoit tout nouveau pas en avant. La conclusion est TOUJOURS un retour a un État non-démocratique qui peut seul travailler pour le bien commun contre les interêts factieux et partisans.
La question est de savoir si cet État non-démocratique sera gouverné par une toute petite minorité qui PARFOIS voudra le bien du peuple - étant elle même au dessus de la mêlée - (pensez è l’ex-URSS ou a la Chine aujourd’hui), ou par une élite mettant en place un fascisme collégial, d’autant plus malsain que les luttes de pouvoir entre « gagnants » occuperont plus de place, au fur et a mesure que s’élargira cette élite.
C’est le modèle corporatiste des USA. Une pseudo démocratie de manipulation et de corruption, faisant des arnaques alternatives des Républicains et des Démocrates un jeu qui rappelle celui des Bleus et des Verts a Byzance. Une partie de go surréaliste entre les « Forts et Riches » qui laissent les « Pauvres et Faibles » hors-jeu sans appuis et sans espoir. La France en est a créer la même situation.
Toute démocratie se détériore… puis cède la place, quand une « autorité’ » doit venir à lafois rétablir l’ordre, permettre la création d’une autre « élite » … et relancer la demande pour la démocratie. Une loi infrangible. Le Vénézuela en est à la phase du cycle où Chavez doit décider de faire lui-meme la réforme autoritaire… ou périr pour que d’autres la fassent.
La France en est a celui ou un Chavez - ou un de Gaulle - doit apparaitre. Nous sommes dans les derniers jours de pseudo-démocratie. Il faut gérer cette situation.
PIerre JC Allard