Bensred
Le pôle arabe existe. Il est dominé par les pays producteurs de Pétrole. En revanche la stabilité des pays qui le composent est loin d’être assurée et l’économie, comme vous le faites remarquer, repose sur le pétrole. Ce qui ne signifie pas que les profits de cette énergie fossile bénéficient toujours au pays lui-même et à l’ensemble de ses ressortissants. Je ne vois pas très bien le rapport entre les risques d’immigration, le trafic de drogue et la sûreté des investissements en Europe. Mais sans doute ai-je mal compris votre phrase et vouliez-vous parler des investissements européens que sécuriserait un pôle arabe.
Mon opinion est que le pôle dont vous défendez la création n’intéresse pas l’Europe ou les autres continents qui préfèrent traiter avec des états faibles dont la stabilité politico-économique est précaire pour les dominer en soutenant cette précarité. Sans doute, selon votre analyse, ne voient-ils pas leur intérêt à long terme.
Pour ce qui concerne la question de l’iimmigration, il faut distinguer un état de ses ressortissants. Un état peut être fort économiquement et maintenir sa population dans la pauvreté. Les Etats Unis sont un pays puissant, la Russie aussi, la majorité des Russes et une forte minorité américaine ne vivent pas pour autant dans l’opulence et les premiers veulent bien s’installer ailleurs.
Je ne pense que la puissance économique d’une nation soit un facteur déterminant de bien-être social et donc un frein à l’émigration. De nombreux autres facteurs liés à la politique sociale me semblent aussi, voire plus, déterminants. Mais chacun son avis.
Merci pour votre article.