L’auteur confond scientifiques et politiciens !
Un scientifique observe, fait une théorie, puis vérifie si les faits corroborent sa théorie. Pourvu qu’il publie et que ces observations soient vérifiables par d’autres, cela le satisfait.
Un politicien cherche à plier les fait à sa théorie. Son but, c’est d’être cru par le plus grand nombre. Or, on sait qu’au plus une théorie va dans le sens du poil, en déterminant un bouc-émissaire par exemple (juif, banquier, travailleur émigré, chef d’entreprise ...), au plus de personnes, dédouanées de leurs propre responsabilité, vont adhérer à cette théorie. Donc vont donner du pouvoir au politicien, qui sera conforté dans ses vues.
Et tant pis si le chômage augmente, si une partie de plus en plus importante de la population est privée de dignité car complètement prise en charge, sans le moindre libre-arbitre.
Vous pourrez tordre la réalité comme vous voulez, les faits sont toujours têtus. La science « économie » est plus une science d’observation qu’une science d’action, un peu comme la météorologie : Lorsqu’on agit, le résultat est souvent à l’inverse du résultat attendu, pour le moins, totalement différent du résultat prévu.
On veut réguler le chômage : il augmente.
On veut contrôler la finance : Les crises n’en sont que plus violentes.
On souhaite offrir un habitat décent à chacun : Cela crée la pénurie, l’augmentation des loyers et la bulle immobilière.
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Un peu d’humilité ne ferait pas de mal à nos théoriciens de tout bord : L’observation des faits est la meilleure école.
Quelles types d’économie crée de la richesse ?
Dans quels pays y a-t-il le moins de chômage et où les biens sont accessibles au plus grand nombre ?
Quelle politique économique fait que les pauvres sont moins pauvres et que, surtout, chacun peut espérer changer sa condition ?
Une fois cette observation faite, le plus productif, le plus modeste et le plus généreux, est de s’en inspirer, en toute humilité.
Ce n’est pas en décriant ceux qui décrivent la réalité, qu’on la change.