Le maintien au pouvoir est la principale motivation des hommes politiques et de leurs sponsors de l’oligarchie financière.
Ces hommes sont prêts à tout y compris au pire. Ils savent que l’angoisse fait voter à droite et que la pauvreté fait voter à gauche. Il s’agit donc pour eux de faire pencher la balance de leur côté.
Orwell (1984) a montré que la guerre permanente et les menaces terroristes étaient un bon moyen de maintenir un degré d’angoisse élevé tout en servant d’alibi à la mise en place de lois « d’exceptions » permettant le contrôle des opposants et la manipulation des masses.
Les américains sont maintenus dans un état de guerre permanent pour les empêcher de s’apercevoir que leurs industries et les services ont été délocalisés et les emplois avec. Tout petits, ils sont élevés dans la haine de tout ce qui ressemble, de près ou de loin, au socialisme et maintenant à l’islam. Aujourd’hui, même Obama, qui n’a pourtant pas bouleverser establishment avec sa Sécu peau de chagrin, est dénoncé comme étant un socialiste, voire un « national socialiste », jusqu’à être traité de « revanchard anti-colonial keynian ».
En France, nous avons droit à des manipulations du même ordre. Tout le monde se souvient de l’ordre donné aux services de police, en 2002, de faire retentir leurs sirènes pendant tous leurs déplacements ou du papy, « sauvagement agressé » par des « jeunes de banlieue » et les images de sa maison brûlée, son pauvre visage tuméfié, en boucle, la veille de l’élection. La guerre en Afghanistan, les menaces d’attentat, sont dans la même veine.
Sarkozy mène une politique agressive contre les classes moyennes et pauvres. Il favorise clairement et obstinément la classe la plus riche. Sa seule chance de se maintenir au pouvoir, croit-il, est de maintenir l’angoisse à un niveau assez élevé pour faire voter en sa faveur.
La lutte contre le terrorisme doit être discrète pour être efficace.
A noter que les médias n’évoquent que très rarement les vrais risques courus par les Français, les risques chimiques notamment, que se soient ceux de l’agriculture intensive ou de l’industrie.