A l’instar de la règle d’un jeu, un système politique (quel qu’il soit) a ses propres lois. Quand il s’agit d’une dictature (même celle du prolétariat) ces lois sont confisquées par un petit nombre qui clame à s’en égosiller que c’est pour le bien du peuple qu’il fait cela. Dans le cas d’une démocratie (pour faire court) il y a un peu plus d’intervenants mais le schéma reste hélas le même, le ou les contre-pouvoirs ne peuvent agir qu’à partir d’un certain seuil (exemple des grèves plus ou moins avortées) A partir du moment ou une loi est votée et qu’elle subsiste au gré des majorités faites et défaites, on peut considérer qu’il s’agit d’une loi « consensuelle » Or un certain nombre de relais ne fonctionnent pas malgré la clarté de certains textes. La police, l’armée, les fonctionnaires chargés de faire exécuter ces lois les interprètent à leur manière et les rendent inefficaces. Or certains élus se rendent complices de la non exécution de certaines d’entr’elles et aucunes sanctions ne leur est infligée, car les 3 corps précédents sont en fait non pas au service de la république mais aux ordres de ces représentants du peuple. Aucuns pouvoirs pour les contrôler, les faire plier, les punir, les révoquer, les châtier, les enfermer, leur faire rendre gorge, les admonester... sans un système d’arbitres (peut-être même anonyme, tel le bourreau ?) qui sifflerait le pénalty ; aucun programme politique fusse-t-il « egocratique » ne peut résister à la corruption, la prévarication et toutes ces maladies qui se développent en particulier dans le ferment démocratique et pourtant, tout le monde sait que c’est la moins mauvaise des solution politiques de gouvernement !