@ l’auteur,
votre article est très succint,
je vais pourtant l’élaguer allègrement pour mieux servir mon analyse.
Vous évoquez les problèmes économiques mondiaux en ces termes :
- - - - - - - - - -
//...
"Cette situation faisant le bénéfice des opérateurs économiques les plus
puissants dans les deux camps (grands industriels pour leurs marges,
actionnaires décideurs pour leurs dividendes, banques pour les intérêts
de la dette, etc...), ceux-ci ont intérêt à ce que ça dure. Ils ne
feront donc rien pour accélérer le rééquilibrage. De même les médias
traditionnels, qui appartiennent aux mêmes opérateurs puissants,
présenteront toutes ces choses différemment, plus confusément, pour la
même raison...
//...
La seule solution est donc une solution politique internationale, (via des traités et/ou une autorité de sanction,
//...
Le politique aura-t-il le courage de lancer un tel chantier ? Oui si l’opinion publique l’y pousse. //...«
- - - - - - - - - -
Selon moi, votre raisonnement présente une faille majeure.
Celle d’ignorer la réalité du double rapport, de force et de collusion, entre le monde politique et les puissants opérateurs économiques dont vous parlez.
Davos ou le G20, pour ne citer qu’eux, ne sont que des gesticulations destinées à donner le change à la galerie.
Le véritable jeu de la politique internationale se déroule dans d’autres cénacles, bcp moins exposés, où se retrouvent régulièrement les représentants des forces économiques, médiatiques et politiques.
Bilderberg, Trilatérale, CFR, Institut Aspen, le Siècle (pour la France), et tant d’autres...
Est-il possible que vous ignoriez la réalité de ces réunions et le pouvoir d’influence de leurs participants ?
A la lumière de cet indiscutable réalité, votre conclusion paraît quelque peu décalée :
Le politique aura-t-il le courage de lancer un tel chantier ? Oui si l’opinion publique l’y pousse... »
Les politiques, de quelque bord politique qu’ils soient, entretiennent le plus grand secret, depuis des décennies, autour de cette architecture supranationale constitée d’un maillage de clubs élitistes et de commissions au fonctionnement profondément anti-démocratique.
La question ne porte donc pas sur le « courage » des politiques, éventuellement poussés par l’opinion publique
mais sur la nécessité rompre avec le fonctionnement actuel du système.
Il ne s’agit pas de pousser les politiques à ... mais de les pousser dehors (UMP et PS confondus) car ils nous trahissent honteusement en participant secrètement à des stratégies d’apprentis sorciers visant à faire avancer une idéologie dont il n’est même pas sûr qu’ils maîtrisent bien les tenants et les aboutissants.
En effet, on peut supposer que nombre d’entre eux ne sont que les idiots utiles servant une cause qui les dépasse.
Si vraiment vous ignorez tout de ces « cercles de rencontres »,
parcourez les commentaires (et cliquez sur les liens) qui font suite à cet article posté le 05/10 :
14/10 00:05 - citoyen75
Le truc n’est pas de tou remettre en quesrtion chaque fois...on a aqcuis beaucoup (...)
12/10 01:12 - Le chien qui danse
C’est surement une bonne question mais je doute que nos « amis » financiers veuillent (...)
08/10 21:18 - FYI
08/10 21:15 - FYI
08/10 12:09 - xavier dupret
Sauf que Husson ne tient pas compte du phénomène de la sous-traitance. Supprimer des capacités (...)
08/10 11:34 - HELIOS
Vous tapez sur Google --- confidentiel 10.000 soldats --- et vous pouvez tout trouver, et vous (...)
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