Je suis d’accord sur la tonalité générale, cependant :
Je trouve l’historique assez imprécise quant au début des banques nationales privées. D’après ce que j’en sais, la première d’importance fut la Banque d’Angleterre. Sa création aurait été consécutive d’un soutient aux armées de Guillaume d’Orange, pour s’emparer du trône. Je suppose qu’en échange d’un soutien financier, celui-ci à accorder le contrôle de la monnaie Anglaise à une association Banquiers européens.
La finance Anglaise s’est alors développée à l’internationale grâce au commerce transatlantique (pratiquant l’esclavage à crédit).
Il fallut attendre la révolution en France pour que ce système puisse y prendre place. Nous avons la curiosité de constater que l’abolition des privilèges en France précède immédiatement la légalisation de l’Usure, de même que la saisie des biens de l’église précède l’abolition des prés communs. Le temps de l’abolition de l’esclavage n’a duré que quelques années (Abbé Grégoire), jusqu’à l’avènement de Napoléon qui l’a rétabli aussitôt et créé la banque de France.
J’aurais aimé savoir aussi comment fonctionnait le pays avant ces épisodes et ces réformes.
J’avais entendu dire que l’Abbaye de Cluny avait un droit de Seigneuriage, de même qu’il existait un certains nombres d’ateliers royaux qui diffusaient chacun des monnaies différentes.
Pour ce qui est du monopole privé de la création monétaire, c’est en effet une sacrée idiotie. C’est certes moins grave pour les USA, qui ont la monnaie mondiale et le droit de s’endetter autant qu’ils le veulent auprès de leur Banque Centrale, que pour la France, qui est contrainte par des critères restrictif (malthusiens) et qui est interdite de se re-financer auprès de la BCE (donc doit emprunter sur les marchés).
Au bout du processus, c’est la nation qui menace de s’effondrer.