Excellent article.
Oui, les séniors sont non seulement des citoyens comme les autres mais ils ont en plus de la sagesse, de l’expérience et des compétences à revendre et c’est là le hic. Ils coûtent plus cher avec leur ancienneté dans l’entreprise et tout leur savoir faire.
Les patrons français qui voient à court terme, plus soucieux de satisfaire leurs actionnaires que d’innover et produire de la qualité, encore moins du participer du bien commun, sont avides de se débarasser de ces séniors coûteux et pas dociles.
Cette politique de discrimination et d’éviction des séniors est un drame pour l’économie française, pour l’éducation, pour la recherche et pour le prestige de son savoir faire et de la valorisation de sa matière grise.
En Allemagne, dans les pays anglo saxons, les dirigeants valorisent les compétences et l’expérieuce alors qu’en France, on ne regarde que les diplômes : Hec, Ena, Polytechnique, Sciences po qui payent à vie independamment des compétences concrètes.
Il faudrait que les dirigeants fassent abstraction des préjugés de genre, d’âge, de diplôme, de culture et examinent avec attention et respect l’expérience, le savoir faire et les compétences concrètes des travailleurs.
Savez vous que quand en France on vous demande des CV liminaires tenant sur une page, dans les pays anglo saxons, vous pouvez faire un CV de 10 pages incluant toutes vos expériences et compétences professionnelles et personnelles et qu’ensuite on vous met au taf et on vous juge sur les résultats pas sur le baratin.
Dans les pays anglo saxons, vos hobbies sportifs, intellectuels et artistiques sont aussi importants que vos diplômes. Le savoir faire, la débrouillardise, la créativité, le sens des autres, l’initiative, la curiosité sont des atouts sans âge, sans sexe, sans nationalité, sans culture, sans race, sans religion et même sans diplôme.
Les patrons français l’ignorent. C’est de la bêtise et surtout de l’égoïsme et du désintérêt pour le bien commun.