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Accueil du site > Tribune Libre > L’action collective contre la casse du système des retraites : (...)

L’action collective contre la casse du système des retraites : manifeste pour une grève générale, dure et totale

Aujourd’hui, mardi 12 octobre, c’est jour de manif. La France se mobilise pour son avenir contre ce qu’on appelle une réforme dans la novlangue libérale, contre la casse du système des retraites.

Battant le pavé, muni de banderoles et d’accoutrements d’opposant au régime, l’on se prend à rêver d’un changement, clamant des slogans révolutionnaires. Plus, le sourire qu’apporte cette union du peuple dans les revendications nous fait prendre conscience qu’il faudrait peu de choses pour ainsi dilapider ceux qui se sont faits rois et reprendre le pouvoir sur la gestion de nos vies. C’est la vie démocratique, paraît-il, que de n’avoir comme droit à la contestation de l’autorité que des manifestations dites conventionnelles, calmes, douces, cerclées de dispositifs policiers et gentiment demandées à l’administration, tout en sachant que la classe oligarchique continue de passer ses lois en force, dans le mépris total de "sa" population. Et quelle ingéniosité des temps sarkozyques, sans utiliser le 49-3…

Mais quand l’heure est au bilan de la journée de mobilisation, nombre de ces manifestants (ayant soulagé leurs bonnes consciences d’esclaves modernes sans chaînes en défilant sur le pavé et se donnant ainsi bêtement le droit de proférer que quiconque ne va pas manifester est un sarkozyste raciste) qui demandent simplement plus d’argent, non le démantèlement d’un système capitaliste profondément destructeur, s’en vont en fin de journée reprendre leurs habitudes consuméristes et se nourrir chez Mc Do, oubliant ainsi ce qu’ils ont crié toute une après-midi durant. Police et syndicats se disputent la guerre des chiffres, entre cent et dix mille manifestants, ce qui donne du grain à moudre aux médias pendant quelques jours, et voilà que tout redevient normal. Saufs l’avancement de la misère, de la précarité et le dépérissement social d’une société en désuétude, qui progressent à grands pas. Voilà pourquoi de nos jours, et depuis plusieurs années déjà, l’action collective des manifestations n’a qu’un maigre poids pour faire reculer le gouvernement : c’est que l’administration confine la contestation à la seule possibilité de manifester pendant que le peuple subit un pouvoir autoritaire pendant cinq ans, voir dix si la fine équipe est réélue, et surtout, que tous s’en accommodent, en rentrant chez soi après la manif au lieu de se réunir par centaines en assemblées générales pour voter des actions (pacifiques ?) à réaliser et faire blocage à l’économie du crime.

Oui, parler d’économie du crime ici pourrait paraître comme étant du verbiage propagandiste d’extrême-gauche décrédibilisant le débat public pour un lectorat aux consciences politiques plus modérées, mais désormais, alors que la gouvernance capitaliste néolibérale s’impose même dans les pays riches, qualifier de crime l’économie n’est pas exagérer. Car la réforme des retraites, il serait un tort de ne la considérer que comme un palliatif politique à la crise financière, et comme l’unique solution pour orienter les politiques publiques et les affaires sociales françaises. La crise est une aubaine pour les apparatchiks du pouvoir politique car elle permet de réunir tous les travailleurs sous les mêmes peurs (insécurité sur un marché du travail distendu livré à la doxa du laisser-faire), et permet de maintenir les dogmes néolibéraux et les institutions financières internationales. En clair, ce n’est pas Sarkozy et Woerth qu’il faut pointer comme premiers responsables de la "réforme" des retraites, mais plutôt l’intrusion du FMI et de ses ajustements structurels dans les politiques publiques françaises. Lorsque le présidictateur français clame que le report de l’âge de la retraite à taux plein à 67 ans est inévitable, et qu’ils n’ont pas le choix à cause du vieillissement de la population, c’est en fait qu’elle est imposée par le FMI, dont il faut citer ici quelques tirades savoureuses publiées dans un bulletin adressé à la France au mois de juillet 2010 :

 « Pour préserver la viabilité budgétaire sans compromettre la reprise, les efforts d’ajustement doivent être concentrés sur les mesures qui nuiront le moins à l’activité économique, à savoir la réforme des prestations des systèmes de retraite et de santé. »

« Pour soutenir l’emploi des travailleurs plus âgés, il convient d’améliorer les incitations à continuer de travailler, notamment par la mise en œuvre effective d’exigences en matière de recherche d’emploi, parallèlement à la réforme du système de retraite. »

« Pour accroître la compétitivité de l’économie française et mettre à profit l’expansion du commerce international, il faut de nouveau privilégier les mesures propres à modérer la croissance des coûts salariaux, intensifier la concurrence et promouvoir l’innovation » (1).

Privatiser la protection sociale, geler les salaires, et imposer davantage de flexibilité du travail sont les nouveaux ordres que le pouvoir politique doit satisfaire. En aparté, lorsque le FMI demande un effort d’ajustement structurel à un pays, c’est après avoir consenti un prêt. Dans quels médias français a-t-on pu lire une telle information ? Le gouvernement français, pour sauver son système bancaire, aurait-il obtenu un prêt du FMI qui serait passé sous silence ?

Bref, des solutions, il y en a et les dirigeants le savent. Mais la seule solution pour ne pas fâcher le régime des banques, c’est de privatiser à petit feu la protection sociale. Des milliards d’euros glissent depuis les années 1980 du secteur public vers le privé à cause des multiples privatisations d’entreprises publiques, qui, même si elles sont soumises à l’impôt une fois privatisées, représentent une fuite de capital, par les sommes colossales de dividendes versées après ouverture du capital, qui pourraient alimenter les services publics et la sécurité sociale. Il suffirait de créer une taxe sur les transactions financières et sur le capital des entreprises du CAC40, à hauteur de quelques dixièmes de pourcentage pour financer les caisses de la sécurité sociale, mais cela ferait gronder la minorité oligarchique qui gouverne. Le déficit de la sécurité sociale avoisinerait les 20 milliards d’euros, et s’alourdirait encore d’ici 2030 si rien n’était fait. Un déficit de 20 milliards fait peur au gouvernement alors qu’il "trouve" des milliards par centaines pour engraisser les banques, les grandes multinationales, et dépense des sommes pharamineuses dans la politique de défense, de sécurité, d’expulsions des étrangers en situation irrégulière. De plus, comment prévoir un déficit public de la sécurité sociale à l’horizon 2030, soit dans vingt ans alors que l’on ignore dans quel état sera la démographie française dans deux décennies, les cotisants de 2030 n’étant pas nés, ou n’ayant pas commencé à travailler pour la plupart ? Il y a de fortes raisons de penser que financer les caisses de sécurité sociale (vieillesse, maladie, famille) ne coûte pas cher à un État qui joue pleinement son rôle social de répartition. Au contraire, ce que les agents du microcosme politico-médiatique nomment la réforme des retraites et les reports successifs de l’âge légal à la retraite, incombant de fait la hausse des annuités (parler du report de l’âge légal à 62 ans en 2010 et 63 ans en 2020 passe mieux dans les journaux plutôt qu’écrire d’emblée qu’il faudra passer de 41 annuités à 42, puis à 43…), n’a qu’un seul objectif : passer de la retraite par répartition à la retraite par capitalisation, où tout contribuable place son pécule sur les marchés financiers en guise de préparation à la retraite. Ca enrichit les banques, cela impose d’avoir travaillé à temps plein pendant 42 ans, cela interdit le chômage, cela divise les gens entre eux par la compétition et l’inégalité des ressources, j’en passe et des biens pires. Bref, quelle belle philosophie des temps modernes… « Travaille plus vite que ton voisin, ne l’aide surtout pas s’il a faim et s’il est malade, c’est de sa faute ».

