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Commentaire de Emmanuel Glais

sur Les anarchistes et la retraite aujourd'hui : inepties et propositions


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Emmanuel Glais 30 septembre 2010 02:48

D’abord, pour l’idiot qui n’aurait pas compris que lorsque je parle du monde des bisounours, j’adopte le point de vue de ceux qui sont hostiles à l’anarchisme pour mieux le détruire (par les positions concrètes que j’adopte ensuite), je tiens à affirmer que je suis un anarchiste convaincu.


Ensuite, je m’excuse de ne pas avoir répondu plus tôt et surtout de ne pas répondre individuellement. Je vais essayer d’être bref.


On m’a demandé de me justifier sur mes sources. Je crois avoir lu dans un tract de la CNT Rennes courant septembre la revendication de la retraite à 55 ans pour tous. Sur internet (http://www.cnt-f.org/spip.php?article1373) je vois que la CNT demande le départ à 55 ans pour ceux qui ont fait des travaux pénibles. Peut-être ai-je fais l’amalgame, mais je suppose que les tracts diffusés ne sont pas les mêmes dans toute la France, cela me fait croire que je ne me suis sans doute pas trompé.



Je ne dis pas que l’idée de la retraite pour ceux qui ont trimé pendant 40 ans est une idée mauvaise. Je dis simplement qu’elle est insuffisante. Il faut repenser l’organisation du travail, la répartition des tâches ingrates et des bons emplois. Il faut repenser l’idée même de retraite. J’ai essayé de montrer que le retraité n’était pas inutile. On peut effectuer des actions non-rémunérées et ne pas être une charge pour la société. C’est pourquoi, l’idée même de retraite doit disparaître. On a le droit au repos, après avoir été longtemps exploité, mais on n’est pas obliger de se retirer de la collectivité.


Et bien sûr, l’anarchie est incompatible avec une société de croissance. La compétition entre les hommes, les communes, les régions du monde doit disparaître. Le plaisir consumériste doit être détrôné par d’autres intérêts.


Aux bienveillants m’accusant de ne pas être anarchiste : je n’ai pas trop bien compris votre réserve. Certes, je n’ai pas prononcé les mots d’ « auto-gestion » ni de « commune ». N’aurais-je pas pu ? Bien sûr que si, la redistribution des tâches telle que je l’entend s’insère dans la pensée d’une disparition du pouvoir lointain et aveugle de l’Etat et de la multinationale.




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