http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien
La justification avancée est qu’il s’agit d’une réaction face aux désertions d’Arméniens qui eurent lieu dans certaines régions (en partie à cause des conditions infligées aux chrétiens dans l’armée ottomane), mais surtout face aux quelques actes localisés de résistance : le cas le plus important, Van, sera présenté par le gouvernement comme une révolution, un soulèvement, version démentie par tous les rapports des témoins italiens, allemands ou américains (consuls, missionnaires, enseignants...) qui expliquent que les Arméniens ont organisé une défense de la ville pour éviter de subir un massacre[19],[20].
puis plus loin,
La destruction des populations arméniennes est opérée en deux phases successives : de mai à juillet 1915 dans les sept provinces — vilayets — orientales d’Anatolie — quatre proches du front russe[24] : Trébizonde, Erzurum, Van, Bitlis, trois en retrait : Sivas, Kharpout, Diyarbakır — où vivent près d’un million d’Arméniens ; puis, à la fin de 1915, dans d’autres provinces de l’empire. L’éloignement de nombre des victimes du front, lors des différentes phases des massacres, enlève toute vraisemblance à l’accusation de collaboration avec l’ennemi.