Mais cet argument politiquement incorrect de la privatisation du système de santé, dont la volonté est économique et politique, doit être tût par les journalistes pour que le parti UMPS conserve ses suffrages électoraux. Pour que les citoyens continuent à penser que l’homo-oeconomicus politique moderne qui fait la loi (instances exécutives et législatives) est un individu altruiste représentant sa population. Le pouvoir politique concrétise avec délectation en cette fin 2010 ce qu’il a mis presque un an à préparer en tentant de détourner l’œil du peuple par sa propagande nationaliste et ses actions xénophobes (expulsions et triage des Roms, discours racistes) diversifiées : il inflige au peuple une gigantesque gifle et réduit son espérance de vie en le tuant au travail, argumentant que la hausse de l’espérance de vie ne doit pas être « dépensée » à l’oisiveté, et il faudrait que les gens soient "compréhensifs", et qu’ils ne se révoltent pas ? C’est sûr que lorsqu’un haut fonctionnaire rédige le texte du report de l’âge à la retraite, pour lui travailler jusqu’à 85 ans n’est pas un souci, tous doivent donc en faire de même. Y compris ceux qui travaillent dehors, sous la pluie, dans la boue, dans le froid, sur les toits ou dans le bruit des machines, dans une pénibilité du travail telle, que la mort sonne au pas de la porte vers la soixantaine si ce n’est plus tôt, sans avoir eu de retraite, mais en ayant pourtant cotisé toute sa vie "active"…

Au lendemain de la validation du report de l’âge de la retraite à taux plein à 67 ans par le Sénat, Éric Woerth a assuré que ceux qui appellent à la mobilisation des jeunes "sont totalement irresponsables", et que la réforme consolide le système des retraites. Dans la novlangue cynique et libérale de nos jours, c’est un record dans la duperie et la moquerie : ceux qui appellent à la mobilisation des jeunes, c’est-à-dire les futurs travailleurs, donc, aussi fortement concernés, sont les syndicats et les associations militants contre la casse du système de santé…L’énergie dépensée à orienter les esprits et manipuler les gens pour récupérer les faits politiques et sociaux à leur cause est dépitant.

A la violence du système ne répondra que la violence désormais nécessaire du peuple pour stopper l’inacceptable. L’actuelle mobilisation sociale doit se traduire par une grève générale, dure et illimitée avec occupation des bâtiments et espaces publics et blocage complet de l’économie. Gaziers, électriciens, cheminots, enseignants, raffineries de pétrole, lycéens et étudiants ont déjà emboîté le pas. Aux salariés du privé de suivre. La logique du mouvement de contestation impliquerait que tout l’effort de production du pays cesse complètement jusqu’au recul forcé du gouvernement. Mais le rapport de force est bien trop inégal dans ce bras de fer que les syndicats fatalistes et moribonds (dont l’attitude est fourbe à chaque mouvement social, en appelant à la grève, puis en courbant l’échine, acceptant le retour au travail après la concession de broutilles gouvernementales) annoncent déjà qu’il est perdu.

Quoi qu’il en soit, les tortionnaires grabataires qui signent les lois avec l’impunité déconcertante qu’ils disent légitime par suffrages, sont peut-être finalement en train de préparer contre leur gré, quelque chose de positif : noyé entre les peurs sécuritaires à consonances fascistes électoralistes et les casses systématiques des services sociaux appliquées en vertu des versets de l’ordre néolibéral, les obscurantistes de la classe Affairiste à Matignon sont peut-être en train de radicaliser de manière profonde les idées, les consciences de plus de soixante millions d’hommes, de femmes, de travailleurs, de chômeurs, d’étudiants. Car expulser des étrangers sous couvert de sécurité, ça passe. Supprimer des fonctionnaires, ça passe. Précariser le système d’éducation nationale, ça passe. Faire des cadeaux aux riches en pleine crise économique, ça passe encore. Mais imposer aux actifs de travailler jusqu’à presque 70 ans, la pilule est dure à avaler, surtout qu’elle fait cumul avec pas mal de honte.

Mais que fait un chien enragé à qui l’on a ôté le pain de la bouche ? Il mord et transmet sa rage. La bataille des retraites, forme médiatique pour évoquer la mise à mort programmée de l’État Providence, la réinstauration d’un réel système de protection sociale, ne se fera pas en manifestant le mardi et le samedi sous les bannières d’un syndicalisme timide copinant avec le pouvoir en négociant quelques billets contre deux ou trois pauvres amendements. Elle se fera lorsque tous, toute distinctions de classes sociales confondues, seront unis et solidaires autour des mêmes réalités, du moins des mêmes aspirations : la résistance acharnée à l’oppression, l’hypocrisie politicienne et l’autoritarisme du pouvoir politique. En ce jour dit de mobilisation sociale interprofessionnelle, de nombreux français devraient penser à ce qui s’est passé au début de l’an 2000 à Cochabamba, pour en faire de même… mais il y a fort à penser que le pouvoir actuel sous-estime la colère qui pourrait s’éveiller du peuple si celui-ci ouvre les yeux dans les mois ou années à venir, même si nous n’y sommes pas.

(1) : http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/survey/so/2010/car073010Af.pdf

Samuel Métairie.

http://sam-articles.over-blog.com


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60 réactions à cet article    


  • Samuel Moleaud 12 octobre 2010 18:43

    Qu’entendez -vous par consumérisme ? J’aimerais bien savoir. Est-ce le fait d’avoir lu que j’étais à l’IEP qui vous fait associer science-po à bourgeoisie ?
    Ou le simple fait qu’un article de gauche anti impérialiste et en l’occurence contre le projet de « réforme » des retraites n’a pas lieu d’être parce qu’écrit avec un ordinateur vendu par le système capitaliste ?

    Dans les deux cas, vous n’auriez rien compris.
    Pour expliquer la combustion du gasoil, remonter à la fabrication de la banquette arrière ou des pneus de la voiture ne servent pas à expliquer cette combustion...

    En ce qui est d’être révolutionnaire, je me sentirai bien seul de lancer des pavés dans la rue, sauf si je veux dormir en cellule policière ce soir. Et votre instinct grégaire que beaucoup aimENT ressentir dans n’importe quelle foule, c’est justement ce que je critique dès les premières lignes de l’article. Dommage que vous ne vous soyez pas donné la peine de lire au-delà de la troisième ligne de l’article !


  • foufouille foufouille 12 octobre 2010 16:37

    et bientot la retraite du merdef : 75a


    • HumanVictoryX HumanVictoryX 12 octobre 2010 22:46

      *****RÉVOLUTION*****

      Fermeture et retrait massif de notre argent en banque

      Nous savons tous consciemment ou inconsciemment que les BANQUES nous pillent...

      Vous trouvez de nombreuses affaires, histoires, fait divers qui nous le montrent.

      De plus en vertu de l’article 104 du traité de Maastricht le pouvoir de la création monétaire a été donné aux banques privées, n’est pas un comble.

      La France ne peut pas créer sa propre monnaie, La France, les citoyens, NOUS ne pouvons pas créer notre monnaie pour le bon fonctionnement de notre pays.
      Le pire dans tous ca, c’est qu’en plus d’emprunter sur les marchés privés, ont leur payent des intérêts, soit 40 milliard d’euros par an...

      75% de l’impôt sur le revenu, 20 fois les retraites, 4,5 fois le trou de la Secu et imaginé le nombres de chercheurs, d’enseignants, de soignants, d’éducateurs, de policiers etc etc....

      En la seul vertu de cette article et depuis l’entré de la France dans L’U.E, nous avons fait que perdre le pouvoir, le contrôle, la vie de notre pays.

      Tous cela bien évidement n’est pas tombé du ciel, tous cela n’est pas dût au hasard.... La situation est provoquée, voulu orchestrée par nos dirigeant qui eux même sont de mèche avec l’industrie et la finance internationale.

      Les banques sont un des pilier qui permet aux « Élites » de contrôler la population, le crédit à intérêt si élever nous maintient dans une situation de soumission total car sinon notre vie est caution au final...

      Pourquoi laisserai-je quelques hommes et femmes que je ne connait même pas et qui depuis des années me ruinent, continuer a profiter dans une indécence et insolence pur.

      C’est pourquoi nous devons reprendre les rennes de notre pays et déstabilisée les banques par le nombres que nous représentons est une action concrète, réaliste et surtout puissante.

      Comment nous y prendre :

      2 actes

      1er : Évènement Facebook :REVOLUTION ! LE 7 DECEMBRE ON VA TOUS RETIRER NOTRE ARGENT DES BANQUES

      Le 7 décembre et dans les jours qui suivent, Retrait massif d’argent et fermeture massif des comptes bancaire autres que courant.

      2 eme : Evenement Facebook : Blocage de la France et réflexion sur le changement.

      Au printemps, Second retrait massif et fermeture des comptes si possible de manière international, déstabilisation du système et prise au sérieux du peuple :

      Action de blocage de la France et proposition de changement « le siiting »

      Organisation d’un « sitting » national des citoyens devant les instituions (au printemps prochain), qui pourrais durée des jours , partagé à tour de rôle par toutes la population pourrais fournir matériel, nourriture, main d’œuvre, soutiens, idées et protéger par la « police » qui eux doivent rejoindre le mouvement ....

