J’aimerais assez que monsieur Bilger, dont le domaine de compétence de par son métier et ses fonctions, sans préjuger de ses capacités intellectuelles et philosophiques, et sans porter atteinte à son intégrité morale, nous « ponde » un papier sur la magistrature ou la justice, ce qui serait des plus opportuns par les temps qui courent.
_Suppression du Juge d’Instruction
_Gendarmerie « militaire » faisant la police avec des droits plus qu’extraordinaires.
(un gendarme peut tirer (sept balles dont trois ont atteint le dos sans sommations sans légitime défense) un prévenu qui tente de s’enfuir (menotté et entravé aux chevilles)
_Séparation du pouvoir politique et du pouvoir judiciaire
_juger un procès en appel alors que le principal accusé ne sera pas présent et ne risquera rien ...
Très bonne suggestion.
Et que Monsieur Bilger, puisque c’est sa partie, nous explique les nombreux actes de démantèlement de la justice française, et de sa mise à la botte du pouvoir sarkozyen.
Ce ne sont pas les exemples récents qui manquent :
- affaire Bettancourt-Woerth (avec refus du procureur Courroye (de transmission de l’Elysée) de laisser l’affaire à un juge indépendant, malgré l’avis du Procureur Général
- affaire Tapie (où, contrairement à toute procédure normale, le jugement final a été confié à un « jury »« spécial,tout à l’avantage de Tapie)
- affaire Hortefeux ; demandant que les juges soient remplacés par des »jurys populaires«
- et, surtout, cerise sur le gâteau, la prochaine »réforme judiciaire« , qui va supprimer le juge d’instruction, laissant la justice entièrement aux mains des procureurs, sous l’entière férule du pouvoir exécutif
- affaire Clearstream, où le pouvoir tente de refiler l’affaire (en appel) à un »jury spécial« , au lieu de la procédure normale
- Karachigate, où l’on ne sait toujours pas ce qu’il advient des soupçons plus que probants portant sur Balladur et Sarkozy
Qu’a à répondre Monsieur Bilger, à cet article de Cécile Prieur ?
Plutôt que de nous enfumer avec son article sur les »intellectuels", on attend de Monsieur Bilger qu’il nous parle de la justice, puisque c’est son métier ...