La différence, entre la France et l’Allemagne, c’est qu’un €uro versé à l’impôt est un €uro réellement mis au profit du bien collectif.
En Allemagne, on paie beaucoup d’impôts sur le revenu (beaucoup plus qu’en France) et moins de charges salariales. Ce qui est bien, c’est que l’on voit que cet argent est bien utilisé. Routes bien entretenues, centre-ville propres, etc.
J’ai passé 3 ans en Allemagne. Je n’ai jamais regretté de payer mon impôt au vu de ce qu’on en faisait.
Par contre, quand on paie son impôt en France, on se demande où il part. Pour ce qui est de la valeur morale et du respect du bien
collectif, nos chers homme politiques (de droite comme de gauche) feraient bien
d’aller prendre exemple du côté de l’Allemagne.
L’été dernier, Ulla SCHMIDT, Ministre de la Santé a créé un
véritable scandale politique lorsqu’on a appris qu’elle avait abusé des
deniers publics. Son crime ?
Être partie en congés en Espagne avec son véhicule de fonction...
Montant du forfait : environ 1000 € de carburant
Ce respect du bien public se retrouve à tous les niveaux.
Il n’est pas rare de voir des fleurs ou des citrouilles toutes seules au bord des routes.
Si on veut en prendre, on met quelques pièces dans une boîte et on part avec ce que l’on a payé. Tout le monde respecte la règle.
Du coup, on paye les articles bien moins cher car on ne majore pas le prix pour rémunérer un clampin à surveiller la marchandise.
Ce respect, pris dans la globalité, enrichit la population.
Car la collectivité n’a pas à payer les incivilités (réparer des abris bus brisés, repeindre des murs taggés, etc.).
Car les magasins ne majorent pas les prix pour compenser les vols à l’étalage. Comparez le prix du même chariot de courses en France et en Allemagne.
Il faut bien comprendre que si je cherche à tirer profit de la collectivité par un moyen illégal (je pique dans un magasin, j’arnaque mon assurance, je vole des fleurs sur un rond-point, je me fais plaisir en casant un abri-bus), je vais peut-être m’enrichir à titre personnel.
Mais là où je vais gagner 100, la collectivité perd dans sa globalité 100 + x.
Chaque acte d’incivilité appauvrit la collectivité.
Les Allemands l’ont compris depuis belle lurette.
Et cela participe grandement à leur niveau de vie !