      Une paralysie du pays pour l’ouverture d’une tribune de réflexion sur
      les sujet fondamentaux, une réquisition de France TV par le peuple pour présenter les débats en interactivité avec internet et toutes les nouvelles technologie de communication.
      Plus ouverture de scène, salles pour exposé tout les débat face aux citoyens.

      TOUS LES AVIS, MÊME LES PLUS DISSIDENT DOIVENT ÊTRE DÉBATTUS PAR LES CITOYENS.
      Il est absolument primordial qu’aucune censure soit faites sur n’importe quels sujets.

      Sujets fondamentaux à aborder :

      - Sortie de l’ U.E

       Création et gestion monétaire

       Referendum d’initiative populaire

       Remise en cause du système électoral et proposition d’alternative (tirage au sort)

       Contrôle absolue et entier du peuple sur les pouvoir législatif et exécutif.

       Le réécriture de la constitution française par les citoyens

       La création de richesse

       L’optimisation des ressources

       Jugement de tous les responsables du mensonge

       A compléter (cette liste fonctionne selon un modèle Wiki)

      L’ouverture d’un débat sur :

      A quoi ressemble la France ?
      Qui est elle ?
      Que veut t elle devenir ?
      Pourquoi et comment ?

      Le pouvoir est entre nos mains, combien sont il, combien sommes nous !!
      Le pouvoir « officiel » est déjà préoccupée par le réveil des conscience...

      Lien pour compléter votre reflexion :

      Création monétaire :
      Paul Grignon
      L’argent dette
      http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr...

      Paul Grignon
      L’argent dette II
      http://www.dailymotion.com/video/xbqww7_l-argent-dette-2-promesses-chime...

      Crise banque Argentine :
      http://www.tagtele.com/videos/voir/41558
      http://www.tagtele.com/videos/voir/41561/%3Cbr%20/%3E%3Cbr%20/%3ELa
      (monnaie local)
      http://www.tagtele.com/videos/voir/41570

      Les Responsables :
      http://www.tagtele.com/videos/voir/40811/2/

      Résumé sourcé, Par Francois Asselineau :

      Qui gouverne réellement la France ?
      http://u-p-r.fr/?page_id=291

      Les 12 impasses de l’U.E :
      http://u-p-r.fr/?page_id=255

      http://www.facebook.com/pages/Francois-Asselineau-Union-Populaire-Republ...

      Solution alternative et réécriture de la constitution :
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/tous_les_resumes.php#video

      Info supplémentaire :

      Cours de l’or :
      http://www.24hgold.com/francais/cours_or_argent.aspx?money=SWF

      Manipulation des citoyens :
      http://www.tagtele.com/videos/voir/41094/2/

      Dissidence et résistance :
      http://www.dailymotion.com/video/xetqvf_alain-soral-entretien-de-septemb...

      Appel du Conseil National de Résistance (tous ces gens qui on osez partir en guerre pour nous offrir nos sociaux )
      http://www.youtube.com/watch?v=oCLdEKOtAzc

      De la servitude moderne :
      http://www.dailymotion.com/video/xa2c34_de-la-servitude-moderne1ere-part...

      Le marché de la Faim :
      http://video.google.com/videoplay?docid=5039112951831053451#

      La privatisation du bien commun :
      http://video.google.com/videoplay?docid=8313415339083704741#

      Humour Inculture Franck Lepage (Éducation populaire)
      http://video.google.com/videoplay?docid=6879156006756704023#
      http://www.dailymotion.com/video/xeeo9h_vive-les-retraites_fun (extrait sur les retraites)
      http://www.scoplepave.org/

      Discutions libre non censuré :
      Uprising Liberty sur www.Facebook.com

      APPEL : aux citoyens qui ont des compétences en Finance, Droit, Economie, Audio-Visuel, Webmastering, Traduction et a tous le monde qui aurait des idées pour faire de cette étincelle, une impulsion pour un vrai changement au profit de l’intérêt général des citoyens.

      Vos concitoyens




      • Stoïque 12 octobre 2010 22:56

        L’avenir le dira si les manifs actuelles n’étaient que des exutoires mais ce sont bien elles qui actuellement peuvent faire monter la pression contre les modifications inadmissibles de la retraite. Plus il y aura du monde, et plus les hésitants pourront se réveiller et participer « au moins » de ce fait au mouvement d’ensemble, s’il n’est pas possible pour certains de faire plus.
        Une partie de la population n’a jamais eu ou a perdu l’habitude de montrer son mécontentement dans la rue et n’ira que si le mouvement prend de l’ampleur et que si chacun peut constater que « si le voisin » y est allé, pourquoi il n’irait pas lui-même.
        Ces manifs peuvent être le support visible des mouvements plus durs qui se dessinent.
        Ne pensons donc pas qu’elles n’ont aucune utilité...


        • Salsabil 12 octobre 2010 23:19

          Bonsoir Samuel,

          Je m’attendais à un « blabla » estudiantin peu étayé et bien manipulé, bref sans réelle tenue.

          Que nenni ! Vos propos sont brillants, tout à fait réfléchis et ce, bien au-delà du moment présent. Ils sont en plus, accompagnés d’une conscience humaine qui est tout à votre honneur.

          Vous faites une bonne analyse des points stratégiques de l’aspect social tel qu’il est actuellement, tel que certains voudraient le voir être, tel qu’il pourrait être dans une situation plus équilibrée.

          Je vous donne en grande partie raison. Je ne sais s’il sera possible d’éviter une violence, qui serait potentiellement incontrôlable et pourrait donc se retourner vers ceux qui - comment dire ? - ne la méritent pas (?).
          Quoi qu’il en soit, il est évident que cela ne peut plus durer et qu’il est temps désormais de résister fermement et d’exiger un véritable changement, de fond en combles, de notre système sociétal et politique.

          Nous sommes arrivés à un point tel que la seule solution viable est de tout stopper pour commencer autre chose ; Basé sur une expérience millénaire des différentes périodes de l’Histoire humaine, donc pas n’importe comment, construire sur de nouvelles fondations, amener l’humain à vivre, de son plein droit en toute égalité avec cette liberté du bon sens qui fait que le respect reste prépondérant.
          C’est une oeuvre magistrale à réaliser, extrêmement difficile, incontestablement sujette à l’échec. Le simple fait, malgré tout, de la croire possible est un formidable espoir pour les générations futures.

          Ré-apprendre le temps pour mieux penser et être (presque) sûr, puis réussir autant que faire se peut.

          Qui donc a dit qu’il était irresponsable d’« envoyer » les jeunes au sein de ce conflit ? Qui donc peut être obtu à ce point ??

          Bravo pour votre billet, vous êtes une véritable lueur d’un espoir déjà en route. Vous avez tous mon soutien.

          Cordialement.


          • yoananda 13 octobre 2010 01:28

            Oui mais le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’aller au clash :
            l’état lui même qui s’est enfermé dans un double mensonge envers le peuple et les marchés. Mensonge ou illusion. Il y a matière à chercher, creuser, interpréter !!!!

            http://yoananda.wordpress.com/2010/10/12/retraites-pourquoi-le-gouvernement-ira-jusqua-laffrontement-physique-sil-le-faut/

            pourtant a un moment ou a un autre il va falloir revenir à la réalité :
            * rapport péberau qui montre que la france maquille ses comptes via les engagements retraite
            * rapport de Jean Roux ancien commissaire au comptes sur la grande braderie des privatisations
            * bad banks cachés via les déduction d’impôts des filiales des grandes banques
            * balance commerciale en déficit
            * dette possédée a 70% par l’étranger
            * bulle immobilière d’au moins 35% selon le friggit qui gonfle artificiellement le PIB
            * niches fiscales à des fins électorales


            • titi titi 13 octobre 2010 09:19

              « Il suffirait de créer une taxe sur les transactions financières et sur le capital des entreprises du CAC40, à hauteur de quelques dixièmes de pourcentage pour financer les caisses de la sécurité sociale, mais cela ferait gronder la minorité oligarchique qui gouverne. Le défic »

              Voici un petit peu d’arithmétique..

              Prenons le cas d’un chef d’entreprise.

