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Commentaire de titi

sur L'action collective contre la casse du système des retraites : manifeste pour une grève générale, dure et totale


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titi titi 13 octobre 2010 11:24

« Mais sans prendre le cas d’un chef d’entreprise (qui dans le système actuel, est salarié de l’organisation qu’il a lui-même créée, en quelques sorte, salarié du conseil d’administration rempli d’actionnaires gourmands), qui ne peut être généralisable à un mécanisme macro-économique... »

Le but de ma démonstration était de démontrer que les revenus du capital participent également à l’effort collectif. Ils y participent autrement en abondant au budget de l’Etat plutot que celui des caisses sociales, mais ils y participent tout autant, puisqu’au final les comptes de l’Etat et les comptes sociaux sont « souverains ».


« lorsque le capital d’une grosse entreprise comme La Poste, France Télécom ou EDF (bientôt SNCF, Sécu sociale, Police, Armées) est »ouvert« , c’est-à-dire libéralisé de toute gestion publique, il me semble bien que les dividendes perçus par les nouveaux actionnaires ne sont pas des sommes soumises à la cotisation »sociale« au même titre que les recettes que représentaient cette entreprise publique. »
Là je ne vous suis plus. En particulier la dernière phrase... aucune recette des entreprises publique ne sont soumises à cotisation sociales... seules les dépenses de personnel le sont.
Les dividendes sont réglés après passage de l’IS. Les cotisations sociales sont elles réglées avant et entrent dans les charges de l’entreprise.
Le dividende généré par EDF avant d’arriver dans la poche de l’actionnaire à subit un certain nombre de ponctions qui sont équivalentes en valeur au salaire.
Après comme je le précise ce ne sont pas les mêmes caisses.

« L’entreprise privée est soumise à l’impôt, plus que dans certains pays, mais il y a quand-même une fuite de capital public vers le privé : l’Etat se retrouve à gérer les services non rentables, et les profits sont privatisés. »

Je pense que vous mélangez tout.
Déjà la phrase « nationaliser les pertes et privatiser les profits » est un non sens.
La perte ou le profit est un situation du compte de résultat de l’entreprise à un instant t .
Le capital est le résultat cumulé des successions de pertes ou de profit dans le temps.
La valeur d’une entreprise c’est un savant mélange de capital et de « perspectives ».

Ainsi un société en déficit peut avoir une très forte valeur.
Une société bénéficaire peut ne rien valoir.

Dans les faits on nationalise un capital. On privatise une perspective.

Si l’Etat se débarasse de ses actifs c’est pour une raison simple : il a besoin de liquidité pour financer les mamouths et dinosaures qu’ il a lui même fabriqué.
Or pour vendre un actif il faut trouver un acheteur. Et pour trouver un acheteur, il faut le faire rêver... donc vendre ce qui rentable.

Si par, une saine gestion, l’Etat n’était pas en manque d’argent, il n’aurait pas à privatiser ses fleurons...




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