@ Raoul : On doit pas habiter la même planète tous les deux, c’est vrai, vous avez raison. Les serveurs qui vous parlent qu’un emplacement qui se vend, car pourboires, c’est uniquement valable dans les grandes villes et dans les emplacements n°1, ou il y a énormément de clients.
Les vacances trois mois pour les restaurateurs, c’est une bonne plaisanterie, et puis même si certains patrons de restos se font deux mois de vacances, vous oubliez juste le fait que pendant dix mois, ils sont là tous les jours.
Rien à voir avec les 4 ou 5 mois de vacances de tous les salariés. Et oui, 2 jours par semaine de congés = 96 jours dans l’année, plus 4 ou 5 semaines de congés payés = 5 mois de congés dans l’année. Pas mal, non ? (Plus les grèves pour certains...)
Donc, comparons ce qui est comparable.
Votre discours sur les charges, impôts et matières premières qui n’ont pas augmentés, est complètement faux. Les énergies ont aussi augmentés de manière considérable, et chauffer un resto aujourd’hui coûte bien plus cher qu’il y a dix ans.
Je pense que vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez manifestement pas, et que les discours de ceux qui disent « ah les restaurateurs et les hôteliers, quel fric... » sont complètement stupides. Mais voyez vous, en général ceux qui disent ça, sont ceux qui n’ont aucune idée de ce que bien faire ce métier représente et qui ont un travail beaucoup moins fatiguant mais qui gagnent autant si ce n’est plus qu’un restaurateur.
Votre discours à deux balles sur le fait que payer de la TVA à 19,60 était juste, alors qu’un restaurateur achètent ses marchandises à 5,5 %, montre bien que vous ne comprenez pas grand chose à ce métier.
Que les restaurateurs gagnent leur vie, pour certains , et alors ? Heureusement, il ne manquerai plus que ça, vu les heures et la pénibilité du travail. D’ailleurs, allez vous taper une saison quelque part, et vous m’en direz des nouvelles. On verra si le travail du serveur est facile.
Pour les prélèvements sur les débits et crédits, manifestement cela ne vous convient pas car je pense que vous devez avoir un intérêt quelque part pour que ce système fiscal perdure. Me tromperais-je ?
Sur ces bonne paroles à un de ces jours, au détour d’un autre article.