              Pour toucher 100 de salaire net, son entreprise doit lui verser 130 de salaire brut et 170 de super brut.
              La différence c’est 70 dont 10 pour la CSG RDS et 60 pour les caisses sociales.

              Pour toucher 100 de dividendes net, son entreprise doit lui verser 114 de dividende avant CSG, et donc avoir réalisé un résultat de 171.

              On a donc :
              100 de salaire => 10 CSG RDS et 60 caisses sociales
              100 de dividendes => 14 CSG RDS et 57 caisses de l’état.

              Ce qui permet de conclure :
              1. Aujourd’hui, les revenus du capital remboursent plus de dette sociale que ceux du travail.
              2. D’un point de vue de l’Etat qui est comptable du budget de l’Etat et du budget social, il n’y a quasiment aucune différence du point de vue des recettes. Mais il y a une différence ENORME : c’est que les 57 euros d’IS n’ouvrent aucun droits... c’est donc un peu moins d’argent en recettes aujourdhui, mais c’est 0 depensé demain.
              3. D’un point de vue des syndicats qui vivent sur la bête sociale, là, c’est la douche froide.

              Voilà qui je pense devrait vous éclairer sur les motivations de chacun à désinformer sur ce que sont les revenus du capital...


              • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 10:15

                Mes compétences en éco sont effectivement parties loin.
                Mais sans prendre le cas d’un chef d’entreprise (qui dans le système actuel, est salarié de l’organisation qu’il a lui-même créée, en quelques sorte, salarié du conseil d’administration rempli d’actionnaires gourmands), qui ne peut être généralisable à un mécanisme macro-économique... lorsque le capital d’une grosse entreprise comme La Poste, France Télécom ou EDF (bientôt SNCF, Sécu sociale, Police, Armées) est « ouvert », c’est-à-dire libéralisé de toute gestion publique, il me semble bien que les dividendes perçus par les nouveaux actionnaires ne sont pas des sommes soumises à la cotisation « sociale » au même titre que les recettes que représentaient cette entreprise publique.

                L’entreprise privée est soumise à l’impôt, plus que dans certains pays, mais il y a quand-même une fuite de capital public vers le privé : l’Etat se retrouve à gérer les services non rentables, et les profits sont privatisés.

                Je me trompe (encore) titi ?


              • titi titi 13 octobre 2010 13:41

                Bah ma réponse ce retrouve plus bas... mal placée...


              • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 09:53

                titi, vous oubliez que l’argent qui entre dans les caisses de l’Etat n’est pas le même que celui qui entre dans les caisses sociales !

                Quand vous écrivez : « Aujourd’hui, les revenus du capital remboursent plus de dette sociale que ceux du travail. », c’est archi faux ! L’argent de l’IS sert aux subventions et autres redistributions à l’envers, celles dont parlait Michel Rocard, qui s’y connait, lui. Et c’est ainsi qu’on vide les caisses sociales. Et n’oublions pas les exonérations sociales !

                Par ailleurs, les paradis fiscaux, ça sert justement à ça : ne pas payer l’IS (impôt sur les socitétés, et non pas impôt de solidarité. Quoique ...).

                Les évadés fiscaux devraient être déchus de la nationalité française.


                • titi titi 13 octobre 2010 10:53

                  @JL

                  « Aujourd’hui, les revenus du capital remboursent plus de dette sociale »

                  Non c’est archi juste. La dette sociale, c’est la CSG & RDS. Ce n’est pas l’IS.
                  Comme démontré une personne qui touche 100 de dividendes contribue à la CSG à hauteur de 14
                  Celui qui touche 100 de salaire net contribue à hauteur de 10.

                  A revenu égal les revenus du capital remboursent plus de dette sociale.

                  « Par ailleurs, les paradis fiscaux, ça sert justement à ça : ne pas payer l’IS (impôt sur les socitétés, et non pas impôt de solidarité. Quoique ...). »

                  Là c’est vous qui avez faux et qui mélangez tout.
                  L’IS est aux sociétés, ce que l’IR est au particulier.
                  L’autre jour Yannick Noah a cru se justifier en disant qu’il payait ces impots en France et qu’il en était fier.
                  La belle affaire... il n’a pas le choix.
                  Les pays occidentaux pratiquent tous l’imposition sur le pays de génération des revenus.
                  Ainsi Yannick Noah vendant des disques en France paie l’impot sur le revenu en France pour ces disques. Comme Johnny, et tous les autres exilés « Show bizz ».
                  Mais pas les retraités Britanniques qui ont envahi le Sud Ouest... ils profitent ainsi des services publics francais, avec un taux d’imposition anglais... C’est y pas beau ?

                  Ce qui marche pour les particuliers marche également pour les entreprises qui « consolident ». Une holding qui consolident ne consolide que les bénéfices, c’est à dire le résultat moins l’IS. L’IS est acquitté dans le pays de génération du résultat.
                  C’est ce qui fait que Total qui « consolide » en france ne paie qu’un IS moyen de 10%. L’IS sur ses résultats réalisés à l’etranger sont taxés dans les pays d’origine.

                  Lorsque vous dites que les paradis fiscaux permettent de réduire l’IS, vous avez tort.

                  Alors après, le bénéfice ayant été remonté après IS à l’étranger, on peut ensuite ressortir le dividende à l’étranger et éviter l’IR francais puisque ces revenus deviennent alors des revenus « locaux ». C’est là qu’il y a un interêt. Mais on échappe pas à l’IR local.
                  Ainsi au Luxembourg la tranche maxi est à 38%, Irlande 44%, UK 40%... contre 40% en France. Or ces pays sont des pays de localisation de ces Holding.... ce n’est donc pas pour cela qu’ils sont choisis.


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 11:06

                  « L’autre jour Yannick Noah a cru se justifier en disant qu’il payait ces impots en France et qu’il en était fier. La belle affaire... il n’a pas le choix. » (titi)

                  Ah !? Et Johnny, il a le choix ?

                  Désolé, cela décrédibilise le reste.


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 11:10

                  CSG. La Contribution sociale généralisée porte sur 3,4points du salaire et des revenus non salariaux. Mais elle concerne également, entre autres, les chômeurs imposables dont l’allocation est supérieure au smic brut, ou non imposables après réduction d’impôt et, depuis cette année, certains revenus de transfert comme les indemnités maladie et maternité, et celles perçues en cas d’accident du travail. Les revenus du patrimoine et les produits de placement, qui bénéficient du prélèvement libératoire, sont toutefois soumis à la CSG. Comme les contrats d’assurance vie, les plans d’épargne logement ou les plans d’épargne populaire. Attention, pour 2,4points, la CSG n’est pas déductible des revenus imposables. Son rapport ? 150,28milliards de francs par an.

                  RDS. Le Remboursement de la Dette sociale, acquittée depuis février 1996 en principe pour treize ans, porte sur 0,5% des salaires et des revenus non salariaux. Son assiette est plus large que celle de la CSG, puisqu’il touche aussi, entre autres, les pensions de retraite et les allocations chômage supérieures aux minimums sociaux. Il n’est pas déductible des revenus imposables. Il rapporte 25milliards par an.

                  3.4+0.5=3.9 ! Un taux unique !

                  On est loin des 14% annoncés par titi !



                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 11:41

                  @ titi, nous n’avons pas la même façon de compter.

                  Une PME fait 100 de plus-value, son patron et seul employé se verse un salaire brut de 100. Pas d’IS à payer, mais des charges sociales et l’IR.

                  Une autre PME, pareille, mais son patron se verse un dividende de ... 70 ! Il paie CSG, RDS, l’IR, mais pas de charges sociales !

                  Dans le premier cas : IR (60), 40 pour les caisses sociales.
                  Dans le second cas : 30 (IS) + IR (66) pour le Trésor public, 3.9 pour les caisses sociales.

                  IR (50) càd impôt sur 60 de revenu. Comme les tranches supérieures sont en fait à 30 % réel (le delta entre IR(60) et IR(66) ramène la différence à 2 points ! Mais disons 3 (bouclier fiscal).

                  Je récapitule : dans le premier cas : IR + 40
                  Dans le second : 30+3+3.9 + IR = IR +36.9

                  C’est un calcul « à la louche, mais pas plus que le vôtre !


                  Alors, qui paie le plus pour la »dette" sociale ?


                • titi titi 13 octobre 2010 11:41

                  @JL


                  « 3.4+0.5=3.9 ! Un taux unique !
                  On est loin des 14% annoncés par titi ! »

                  Bah va falloir actualiser vos connaissances...
                  Il y a bien plusieurs taux CSG RDS...

