« »« »« »« »« J’aime bien quand un article reprend un sujet et donne de nombreux liens qui permettent d’y voir clair. Il y a là un réel travail.
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La valeur travail !
Je ne crache pas sur le travail à la Morice. Comme je ne crache pas sur les maisons Sam-Suffit, comme je ne crache pas sur un tas de patates. Tout ça c’est du travail, de la peine, des sacrifices, de la sueur, des risques, des investissements, des espoirs, de l’usure, de la fatigue, des soucis et des pertes.
Je ne crache pas sur le travail mais je foule aux pieds des tapis qui ont demandé des milliers d’heures de travail sans dégainer mon compte fil, sans observer chaque détail d’aussi près que l’avait fait son tapissier.
Et quand je pars visiter quelque chose en moto, ce n’est jamais un lotissement. Quand je lis un article sur AV ce n’est plus de Morice, de Villach ou de Dugué. Ca l’a été une fois, deux fois, à grand peine trois fois, puis ça a été fini.
Le travail est une valeur, certes, mais le monstrueux, la Galatée (de Pygmalion), le Minotaure, George Sand, Laurence d’Arabie, c’est cela que j’espère rencontrer. C’est donc l’esthétique, soit classique mais parfaite, soit nouvelle et convainquante, qui me fascine.
Le travail produit-il une esthétique ?
Pas forcément.
L’esthétique résulte-t-elle d’un travail ?
Pas forcément.
Eric Zemmour et Eric Naulleau, travailleurs, laborieux, quand ils sont face à Malika Ménard ou Erika Moulet, ils sont bouche bée, fascinés. Et moi pareil. Ces beautés n’ont pourtant accompli aucun travail particulier. C’est la nature qui a bien travaillé qui a produit une esthétique très convainquante.
N’en déplaise aux philosophes, aux prophètes et aux barbus, une esthétique scopique me foudroie bien plus directement, rapidement et durablement qu’une esthétique morale ou laborieuse. Alors bien entendu, pour ne pas finir médusé par la seule beauté corporelle, gestuelle ou posturale d’une femme, je m’efforce de m’intéresser à autre chose, à des bidules, à des pensées, à des textes.
Et je dois en lire des discours et des textes pour en trouver un capable de me faire oublier un instant l’esthétique d’une belle femme.
C’est par dépit, pour éteindre un peu ma frustration que j’arpente et fouille désespérément les forums, feignant de croire qu’il est possible d’y trouver remède à cette ineffable douleur qui résulte de mon manque de voir un très beau visage assorti d’une belle voix et d’une belle attitude envers moi, Quasimodo.
Rien n’est plus injuste que la beauté.
C’est l’injustice qui fait le poivre et le sel de la vie.
La vie est injuste, heureusement.