                  1. Pour les salaires :
                  La CSG et RDS comportent deux volets : un volet récupérable. Un pas récupérable.
                  Récupérable voulant dire considéré comme une cotisation sociale et donc non soumis à l’IR.
                  Non récupérable veut dire soumis à l’IR. C’est à dire un impot sur un autre impot (Merci M.Rocard)

                  Le volet « récupérable » est aujourd’hui à 5,10 % sur 97 % du revenu brut
                  Le volet « non récupérable » est aujourd’hui à 2.4 % + .5% sur 97 % du du revenu brut.

                  Soit un total de 7.76 % du revenu brut et environ 10/11% du salaire net.


                  2. Pour les revenus mobiliers (mais aussi immobiliers, c’est à dire les loyers encaissés)
                  la CSG-RDS est à 12,1% sur les revenus brut.
                  CSG : 8,20 %
                  CRDS : 0,50 %
                  Prélèvement social + additionnels : 3,40 % (ce taux prenant 1 point /an depuis 3 ans)

                  Donc pour touché 100 de dividendes net, il faut avoir recu 114 de dividendes brut. Soit 14 d’écart.


                  Vous parliez de crédibilité ?



                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 11:44

                  Nos posts se sont croisés. Même si vous disiez vrai ci-dessus, vous n’avez pas enore « rattrapé » l’écart, puisque vous discutez de pourcentages sur des pourcentages.


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 11:46

                  Et Johnny, il en est où ?


                • titi titi 13 octobre 2010 11:51

                  @ titi, nous n’avons pas la même façon de compter.

                  « Une PME fait 100 de plus-value, son patron et seul employé se verse un salaire brut de 100. Pas d’IS à payer, mais des charges sociales et l’IR. »

                  Ce n’est pas possible. Sont salaire brut ne peut pas être de 100.
                  C’est sont « super brut » (brut + charges patronales) qui peut être de 100.
                  Si il se verse 100 de « super brut », on aura :
                  Salaire Net : 54
                  CSG : 5,4 (tiens ... 10% du net )
                  Caisses sociales : 40,6

                  « Une autre PME, pareille, mais son patron se verse un dividende de ... 70 ! Il paie CSG, RDS, l’IR, mais pas de charges sociales ! »

                  Là encore ce n’est pas possible. Si la société fait 100 de plue value, elle ne peut distribuer au plus 66,66. Le reste c’est l’impot sur les sociétés.
                  On aura :
                  IS : 33,33
                  Distribué : 66.66 dont CSG 8 et dans la poche du patron 58,66


                  Alors, qui paie le plus pour la « dette » sociale ?
                  Bah le dividende 8 pour 5,4.
                  La seule différence entre les deux sitations, c’est que moi je pars du « revenu net » qui arrive dans la poche de la personne, alors que vous parler de la charge au niveau de l’entreprise.
                  On a donc une différence sur le net final. Mais quoi qu’il en soit, la dette est toujours plus financée par le dividende que par le salaire.


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 12:02

                  Outre que votre calcul est approximatifs et que CSG+RDS ne font que 3.9 et non pas 10 et 14, vous ne comparez que ces CSG, RDS, et pas la destibnation des autres contributions.

                  Or dans un cas, l’argent va au Trésor Public, dans l’autre les caisses sociales.
                  Par ailleurs on sait que la part des revenus du ravail a diminué de 10% en vingt ans et celles des revenus finaciers a augmenté de 10% dans le même temps. Je pense qu’il faut y voir une ptreuve de l’attractivité fiscale de la solution dividende par rapport au salaire.

                  Mais surtout, une migration des revenus des caisses sociales au profit des caisses de l’Etat. Celui-ci a déshabillé Paul (les caisses sociales) pour habiller Pierre ( lui-même).

                  Avec ses caisses, il arrose largement son électorat à mesures de bouclier fiscale et de subventions ! De l’autre coté, il prend prétexte que les caisses sociales sont vides pour réduire, tuer la protection sociale.


                • titi titi 13 octobre 2010 12:07

                  « Outre que votre calcul est approximatifs et que CSG+RDS ne font que 3.9 et non pas 10 et 14 »

                  Bah alors c’est que vous ne faites pas l’effort de lire mes réponses...

                  Il y a bien plusieurs taux qui représentent 8% sur le brut et donc 10% pour le net pour un salaire et 12,1% sur le brut et donc 14% sur le net pour les dividendes.


                • titi titi 13 octobre 2010 12:10


                  j’ai trouvé !! le taux de 3,9 sur le brut date de 1997....

                  http://www.etudefiscale.fr/news_etudefiscale_71.php

                  Faut se tenir imformé...


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 12:11

                  C’est vous qui ne me lisez pas, puisque le plus important est ailleurs, et vous n’y avez pas répondu.


                • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 12:11

                  Puisqu’on parle d’éco :) Il y a aussi les effets inhérents aux taux d’intérêts jouant un rôle important pour les entreprises privées...
                  Un fort taux d’intérêt décourage l’investissement matériel, puisque difficile à amortir. L’entrepreneur (modèle économique, en réalité c’est pas lui qui décide...) opterait donc plus pour le placement en bourse. A l’inverse, un faible taux d’intérêt décourage le placement par manque de rendement escompté, et favorise l’investissement pour accroître les capacités productives de l’entreprise : donc soit le renouvellement de matériel, soit l’embauche de personnel.

                  Et comme les néolibéraux de la BCE pratiquent (il me semble) une politique de frein à la baisse des taux d’intérêt, la substitution du travail au capital est plus importante.

                  Le calcul coût/avantages utilitariste doit aussi être démantelé en même temps que les projets de libéralisation des services de santé !


                • titi titi 13 octobre 2010 12:21

                  « C’est vous qui ne me lisez pas, puisque le plus important est ailleurs, et vous n’y avez pas répondu. »

                  Bah écoutez... j’ai détaillé mes calculs avec les chiffres de ce siècle...
                  J’ai bien précisé où allait l’argent soit dans les caisses de l’état, soit dans le caisses sociales, soit au service de la dette.

                  Donc la je peux pas faire mieux.

                  « puisque le plus important est ailleurs, »
                  L’important c’est que de ne pas dire n’importe quoi...bref ne pas jouer à Melenchon...


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 12:28

                  titi, j’appelle ça un bottage en touche.

                  Je rappelle ce qui est important : pourcents de pourcents, Johnny, déshabillage de « Paul ».


                • titi titi 13 octobre 2010 12:34

                  « Je rappelle ce qui est important : pourcents de pourcents, Johnny, déshabillage de »Paul« .

                  Bah concernant les pourcents de pourcents j’ai détaillé au mieux mes calculs.
                  Si la CSG se calcule sur 8 % de 97% du salaire brut, je vous avoue n’y être pour pas grand chose. C’est comme celà.

                  Ce qui est sur c’est que ce n’est pas 3,9%

                   »Johnny« 
                  Là encore je pense que vous n’avez pas lu la paragraphe sur l’origine des revenus (le terme exact me revient : origine des revenus).
                  Johnny comme Noah paie sont IR en France sur ses revenus Francais.
                  Etant donné que c’est une idole franco-francaise j’en déduis qu’il ne doit pas économiser beaucoup d’IR en étant en suisse : il paie bien son IR et la CSG+RDS sur ses revenus francais.
                  La seule chose à laquelle il échappe c’est l’ISF (qui existe par ailleurs dans certains cantons suisses)

                   »déshabillage de « Paul »
                  J’ai été très clair en précisant lorsque l’argent allait à l’Etat et aux caisses sociales.
                  A part pour les syndicats qui vivent sur cette manne sociale, celà ne change pas grand chose : de façon régulière, l’Etat reprend à sa charge la dette sociale qui devient dette d’Etat.
                  Donc financer l’un ou l’autre ne change pas grand chose d’un point de vue comptable puisque tot ou tard, la CADESS reprendra la dette sociale.


                • titi titi 13 octobre 2010 12:47

                  « Un fort taux d’intérêt décourage l’investissement matériel, puisque difficile à amortir. »
                  La phrase est très interessante...
                  Car il y a une confusion...le taux d’interet conditionne le financement de l’outil et pas son amortissement. Son amortissement répond à une logique comptable.

                  Or cette logique comptable est à mon avis à revoir.

                  Exemple :
                  Un entrepreneur de TP s’appercoit le 31/12 qu’il aura un résultat de l’ordre 30 kE et que sa trésorerie s’établit à 30KE en ayant soldé toutes ses dettes et créances.
                  Il court acheter une pelle mécanique pour 30 kE.
                  Sa trésorerie passe à 0 E.
                  Mais dans son compte de résultat sa nouvelle pelle mécanique ne générera qu’une charge de 16 euros (amortissement linéraire 5 ans).
                  Du coup son bilan fera apparaitre un résultat de 30kE (-16 euros) et sera donc taxé sur cette base alors que sa trésorerie est à 0.
                  Evidemment l’année d’après ce sera l’inverse : il aura une charge de 6kE que la trésorerie aura déjà financée, mais il n’y arrivera peut être pas.

                  Du coup pour acheter cette pelle mécanique il doit passer par un emprunt alors qu’il a le cash. L’emprunt permettant le lissage de charge financière en même temps que la charge comptable. Et si l’emprunt coute trop cher alors finalement l’achat de la pelle ne se fera peut être pas.

                  Donner la possibilité de passer en charge certains investissement (à condition de ne pas générer du déficit artificiellement bien sûr) me semblerait un bon moyen de favoriser l’investissement.


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 12:53

                  passe our les deux premiers points, j’ai mieux à faire.

                  En revanche, sur le troisième, là vous bottez réellement en touche en disant : « Donc financer l’un ou l’autre ne change pas grand chose d’un point de vue comptable puisque tot ou tard, la CADESS reprendra la dette sociale. »

                  « D’un point de vue comptable », c’est moi qui souligne !

                  Mais il n’y a pas que le point de vue comptable qui compte, au contraire : des décisions sont prises parce que, du point de vie extra comptable, ça change tout, et c’est pourquoi aujourd’hui, les gens sont dans la rue !
                   
                  Et quand je dis déhabiller paul pour habiller Pierre, ce n’est pas seulement aux caisses que cela se réfère, mais aux classes de population : Déshabiller les plus pauvres pour habiller les plus riches ! ’appelle ça du fascisme.

                  « Assemblée de putes, UMP de MEDEF » (lu sur une pancarte pendant la manif)


                • titi titi 13 octobre 2010 13:22

                  « passe our les deux premiers points, j’ai mieux à faire. »

                  Et vous parliez de bottage en touche !!! c’est l’hopital qui se fout de la charité...

                  Ceci dit vos réactions sont très interessantes.
                  Il suffit qu’un gars comme Emmanuelli (c’est lui qui a lancé la mode il y a qq années) affirme que les revenus financiers ne participent pas à l’effort collectif pour que tout le monde lui emboite le pas sans jamais se renseigner sur la question !!!

                  Sur johnny également... il part en Suisse en disant « marre de l’impot » alors qu’il continue d’en payer. Alors que Noah affirme « moi je paie mes impot en France » en laissant entendre que c’est un choix, alors qu’il n’a aucun moyen de s’y soustraire.
                  L’un devient un salaud et l’autre un héro... alors que c’est uniquement la com’ qui change.
                  Pas mal...

                  On vit vraiment dans une société de l’apparence.


                • titi titi 13 octobre 2010 13:39

                  « Mais il n’y a pas que le point de vue comptable qui compte, au contraire : des décisions sont prises parce que, du point de vie extra comptable, ça change tout, et c’est pourquoi aujourd’hui, les gens sont dans la rue ! »

                  Bah non ca ne change rien.
                  L’objectif c’est « recettes = dépenses » pour que le système perdure.

                  Soit on adapte les dépenses aux recettes.

                  Soit on adapte les recettes aux dépenses. Dans ce cas quelles sont les hypothèses
                  possibles. Taxé les revenus extra salariaux ?
                  Sauf que comme je l’ai démontré ces revenus subissent DEJA la même pression que les revenus salariaux. Sauf qu’ils n’ouvrent aucun droit.

                  Donc ??

                   
                  « Et quand je dis déhabiller paul pour habiller Pierre, ce n’est pas seulement aux caisses que cela se réfère, mais aux classes de population : Déshabiller les plus pauvres pour habiller les plus riches ! ’appelle ça du fascisme. »
                  Turlututu...
                  Vu que Pierre est caution de Paul cela ne change rien : si Paul ne paie pas, c’est Pierre qui le fera.
                  La seule vraie différence c’est qui fait quoi : aujourd’hui les syndicats (ouvriers ou patronats d’ailleurs) ne représentent rien. Si ils ne disposaient pas de la gestion des caisses sociales et de la possibilité de se servir au passage ils n’existeraient plus depuis bien longtemps.
                  Le vrai enjeu il est là.


                  PS : le fascisme c’est tout sauf favoriser les riches... le fascisme c’est favoriser l’Etat.... et accessoirement son chef..



                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 14:12

                  Non, il n’y a bottage en touche que si je ne réponds pas. Or j’ai déjà répondu.

                  Le fescisme c’est l’oligarchie au pouvoir, c’est l’UMP de MEDEF.

                  « Structurellement, l’équivalent politique de l’entreprise est l’Etat totalitaire. » (Noam Chomsky, cité là)

                  « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’Etat et des pouvoirs du marché. » (Benito Mussolini, cité là) Le fascisme est l’évolution naturelle du capitalisme.




                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 14:16

                  « Vu que Pierre est caution de Paul cela ne change rien » (titi)

                  Non, archi-faux : sans Paul, Pierre ne serait rien. Mais l’un qui a tout volé à l’autre prétend aujourd’hui lui faire la charité !



                • titi titi 13 octobre 2010 16:45

                  « Non, il n’y a bottage en touche que si je ne réponds pas. Or j’ai déjà répondu. »

                  Bah alors allez y... dites le...

                  Oui la CSG RDS c’est 14% sur les revenus du capital brut et pas 3,9%...

                  Oui les revenus du capital participent à l’effort collectif.

                  C’est simple... c’est la vérité...


                • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 17:26

                  Ah au fait, dans l’histoire des idées politiques, (sans vouloir étaler une culture science-poïste et en toute modestie), le fascisme n’est pas né de Mussolini.
                  Il y a de quoi en écrire des paragraphes, mais pour faire court, il provient de la récupération des idées nationalistes de la gauche de la fin du 19ème siècle. Les penseurs du fascisme (Maurras par exemple) se sont servis du sentiment national pour le réadapter à une idéologie antisémite, avec exaltation du chef charismatique etc.
                  Les maîtres à penser du capitalisme sont les libéraux du 18 et 19ème siècle, et par fondement idéologique, prônaient la liberté politique et individuelle. Ainsi, le capitalisme n’est pas fascisme, mais oligarchie. Et le fascisme, c’est toute exaltation de l’autorité suprême avec le renforcement du sentiment national, la suppression des syndicats, des droits sociaux, des libertés individuelles et collectives, de tout acte de dissidence............. soit, l’Europe dans cinq ou dix ans.
                  J’ajoute que Mussolini et Hitler furent, à l’origine, des militants révolutionnaires et socialistes, dégoûtés par la gestion de la crise de 1929 et des capitalistes banquiers ayant ruiné leurs économies. Ca ne vous dit pas quelque chose ? Historiquement, après une crise, deux solutions : socialisme, ou fascisme. Les extrêmes sont liés en politique, sauf quand on incorpore à la macabre sauce de l’immigration, des expulsions, du triage sur quais de gares ou aéroports, ....

                  Si nous avions un réel système capitaliste, paradoxalement, il y aurait peut-être moins de pauvreté et de tensions sociales sous nos latitudes. Ne pas confondre capitalisme et capitalisme sauvage néolibéral à la merci de la finance. Je vous laisse deviner dans quel état nous sommes à présent....


                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 18:28

                  Corporatisme ! Un mot ignoré en France, mais Mussolini le connaissait déjà : quelle différence entre corporatisme, fascisme, bolchevisme ? Je crois que les chemins sont différents mais les routes convergent. Je crois que ce qui fait la différence, c’est le point de départ : d’où on vient.


                  La définition du corporatisme par Naomi Klein : la grande entreprise et le gouvernement tout puissant combinant leur formidable puissances respectives pour mieux contrôler les citoyens." Etrangement, cette définition rejoint celle que Mussolini donnait du fascisme la définition suivante : « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du marché. »

                  Chomsky évoque la mini-mondialisation qui a présidé à la création des Etats-Unis à partir des Etats indépendants : extrait : « C’est une sorte de globalisation à petite échelle. Puis les tribunaux et les avocats arrivèrent et créèrent un nouveau corps entier de doctrine qui donna aux firmes une autorité et un pouvoir qu’elles n’avaient jamais eu auparavant. Si vous regardez le contexte de l’époque, c’est le même qui mena au fascisme et au bolchevisme. Beaucoup de tout ceci fut soutenu par des gens appelés progressistes, pour ces raisons : ils affirmaient que c’était la fin des droits individuels. Nous sommes dans une période où les compagnies prennent le pouvoir, où le pouvoir se consolide et se centralise. C’est censé être bénéfique si vous êtes un progressiste, par exemple un marxiste-léniniste. De ce contexte sortirent trois choses majeures : le fascisme, le bolchevisme et la tyrannie d’entreprise… Ce fut une création consciente qui fonctionna comme Adam Smith l’avait dit : les architectes principaux de la politique renforcent le pouvoir étatique et l’utilisent selon leurs propres intérêts. » Tyrannie d’entreprise, ou selon le mot qui convient : corporatisme.

                  L’éducation est ignorance, Extrait du livre « Class Warfare » -1995

                   



                • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 18:35

                  Vous pouvez appeler ça oligarchie : pour l’instant disons que c’est du proto fascisme, ou di fascisme soft, si l’on en croit Frédéric Lordon qui dit en substance : concernant le capitalisme et ses excès, nous n’avons encore rien vu.

                  « Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. »

                  Le reste à lire en quatrième de couverture de « Capitalisme, désir et servitude » par Frédéric Lordon, publié aux éditions La Fabrique.


                • iris 13 octobre 2010 10:27

                  Et encore les syndicats n’ont pas encore tellement je trouve oprganisé les manifestations en province-
                  pad de publicité -pas de syndicat visible dan les rues ou aux portes des pme et boites ou autre-pas d’affiche -pas de prospectus -pour lancer les manifs-
                  pas de boycott- des produits -de la tlé -des radios - des réunions des politiques ump -
                  il ya encore à faire pour que tout le monde comprennent bien les enjeux...


                  • titi titi 13 octobre 2010 11:24

                    « Mais sans prendre le cas d’un chef d’entreprise (qui dans le système actuel, est salarié de l’organisation qu’il a lui-même créée, en quelques sorte, salarié du conseil d’administration rempli d’actionnaires gourmands), qui ne peut être généralisable à un mécanisme macro-économique... »

                    Le but de ma démonstration était de démontrer que les revenus du capital participent également à l’effort collectif. Ils y participent autrement en abondant au budget de l’Etat plutot que celui des caisses sociales, mais ils y participent tout autant, puisqu’au final les comptes de l’Etat et les comptes sociaux sont « souverains ».


                    « lorsque le capital d’une grosse entreprise comme La Poste, France Télécom ou EDF (bientôt SNCF, Sécu sociale, Police, Armées) est »ouvert« , c’est-à-dire libéralisé de toute gestion publique, il me semble bien que les dividendes perçus par les nouveaux actionnaires ne sont pas des sommes soumises à la cotisation »sociale« au même titre que les recettes que représentaient cette entreprise publique. »
                    Là je ne vous suis plus. En particulier la dernière phrase... aucune recette des entreprises publique ne sont soumises à cotisation sociales... seules les dépenses de personnel le sont.
                    Les dividendes sont réglés après passage de l’IS. Les cotisations sociales sont elles réglées avant et entrent dans les charges de l’entreprise.
                    Le dividende généré par EDF avant d’arriver dans la poche de l’actionnaire à subit un certain nombre de ponctions qui sont équivalentes en valeur au salaire.
                    Après comme je le précise ce ne sont pas les mêmes caisses.

                    « L’entreprise privée est soumise à l’impôt, plus que dans certains pays, mais il y a quand-même une fuite de capital public vers le privé : l’Etat se retrouve à gérer les services non rentables, et les profits sont privatisés. »

                    Je pense que vous mélangez tout.
                    Déjà la phrase « nationaliser les pertes et privatiser les profits » est un non sens.
                    La perte ou le profit est un situation du compte de résultat de l’entreprise à un instant t .
                    Le capital est le résultat cumulé des successions de pertes ou de profit dans le temps.
                    La valeur d’une entreprise c’est un savant mélange de capital et de « perspectives ».

                    Ainsi un société en déficit peut avoir une très forte valeur.
                    Une société bénéficaire peut ne rien valoir.

                    Dans les faits on nationalise un capital. On privatise une perspective.

                    Si l’Etat se débarasse de ses actifs c’est pour une raison simple : il a besoin de liquidité pour financer les mamouths et dinosaures qu’ il a lui même fabriqué.
                    Or pour vendre un actif il faut trouver un acheteur. Et pour trouver un acheteur, il faut le faire rêver... donc vendre ce qui rentable.

                    Si par, une saine gestion, l’Etat n’était pas en manque d’argent, il n’aurait pas à privatiser ses fleurons...




                    • iris 13 octobre 2010 11:30

                      Ainsi un société en déficit peut avoir une très forte valeur.
                      qui veut l’acheter ??

                      Et pour trouver un acheteur, il faut le faire rêver... donc vendre ce qui rentable.DONC l’acheteur recherche la rentabilité

                      contracdictoire à mes yeux-


                      • titi titi 13 octobre 2010 12:05

                        « contracdictoire à mes yeux- »

                        Bah non.

                        Une entreprise type « startup » sur un marché porteur ou en devenir peut avoir accumuler les dettes et les déficits pendant sa phase de R&D et être promise à un bel avenir.

                        « DONC l’acheteur recherche la rentabilité »
                        Euh c’est une évidence.
                        Accepeteriez vous d’investir dans une entreprise qui n’est pas rentable, ne le sera jamais sans aucune garantie de récupérer votre mise ?





                      • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 12:22

                        Outre les calculs économiques et les différentes manières d’apréhender les chiffres, la comptabilité managériale ou nationale est une chose complexe, mathématique, logique.

                        Ce qui ne l’est pas, c’est qu’un groupe d’individus extérieurs à l’entreprise s’arrogent le droit d’investir une portion de capital de cette même entreprise, sans faire partie du processus de production, et ensuite en demander rétribution à hauteur du sacro saint pseudo risque pris par l’actionnaire. L’actionnariat, voilà le problème des entreprises modernes.

                        Je ne fais pas du calcul, donc ma démonstration n’est pas empirique, mais pour analyser le financement de la protection sociale qui se libéralise, il faut moins s’insurger contre Sarkozy sommairement, que contre la logique de boutiquiers actionnariale qui gangrène toutes ces luttes sociales du passé ayant donné droit aux acquis sociaux ! Forcément, pour les investisseurs privés, qu’on appelle banquiers ou assureurs, il serait plus logique de s’accaparer le droit d’attribution des services de soin ou de retraite, cela sous couvert d’un service public qui coûte cher à l’Etat.


                      • titi titi 13 octobre 2010 13:58

                        "Ce qui ne l’est pas, c’est qu’un groupe d’individus extérieurs à l’entreprise s’arrogent le droit d’investir une portion de capital de cette même entreprise, sans faire partie du processus de productionet ensuite en demander rétribution à hauteur du sacro saint pseudo risque pris par l’actionnaire. L’actionnariat, voilà le problème des entreprises modernes.

                        Si on supprimer l’actionariat, qui amène le capital lors de la création d’une entreprise ?
                        Qui participe aux augmentations de capital (qui sont un moyen d’obtenir du financement) ?


                      • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2010 14:08

                        « Si on supprime l’actionariat, qui amène le capital lors de la création d’une entreprise ?
                         » (titi)
                         
                        Vous qui aimez qu’on vous lise, lisez donc ceci :

                        « Ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse » (Frédéric Lordon : il faut fermer la Bourse)


                      • titi titi 13 octobre 2010 16:19

                        Bon bah déjà c’est quoi le capital ?

                        Lorsqu’on créé une entreprise, le capital c’est l’argent qui est versé sur le compte en banque de l’entreprise pour démarrer.

                        En clair si les recettes de l’entreprises ne sont pas immédiates c’est avec cet argent que l’outils de travail va être acheté et que les premiers salaires seront versés....

                        Donc sans cet argent comment créé-t-on une entreprise ? On créé pas.

                        A quoi sert le capital ?
                        Lorsqu’une entreprise a besoin de fonds pour réaliser un gros investissement elle peut s’adresser à sa banque qui l’enverra se faire foutre, ou bien procéder à des augmentations de capital.
                        Prenont un exemple d’une entreprise démarrée à 100 de capital.
                        A cet instant la « valeur de l’entreprise » est 100.
                        En suite si elle prospère, et ouvre des perspectives elle vaudra peut être 10 000.
                        A ce moment, lorsqu’on va augmenter le capital en le portant à 200, les personnes qui voudront acquérir 10 du capital devront payer 500 (valorisation + dilution). La différence 490 (prime d’émission) est immédiatement disponible pour l’investissement.
                        Comment finance-t-on l’investissement sans cela ? On finance pas.

                        Et l’actionnaire, il a payé 500 et il est propriétaire de 10. Tu m’étonnes qu’il a envie que ca percute.


                      • iris 13 octobre 2010 16:56

                        faut aller voir uNE voyante ??


                      • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 17:12

                        « Non mais vous êtes graves les mecs », comme on pourrait se dire en face à face autour d’une table lors d’un débat.

                        Ce forum ne parle pas de la répartition des recettes et des dépenses et l’interprétation du compte de résultat ou du bilan d’une entreprise privée. Il est censé, me semble-t-il, critiquer (positivement ou négativement) un article sur le démantèlement du système de répartition des retraites !

                        Savoir si le capital est plus taxé que le travail (ce que je ne pense pas, et je n’écoute pas ce bobo fourbe politicard d’Emanuelli) ou l’inverse ne fait pas avancer le shmilblick

                        Car la protection sociale publique ne devrait pas être pensée comme la répartition des bénéfices d’une entreprise, justement.
                        J’ai bien peur que la logique utilitariste et sa morale de boutiquier vous aient contaminés, les mots sont forts et non méchants envers vous, mais pour faire simple, nous sommes tous corps de métiers confondus, même CRS et étudiants, chômeurs et cadres du privé (qui pourtant peuvent être actionnaires d’une entreprise lambda), concernés et face à un pouvoir autoritaire quasi fasciste qui rétablit et légalise d’une certaine manière l’esclavage de son peuple.
                        Et pourquoi selon vous les grands capitalistes de la planète applaudissent cette « réforme » ?
                        Hein ? Parce que le capital est plus taxé que le travail ?
                        Balivernes.

                        Parce qu’enfin, après soixante ans de service public considéré comme organisation soviétique, ils vont pouvoir faire du profit sur la santé publique française, (grecque, espagnole, portugaise, irlandaise....européenne)


                      • titi titi 13 octobre 2010 19:11

                        Et bien non ce n’est pas hors sujet.

                        Ce n’est pas hors sujet car les leaders syndicaux et certains leaders politiques font croire que certains revenus échappent à l’effort collectifs alors qu’il n’en est rien.
                        Ce faisant ils trompent leurs auditeurs en faisant croire qu’il existe un gisement de recettes inexploité.
                        Or les gisements de recette en France sont exploités voire sur exploités déjà depuis des Années.
                        C’est donc que ce n’est pas de ce coté que se trouve la réponse...


                      • Francis, agnotologue JL 14 octobre 2010 08:46

                        titi vous êtes un menteur ou un ignorant. Apparemment, vous seriez plutôt dans la movance Woerth & Co.



                      • Ariane Walter Ariane Walter 13 octobre 2010 12:07

                        @
                        Article clair, précis, judicieux.

                        Et quand on comprend ce qui se passe, il est évident que l’on a compris...qu’il ne faut plus que cela se passe !
                        Ouvrir les yeux, c’est voir le gouffre, la main posée sur nos nuques, prête à pousser.
                        Le choix est limité.
                        Eux ou nous.


                        • Samuel Moleaud 13 octobre 2010 12:31
                          Réforme des retraites entérinée, passée en force de toutes pièces, dans l’arrogance et le mépris total de la contestation sociale, ce n’était que la première étape de la soumission aux marchés financiers. Prochain pallier, la « réforme » du système de santé. Hausse du ticket modérateur, santé publique confiée aux assurances. A quand l’OPA de Sanofi-Aventis sur la santé

                          • iris 13 octobre 2010 12:37

                            les peuples sont lourds à bouger- comme une grosse tortue-


                            • jluc 13 octobre 2010 16:39

                              Pour info : un conseiller Pôle Emploi m’a dit hier avoir reçu un circulaire qui suspendait Le contrat unique d’insertion (CUI)...

                              Cela va dans le sens de ce que préconise le FMI :
                              « Pour accroître la compétitivité de l’économie française et mettre à profit l’expansion du commerce international, il faut de nouveau privilégier les mesures propres à modérer la croissance des coûts salariaux, intensifier la concurrence et promouvoir l’innovation » (1).

                              Les « seniors » devront d’autant plus accepter des baisses de salaires qu’ils devront travailler 2 ans de plus et qu’on leur coupe les aides à l’emploi. Octobre 2010 : les séniors avec beaucoup d’expériences, encore plus motivés pour continuer le travail, mais beaucoup moins chers, arrivent en masse sur le marché de l’emploi  !!!


                              • jluc 13 octobre 2010 16:59

                                Cet article est celui d’un étudient ! Un grand espoir qui renait en moi :

                                Ce sont les jeunes qui seront le plus concernés ; ce sont eux qui ont le plus intérêt que le système change. Ils sont moins ancrés dans le système, moins tributaires du système ; ils ont plus de liberté d’action que leurs parents... Je suis tenté de dire qu’ils sont devant le choix : accepter le sort qu’on leur réserve ou la révolte !

                                Les jeunes commencent à sortir dans la rue, espérons une prise de conscience générale et une vrai mobilisation. L’avenir appartient aux jeunes !


                                • Samuel Moleaud 14 octobre 2010 01:47

                                  http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/13/parler-du-bouclier-fiscal-pour-oublier-les-retraites_1425746_823448.html

                                  Un bel exemple de propagande où Le Monde, (je crois que c’est un journal, j’avoue ne plus savoir...) explique gentiment que Sar*** troc les retraites contre le bouclier fiscal et l’ISF
                                  Troc eléctoraliste, foutage de gueule, ou simple accélération du processus néolibéral ?

                                  Mais dites, que préparent-ils ? tic-tac-tic-tac (J’ai ma petite idée)...


                                  • jluc 14 octobre 2010 11:02

                                    et que dire de leur article sur le rapport 2010 sur la richesse mondiale de l’Institut de recherche de Crédit Suisse qui tombe pile poil au moment ou l’on commence un « débat » sur le bouclier fiscal.

                                    l’article de Li Monde :  Millionnaires : la France se classe au 3e rang mondial

                                    ... dans cet article, aucun parallèle avec les difficultés de nombreux français (10% de chômage...), avec les réformes ni le bouclier. Il aurait pu être aussi le bon moment de faire une comparaison : l’Insee a publié la semaine dernière une autre statistique éclairante sur l’état de la France : celle du nombre de pauvres (13,4% à 13% de la population) ...


                                  • Samuel Moleaud 14 octobre 2010 11:09

                                    J’ai lu plus tard dans le même « Monde » et dans les colonnes des autres torchons (Express, Figaro, Libération, AFP, Le Point), qu’une fois la réforme des retraites entérinées, qu’il fallait aller vite pour le pouvoir.

                                    Que le füh***président allait réformer jusqu’au bout .. comprendre serrer la vis et garroter les français jusqu’au bout.

                                    Au programme : « réforme » de la justice (l’installation de jurés populaires en procédure correctionnelle), et de la dépendance (des personnes âgées). Après la retraite, on continue les tirs sur la branche vieillesse de la protection sociale ! Il ne reste qu’un an et demi à l’équipe de Matignon pour saccager la branche maladie et famille ... qu’ils s’activent donc...
                                     
                                    Les projets de réforme sont annoncés avec des termes mélioratifs et positifs, pour la vendre, mais de la part d’un tel homme je pense qu’il y a de quoi se méfier.


                                  • Samuel Moleaud 14 octobre 2010 11:21

                                    A écouter, trois émissions fin septembre de Daniel Mermet :
                                    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1996
                                    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1997
                                    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1998

                                    La fabriques des inégalités par l’impôt, comment faire défiscaliser les riches pour qu’ils ne payent pas l’impôt. Ou comment oublier les modes de financement des services publics en France, et de la protection sociale depuis une quinzaine d’années.

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